QUÉBEC, le 11 sept. 2024 /CNW/ - La porte-parole de l'opposition officielle pour les personnes vivant avec un handicap ou avec le spectre de l'autisme, Elisabeth Prass, a déposé, à l'Assemblée nationale, une pétition de 5264 signataires réclamant la réintégration des diagnostics d'autisme et de certains troubles graves de santé mentale dans la liste des diagnostics évidents donnant accès au Programme de solidarité sociale.
Lors d'un point de presse suivant le dépôt de la pétition, la députée libérale de D'Arcy-McGee était entourée de sa collègue porte-parole en matière de solidarité sociale et d'action communautaire, Désirée McGraw, et de représentants des organismes suivants :
En accord avec les demandes de la pétition, ils réclament d'une seule voix que les personnes ayant des troubles graves de santé mentale et de l'autisme puissent à nouveau être éligibles au PSS, considérant qu'elles représentent 43,1% des prestataires de la solidarité sociale et que près de 90% d'entre elles n'ont pas d'emploi.
Enfin, la pétition demande au gouvernement caquiste de transformer l'approche d'évaluation des contraintes à l'emploi, passant d'une approche biomédicale à une approche psychosociale afin de mieux prendre en compte la réalité des personnes touchées et de répondre à leurs besoins plus adéquatement.
« Pour la vaste majorité des personnes vivant avec le spectre de l'autisme ou ayant des troubles mentaux graves, l'aide sociale est leur seule source de revenus, étant pour la plupart sans emploi. Avec la décision d'exclure ces diagnostiques le gouvernement de la CAQ rend la vie des personnes vulnérables plus difficile. On ne peut pas abandonner cette catégorie de personnes à leur sort en se basant uniquement sur une évaluation biomédicale, mais plutôt opter pour une approche d'évaluation psychosociale. Ce serait beaucoup plus logique. »
-Elisabeth Prass, députée de D'Arcy-McGee et porte-parole de l'opposition officielle pour les personnes vivant avec un handicap ou avec le spectre de l'autisme
« En 2022, le gouvernement caquiste a modifié la liste des diagnostics évidents qui permettent un accès accéléré à la Solidarité sociale en tant qu'adulte : plus de 50 diagnostics ont alors été retirés, y compris l'autisme, la bipolarité et la schizophrénie, l'absence de vue aux deux yeux et d'autres conditions permanentes et irréversibles. La CAQ complique ainsi considérablement la vie des personnes ayant des troubles graves de santé mentale ou d'autres conditions incapacitantes. Est-ce qu'il s'agit d'un exercice financier de la CAQ qui cherche à les exclure injustement du Programme de solidarité sociale par ces modifications? »
- Désirée McGraw, députée de Notre-Dame-de-Grâce et porte-parole de l'opposition officielle en matière de solidarité sociale et d'action communautaire
« La FQA demande à la ministre, Chantal Rouleau, de revenir sur sa décision et de soutenir adéquatement les adultes qui vivent de grandes difficultés dans leur inclusion en emploi afin de les sortir de la pauvreté. »
-Lili Plourde, directrice générale de la Fédération québécoise de l'autisme
« L'important est que les citoyennes et les citoyens les plus marginalisés dans notre société n'aient pas à traverser les 12 travaux d'Astérix pour se sentir soutenus à faire partie intégrante et contribuer à la vie active de leur communauté. »
-Sylvain Dubé, directeur général du Réseau communautaire en santé mentale (COSME)
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec (AN)
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