Le Lézard
Sujet : Nouvelles - Monde du travail

Négociations à l'UQAR : les chargé-es de cours veulent une offre salariale


LÉVIS, QC, le 22 sept. 2022 /CNW Telbec/ -Sans convention collective depuis le 31 mai 2021, les 600 chargées et chargés de cours de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR) appellent la direction à déposer leurs offres salariales.

«?Après plus d'une quinzaine de séances de négociation en un an, les pourparlers sont très lents et ardus. La partie patronale demeure pratiquement muette sur des enjeux importants comme la formation à distance, la recherche et les bourses de recherche et la retraite, par exemple. Plus important encore, elle refuse de s'avancer sur le salaire qu'elle compte offrir aux chargés de cours malgré le fait qu'elle s'était engagée formellement à le faire. L'inflation fait très mal aux personnes chargées de cours dont beaucoup vivent déjà dans un contexte de précarité d'emploi. L'UQAR doit préciser si elle prend cette situation au sérieux et mettre au grand jour ce qu'elle compte faire pour éviter l'appauvrissement des personnes chargées de cours. Il est aussi plus que temps que le comité de négociation patronale se dote d'un véritable mandat afin d'en arriver à une entente négociée?», souligne Hélène Montreuil, présidente du Syndicat des chargés et chargées de cours de l'UQAR (SCCCUQAR-CSN).

Les personnes chargées de cours, qui dispensent 60 % des cours donnés par l'établissement, veulent plus de reconnaissance de la part de l'employeur.

D'autres syndicats universitaires unis dans la lutte

La négociation à l'UQAR est coordonnée avec celles qui se déroulent dans plusieurs autres universités québécoises, où les chargés-es de cours partagent les mêmes préoccupations. «?Le SCCCUQAR-CSN n'est pas seul dans son combat. Nous sommes fiers de lui offrir la solidarité et l'appui de tout le regroupement université de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN)?», précise Christine Gauthier, vice-présidente de la FNEEQ-CSN et responsable du regroupement université.

«?Les directions d'universités doivent faire de la reconnaissance des personnes chargées de cours leur priorité. Je me désole que la déconsidération à l'égard de ces personnes clés dans les murs de nos universités soit à l'image du peu d'importance accordée à l'enseignement supérieur en général dans la présente campagne électorale. Pour l'avenir du Québec, les politiciens devraient peut-être commencer par donner l'exemple?», ironise Caroline Quesnel, présidente de la FNEEQ-CSN.

D'ici les fêtes, les parties n'ont réussi qu'à fixer six rencontres de négociation. «?Les agendas de l'équipe syndicale sont ouverts afin d'accélérer la cadence et en arriver à une entente rapidement?», conclut Hélène Montreuil.

Solidaires de la manifestation devant le pavillon de l'UQAR à Lévis
À propos

Fondé en 1982, le Syndicat des chargés et chargées de cours de l'UQAR (SCCCUQAR-CSN) regroupe quelque 600 personnes chargées de cours et célèbre en 2022 ses quarante ans.

Fondée en 1969, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 35?000 membres oeuvrant à tous les niveaux en éducation, de la maternelle à l'université, dans 43 établissements privés, 46 cégeps et 12 universités. Elle constitue l'une des huit fédérations affiliées à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

SOURCE Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN)



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