Le Lézard
Sujets : Première Nation, CFG, DEI

Le gouvernement du Canada et le Centre national pour la vérité et la réconciliation lancent une occasion de financement visant à soutenir le Réseau de réconciliation en réponse à l'appel à l'action 65


OTTAWA, ON, le 23 nov. 2022 /CNW/ - Il est essentiel d'arriver à une compréhension commune de la réconciliation avec les peuples autochtones pour que l'avenir du Canada soit plus équitable.

Aujourd'hui, le ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, l'honorable François-Philippe Champagne, de concert avec le Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR), a annoncé le lancement d'une occasion de financement visant l'établissement d'un programme de recherche national qui fera progresser la compréhension de la réconciliation. Cette initiative conjointe fait partie de la suite donnée à l'appel à l'action 65 et est le fruit d'une collaboration du CNVR - en tant que gardien des vérités des survivantes et survivants, de leur famille, de leur communauté et  de toutes les personnes qui ont souffert du système des pensionnats - et du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Elle découle d'un partenariat annoncé en février 2022.

Le CRSH investira jusqu'à 6 millions de dollars dans cette initiative, et chaque subvention attribuée pourra atteindre jusqu'à un million de dollars sur une période de cinq ans. L'investissement soutiendra l'exécution d'un programme de recherche national doté d'un financement pluriannuel et visant à favoriser une compréhension commune de la réconciliation. Les chercheures et chercheurs financés participeront aux activités gérées par le CNVR dans l'exercice de son rôle de pôle de coordination du Réseau de réconciliation.

Le CNVR et le CRSH invitent les partenariats dirigés par des chercheures ou chercheurs inuits, des Premières Nations et de la Nation métisse à présenter des propositions portant sur des partenariats nouveaux ou existants qui contribuent à une compréhension commune de la vérité et de la réconciliation. Les propositions pourraient porter sur l'histoire des pensionnats autochtones, sur l'héritage laissé par ces pensionnats, sur les politiques passées d'assimilation du Canada dans un ou plusieurs domaines, notamment la protection de l'enfance, l'éducation, la langue, la culture, la santé et la justice, ainsi que sur d'autres sujets pertinents.

Pour plus de précisions sur cette initiative, on peut consulter la page Web de l'occasion de financement du Réseau de réconciliation en réponse à l'appel à l'action 65.

Citations

« Une véritable réconciliation suppose que nous travaillions toutes et tous ensemble. Cela suppose une collaboration authentique des peuples autochtones et du gouvernement du Canada. Cette initiative marquante jouera un rôle important pour ce qui est de faire progresser nos partenariats tandis que nous élaborerons un programme de recherche national, clarifierons notre compréhension commune de la réconciliation et trouverons des manières de renouveler nos relations. » 

- L'honorable François-Philippe Champagne, ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie

« Le Centre national pour la vérité et la réconciliation est ravi de s'associer au Conseil de recherches en sciences humaines pour créer ce programme de recherche national. Le Centre apprécie cet engagement du gouvernement du Canada et est profondément convaincu que ce financement pluriannuel soutiendra d'excellents travaux menés par des chercheures et chercheurs inuits, des Premières Nations et de la Nation métisse. »

- Brenda Gunn, directrice la recherche et du développement universitaire, CNVR

« L'Université du Manitoba, qui accueille le Centre national pour la vérité et la réconciliation, a un rôle important à jouer dans la réconciliation au Canada. L'investissement fait par le truchement du Réseau de réconciliation représente un jalon notable dans la suite donnée aux appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation. Cet investissement dans les chercheures et chercheurs autochtones qui enseignent dans les universités rend également les étudiantes et étudiants davantage en mesure de prendre une part active dans l'avancement de la vérité et de la réconciliation. »

- B. Mario Pinto, vice-recteur, Recherche et Affaires internationales, Université du Manitoba

« Bien qu'il reste encore un long chemin à parcourir, l'investissement du CRSH dans ce programme de recherche national permet au CNVR, à titre de centre d'excellence dans ce domaine, de collaborer avec les survivantes et survivants et les communautés pour préserver encore davantage notre vérité. J'accueille favorablement cette relation avantageuse aussi bien pour le CNVR que pour le CRSH et cet investissement du Canada visant à faire en sorte que les travaux soient dirigés par des survivantes et survivants ou d'autres Autochtones et soient axés sur les communautés, dans le respect des droits de propriété intellectuelle des survivantes et survivants. »

- Eugene Arcand, Cercle des survivants du CNVR

« Le lancement de ce réseau consolide un engagement important que le CRSH a pris pour ce qui est de donner suite aux appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation, et plus particulièrement son engagement de s'associer au CNVR pour donner suite à l'appel à l'action 65. Nous sommes engagés dans un parcours commun vers la réconciliation et l'établissement de nouvelles relations avec les peuples autochtones en appui à leurs priorités de recherche. »

- Ted Hewitt, président du Conseil de recherches en sciences humaines

Faits en bref

SOURCE Conseil de recherches en sciences humaines du Canada



Communiqué envoyé le et diffusé par :