LÉVIS, QC, le 7 sept. 2022 /CNW Telbec/ - Le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) a réalisé, à la demande du ministère de l'Économie et de l'Innovation, une mise à jour de l'étude sur le taux de survie des coopératives. Les résultats de la dernière analyse datant de 2008 comparativement à celle récemment publiée attestent que les coopératives sont des entreprises toujours aussi pérennes au fil du temps. À ce titre, la méthodologie de l'étude se base sur les constitutions de coopératives pour la période de 2002 allant jusqu'en 2015.
« Les résultats de cette étude évoquent une fois de plus la force du modèle d'affaires coopératif. Entreprises difficilement délocalisables, gouvernance démocratique et valeurs environnementales enchâssées, les coopératives sont incontestablement une formule qui perdure dans le temps. Avec un écosystème de soutien omniprésent, les coopérateurs peuvent toujours compter sur des alliés et des expertises diverses et complémentaires dans leur processus d'innovation. Ce faisant, le partage de connaissance et l'entraide contribuent nécessairement à la pérennité et la pertinence de ces entreprises collectives » souligne Nadine Groulx, présidente du conseil d'administration du CQCM.
Rappelons que la formule coopérative comporte plusieurs avantages, soit : des retombées socioéconomiques tangibles dans les collectivités, la mise en valeur des expertises de différentes personnes pour la réalisation d'un projet commun, l'accessibilité à l'intercoopération, de l'accompagnement afin de demeurer concurrentiel, un enracinement local, une mobilisation du milieu, une gouvernance démocratique, mais avant tout, il s'agit d'un modèle d'affaires qui place l'environnement au sein de son fonctionnement dans sa visée de répondre à un besoin des membres.
Les résultats les plus récents confirment que le taux de survie des coopératives québécoises est nettement supérieur à celui des entreprises québécoises dans leur ensemble. Les chiffres en disent long:
Notons d'ailleurs que dans 9 secteurs d'activité sur 14, le taux de survie des coopératives atteint le double de celui des entreprises québécoises. Donc, de manière générale, le taux de survie des coopératives dépasse largement celui du secteur privé.
« Les résultats de cette étude témoignent assurément l'importance d'intégrer davantage le secteur collectif auprès des secteurs publics et privés. Pour créer un Québec plus prospère, la pérennité des entreprises joue un rôle crucial. Considérant les résultats de cette étude et l'absence de relève entrepreneuriale, le gouvernement du Québec a tout intérêt de favoriser le repreneuriat en mode collectif des entreprises en bonifiant ses contributions pour augmenter l'expertise d'accompagnement. Mobiliser et assurer la relève, conserver la propriété québécoise et le dynamisme des territoires, le repreneuriat collectif est un véhicule inestimable pour favoriser la continuité des entreprises québécoises tout en contribuant à l'enrichissement collectif » conclut Marie-Josée Paquette, directrice générale du CQCM.
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À propos du CQCM
Reconnu officiellement par le gouvernement du Québec comme étant l'un des interlocuteurs privilégiés en matière d'économie sociale, le CQCM est l'instance dont se sont dotés les réseaux coopératifs et mutualistes afin d'assumer le développement de leur plein potentiel. Le mouvement coopératif et mutualiste au Québec représente 3 000 coopératives et mutuelles et 11 millions de membres.
SOURCE Conseil québécois de la coopération et de la mutualité
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