QUÉBEC, le 8 juill. 2022 /CNW Telbec/ - Avec la montée des cas de COVID-19 observée dans les derniers jours, l'annonce d'une 7e vague ainsi que l'arrivée de la période électorale, le député des Îles-de-la-Madeleine, chef parlementaire et porte?parole du Parti Québécois en matière de santé et de services sociaux, Joël Arseneau, ainsi que le député de Matane-Matapédia et porte-parole de la réforme des institutions démocratiques, Pascal Bérubé, exigent la nomination d'un observateur indépendant scientifique pour la gestion de la pandémie. Ils réitèrent d'ailleurs la demande du Parti Québécois que le directeur national de santé publique soit indépendant du politique.
EN BREF
Le porte-parole en santé et services sociaux du Parti Québécois, Joël Arseneau, s'inquiète de la gestion de la pandémie en période électorale : « Il est absolument impensable que la CAQ avec sa cellule de crise composée en majorité d'experts en communications et de stratèges politiques continue de prendre des décisions en catimini pour gérer la crise sanitaire en pleine période électorale ». Le député rappelle notamment que si le mélange des genres entre le politique et la santé publique était déjà douteux pendant la législature, il l'est encore davantage à l'approche d'une élection : « On ne peut pas accepter que la CAQ continue de prendre les décisions seule et sans transparence alors qu'il y a un risque de partisanerie. Or, le parti au pouvoir n'a pas encore fourni de plan pour assurer une indépendance de la gestion sanitaire ».
C'est pourquoi les députés Pascal Bérubé et Joël Arseneau demandent dès maintenant la nomination d'un observateur indépendant scientifique pour la gestion de la pandémie : « Nous savons tous que le directeur national de santé publique est lié à la sphère politique par son statut de sous-ministre, il est donc essentiel qu'un expert indépendant puisse assister à toutes les rencontres, prendre des notes ainsi que produire des avis et des rapports publics sur la gestion de la pandémie. Il faut dès maintenant assurer une gestion non partisane de la COVID-19 ».
Les députés ont d'ailleurs voulu rappeler qu'il est toujours aussi invraisemblable que le directeur national de santé publique ait un titre de sous-ministre. « Nous réitérons notre engagement à revoir la loi sur la santé publique pour assurer une complète indépendance au directeur national de santé publique. C'est uniquement en faisant cela que nous assurerons la pleine transparence de tous les avis et des communications, et ceci vaut autant pour la COVID-19 que pour l'arsenic à Rouyn-Noranda et le nickel à Limoilou » a conclu Joël Arseneau.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
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