VAL-D'OR, QC, le 28 sept. 2021 /CNW Telbec/ - C'est avec fierté que l'Institut national des mines (INMQ) lance une des plus importantes publications depuis sa création avec cette recherche intitulée « Diagnostic numérique 4.0 d'un programme d'études ou de formation ». En plus d'avoir été validée sur deux programmes d'études menant au secteur minier, cette recherche offre l'opportunité de découvrir un tout nouvel outil permettant de mesurer l'intégration du numérique dans des programmes des trois ordres d'enseignement au Québec.
Rappelons que c'est au printemps 2020 que l'INMQ a élaboré ce nouvel outil qui mesure l'intégration du numérique dans les programmes d'études et de formation. Par la suite, cet outil a été validé sur deux programmes d'études à l'automne 2020, soit le DEP en Conduite de machinerie lourde en voirie forestière et le DEC en Technologie minérale.
La 4e révolution industrielle : un impact réel sur les programmes de formation au Québec
Les conséquences de la 4e révolution industrielle ont récemment été accentuées par la crise sanitaire. Cette dernière a contribué à lever les barrières technologiques et culturelles en provoquant et en accélérant l'intégration, l'adoption et l'appropriation des outils numériques et des technologies émergentes. Qu'en est-il des programmes en Éducation? Optant pour une approche holistique, cette recherche fait la démonstration que plusieurs axes doivent être étudiés dans l'analyse d'un programme d'études. « Les entreprises connaissent bien l'audit 4.0 qui fait un état des lieux de l'organisation à l'ère du numérique. Cependant, c'est tout à fait nouveau dans le domaine de l'Éducation. Ainsi, la force de cet outil réside dans sa volonté d'analyser non seulement le programme d'études, mais également ce qui l'englobe comme la pédagogie, les compétences, les outils utilisés et le leadership. À notre connaissance, c'est une première en Éducation! », a révélé la présidente-directrice générale par intérim de l'Institut national des mines, Mme Sarah Tremblay.
Des établissements d'enseignement et un personnel enseignant favorable au perfectionnement
C'est près de dix établissements d'enseignement de partout au Québec qui ont participé à cette étude. Il s'agit des centres de formation professionnelle de la Baie-James, de Mont-Laurier, d'Harricana, de l'Estuaire (pavillon Forestville), du Pays-des-Bleuets et l'école forestière de La Tuque ainsi que des cégeps de l'Abitibi-Témiscamingue, de Sept-Îles et de Thetford. C'est grâce à leur participation que cette recherche a été menée à bon terme, et ce, même en pleine pandémie.
Principaux constats de la recherche :
En analysant un programme d'études, il en ressort que le développement des compétences numériques de la future main-d'oeuvre est nécessaire pour les personnes apprenantes, mais également pour les différentes catégories de personnel des établissements d'enseignement du Québec. De plus, la recherche nous démontre que le personnel est favorable à l'utilisation des ressources technologiques et est prêt à être formé pour développer ou perfectionner ses compétences numériques. Sans compter la volonté, tant des directions que du personnel enseignant, d'introduire des concepts de l'industrie 4.0 aux programmes d'études lors de leur révision. Cette recherche, de plus de 70 pages, se conclut avec quatre principaux constats :
Réalisant son mandat de rôle-conseil auprès des ministres de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, respectivement M. Jean-François Roberge et Mme Danielle McCann, l'Institut national des mines répond aux besoins d'une industrie en pleine transformation numérique en analysant et en proposant une offre de formation tenant compte du contexte technologique dans lequel évolue toutes les industries, notamment celles du secteur minier. Un avis au ministre portant sur ce sujet sera d'ailleurs diffusé prochainement.
Il est possible de consulter la publication « Diagnostic numérique 4.0 d'un programme d'études ou de formation » sur le site Web de l'Institut national des mines.
L'Institut national des mines a pour mission de soutenir le gouvernement dans l'exercice de sa responsabilité en matière d'éducation dans le secteur minier. Il a notamment pour mandat de maximiser la capacité de formation de la main-d'oeuvre, en optimisant les moyens disponibles et en les utilisant selon une vision concertée de tous les acteurs du secteur minier.
SOURCE Institut national des mines
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