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Association canadienne du vapotage : Les organismes de santé canadiens ont abandonné les stratégies progressistes de réduction des méfaits des autres pays du Commonwealth


BEAMSVILLE, Ontario, 09 sept. 2021 (GLOBE NEWSWIRE) -- Alors que Santé Canada a reconnu que le vapotage est moins nocif que le tabagisme, les organismes de santé canadiens ont semé la confusion dans l'esprit des Canadiens avec des campagnes contraires au message de réduction des méfaits de leurs homologues internationaux. Le Royaume-Uni a soutenu sans relâche le vapotage en tant qu'outil de réduction des méfaits du tabagisme, publiant souvent des communiqués de presse pour rassurer le public sur l'innocuité du vapotage en raison des perceptions erronées causées par les organisations de santé et les médias nord-américains. Depuis le déclenchement des élections, 2 500 Canadiens sont morts de maladies liées au tabagisme. L'Association canadienne du vapotage met en garde le gouvernement du Canada : si les restrictions sur les arômes sont maintenues, il y aura une augmentation correspondante du tabagisme, suivie d'une lente diminution du taux de tabagisme.

Il n'est pas étonnant que les Canadiens soient confus quant aux risques et à l'efficacité des produits de vapotage, étant donné que les avis des organismes de santé de chaque pays varient énormément. Par exemple, l'Association pulmonaire du Canada déclare : " Si vous fumez et que vous utilisez le vapotage pour cesser de fumer, sachez qu'il n'y a pas de preuves significatives qui suggèrent que le vapotage est un soutien efficace pour cesser de fumer. Notre recommandation est la suivante : ne vapotez pas", tandis que la British Lung Association déclare : "Les e-cigarettes sont un outil important pour réduire le nombre de fumeurs actifs, mais elles ne doivent pas être considérées comme un remplacement à long terme de la cigarette, ni comme une alternative sans danger à l'abandon du tabac".

En comparant les conseils de chacun des groupes de santé les plus importants du Canada et du Royaume-Uni, on constate que le Royaume-Uni conseille le vapotage n'est pas sans risque, mais que le vapotage est nettement moins dangereux que le tabagisme, tandis que les groupes canadiens recommandent d'être extrêmement prudent ou de ne pas fumer du tout. Bien que Santé Canada affirme que le vapotage est moins nocif que le tabagisme, des groupes tels que Médecins pour un Canada sans fumée (MSTF), qui sont financés par le gouvernement canadien, continuent de faire intentionnellement l'amalgame entre le vapotage de la nicotine et le tabac. Cela soulève plusieurs questions, dont la principale est de savoir comment il peut y avoir une telle discordance entre des pays similaires et quelle est la politique du pays qui a été la plus bénéfique pour la santé publique ?

Le Public Health England (PHE) continue de réaffirmer son évaluation selon laquelle le vapotage est au moins 95 % moins nocif que le tabagisme. Au cours des dernières années, la politique britannique de lutte contre le tabagisme a mis l'accent sur la réduction des méfaits. En plus des campagnes publicitaires gouvernementales à grande échelle encourageant les fumeurs à passer au vapotage, le Royaume-Uni a mis en place un programme d'essai qui distribue un kit de démarrage de vapotage aux fumeurs admis dans les services d'urgence. On trouve également des boutiques de vapotage dans de nombreux hôpitaux du pays. Ces programmes, combinés à un message unanime de toutes les organisations de santé sur les avantages du vapotage pour les fumeurs, ont contribué à préparer le terrain pour que le Royaume-Uni devienne non-fumeur d'ici 2030. Un récent communiqué du PHE indique que "les e-cigarettes sont actuellement l'aide antitabac la plus populaire en Angleterre, avec environ 2,5 millions d'utilisateurs. Plus de la moitié (51%) ont arrêté de fumer complètement et sur les 45% qui fument encore, la moitié disent qu'ils vapotent pour arrêter de fumer. Le nombre de personnes qui ont arrêté de fumer et de vapoter s'élève à 770 000."

Entre-temps, la Nouvelle-Zélande a récemment mis en oeuvre une politique qui s'aligne sur la position du Royaume-Uni en matière de réduction des méfaits. La nouvelle politique a été conçue pour trouver un équilibre sur le vapotage, en garantissant l'accès des fumeurs aux produits de vapotage, tout en maintenant une forte protection des jeunes. Bien que la politique ait été récemment mise en oeuvre pour renforcer la protection des jeunes et garantir des normes de sécurité des produits, la position de la Nouvelle-Zélande en matière de réduction des méfaits liés au vapotage n'est pas nouvelle. La Nouvelle-Zélande soutient le vapotage pour les fumeurs depuis 2017, le ministère de la Santé déclarant : "Le vapotage a le potentiel d'aider les gens à arrêter de fumer et de contribuer à l'objectif néo-zélandais Smokefree 2025." Grâce à sa politique axée sur la réduction des méfaits, la Nouvelle-Zélande est en passe, comme le Royaume-Uni, d'éliminer le tabagisme au cours de la décennie.

Le contraste est frappant avec la proposition de politique régressive actuelle du Canada visant à interdire les arômes, dont le ministère reconnaît que l'une des conséquences sera une augmentation du tabagisme. Il convient également de noter que le Canada est en retard sur son objectif de réduction de la prévalence du tabagisme, qui est de moins de 5 % d'ici 2035. Bien que, jusqu'à la récente proposition de restreindre les arômes, le Canada disposait d'une des réglementations les plus progressistes au monde en matière de vapotage, les messages contradictoires adressés aux fumeurs par des organismes de santé financés par le gouvernement, tels que PSFC et Action on Smoking and Health (ASH), ont probablement joué un rôle important dans le ralentissement de l'adoption du vapotage par les fumeurs.

"La désinformation continue et les demi-vérités perpétrées par des organisations comme Médecins pour un Canada sans fumée tuent les fumeurs. En continuant à faire l'amalgame entre le vapotage et le tabac et en niant systématiquement les données scientifiques sur le vapotage par ces groupes de santé, le Canada a pris du retard par rapport aux autres pays du Commonwealth.

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Darryl Tempest, Executive Director
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