Le Lézard
Sujets : Lesbiennes, Gays, Bisexuels, CFG, DEI

Le gouvernement présente un projet de loi pour interdire les thérapies de conversion au Canada


OTTAWA, ON, le 29 nov. 2021 /CNW/ - La diversité et l'inclusion figurent parmi les plus grandes forces du Canada. Chaque personne devrait pouvoir vivre sa vie de manière libre et authentique, à l'abri de la violence et de la discrimination, peu importe qui elle est ou qui elle aime.

L'honorable David Lametti, ministre de la Justice et procureur général du Canada, et l'honorable Marci Ien, ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse, ont proposé aujourd'hui des modifications au Code criminel qui interdiront le recours aux prétendues thérapies de conversion au Canada. Ce projet de loi ferait de la loi pénale canadienne sur les thérapies de conversion l'une des plus complètes au monde.

Les mesures législatives ajouteraient quatre nouvelles infractions au Code criminel qui interdiraient à quiconque :

Les mesures législatives proposées autoriseraient également les tribunaux à ordonner la saisie de publicités sur les thérapies de conversion ou leur retrait des systèmes informatiques ou d'Internet.

Le projet de loi élargit la portée du projet de loi C-6, adopté par la Chambre des communes au cours de la législature précédente. Il a pour but de protéger tous les Canadiens, peu importe leur âge, contre les méfaits bien documentés des thérapies de conversion.

Les thérapies de conversion ont pour but de changer l'orientation sexuelle d'une personne pour qu'elle soit hétérosexuelle, de changer son identité de genre pour la rendre cisgenre ou de changer son expression de genre pour qu'elle corresponde au sexe qui lui a été attribué à la naissance. Elles causent du tort et stigmatisent davantage les personnes de diverses identités sexuelles et de genre, et minent leur égalité et leur dignité. Elles entretiennent les mythes et les stéréotypes au sujet des membres des communautés lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers et bispirituelles (LGBTQ2), en particulier le fait que leur orientation sexuelle, leur identité de genre et leur expression de genre sont mauvaises. Ces pratiques nuisibles renforcent également les notions hétéronormatives et cisnormatives, ainsi que la conformité de genre chez les personnes LGBTQ2.

Les pratiques liées aux thérapies de conversion peuvent prendre diverses formes, dont la consultation psychologique et la modification du comportement. Les thérapies de conversion sont discriminatoires et se sont révélées néfastes pour le bien-être physique, mental et social de la victime, même pour les adultes qui y ont consenti.

La réforme du droit pénal est une étape importante dans la protection de l'égalité et de la dignité des personnes LGBTQ2, mais il reste encore beaucoup à faire. Le gouvernement du Canada est déterminé à travailler avec les provinces, les territoires, les municipalités, les survivants et les intervenants pour s'assurer que le Canada est un pays où tous, peu importe leur expression de genre, leur identité de genre ou leur orientation sexuelle, peuvent vivre en étant égaux et libres.

Citations

« Les thérapies de conversion ont été discréditées et dénoncées par des professionnels des soins de santé et des associations du secteur de la santé au Canada et, en fait, partout dans le monde. Elles ne reposent sur aucun fait scientifique, ni aucune pratique de soins de santé. Trop de Canadiens ont dû subir une thérapie de conversion et composer avec ses effets néfastes. C'est pourquoi notre gouvernement intervient aujourd'hui pour s'assurer que plus personne n'aura à subir cette pratique dévastatrice. »

L'honorable David Lametti, C.P., c.r., député
Ministre de la Justice et procureur général du Canada

« Le tort et les traumatismes causés par les thérapies de conversion continuent d'avoir des effets désastreux sur les communautés LGBTQ2 de tout le Canada. Notre gouvernement a à coeur de promouvoir l'égalité de toutes et tous et de contrer la discrimination visant les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers et bispirituelles. En criminalisant ces pratiques, nous défendons les droits fondamentaux de la personne et donnons à toute la population canadienne la chance de vivre une vie authentique. »

L'honorable Marci Ien, C.P., députée
Ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse

Faits en bref

Produits connexes

Liens connexes

Restez branchés

SOURCE Department of Justice Canada



Communiqué envoyé le et diffusé par :