Le Lézard
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Le gouvernement du Nouveau-Brunswick est le dernier à lancer une attaque contre les membres de la fonction publique


OTTAWA, ON, le 28 nov. 2022 /CNW/ - Dans le projet de loi déposé le 24 novembre, le gouvernement conservateur de Blaine Higgs s'en prend aux membres de la fonction publique et à leur droit de mener des négociations collectives équitables et d'exercer des moyens de pression au travail. Ce projet de loi entérine des règles injustes concernant l'annonce de moyens de pression, donne au gouvernement la possibilité de faire appel à des briseurs de grève non syndiqués et lui donne plus de pouvoir pour modifier les horaires de travail du personnel occupant des postes essentiels.

«?Ce projet de loi est une attaque directe contre les membres de la fonction publique?», déclare Jennifer Carr, la présidente de l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). «?Ces gens ont travaillé sans relâche pour assurer la prestation de services essentiels à la population du Nouveau-Brunswick, en particulier au cours de la pandémie.?»

Ce texte législatif intervient quelques semaines seulement après que le premier ministre conservateur de l'Ontario, Doug Ford, ait fait adopter puis rapidement abroger un projet de loi controversé et contestable sur le plan constitutionnel en Ontario. Le projet de loi 28 a tenté non seulement d'effacer les droits durement acquis par les éducatrices et les éducateurs du SCFP, mais aussi de les forcer à accepter une entente injuste.

«?Les gouvernements conservateurs de tout le pays s'attaquent aux droits constitutionnels des travailleuses et travailleurs, et ils commencent par celles et ceux de la fonction publique. Nous savons que toute attaque contre les droits d'un groupe est le signe que d'autres vont suivre?», ajoute Mme Carr. «?Nous devons nous lever, dénoncer ce projet de loi, et pousser le gouvernement à abandonner ce programme anti-travailleurs.?»

Au Nouveau-Brunswick, l'IPFPC représente des procureur(e)s de la Couronne, des avocat(e)s de la Couronne, des employé(e)s des services d'aide juridique, des agronomes et des agrologues, des ingénieur(e)s, des architectes, des arpenteurs(-teuses) ainsi que des vétérinaires et des pathologistes vétérinaires.

SOURCE Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)



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