VAL-D'OR, QC, le 8 juin 2021 /CNW Telbec/ - L'Institut national des mines (INMQ) lance un tout nouveau rapport. Intitulé « Portrait de la cybersécurité dans les programmes de formation professionnelle et les programmes d'études collégiales menant à l'exercice d'un métier ou d'une profession dans le secteur minier au Québec », ce rapport reflète les préoccupations d'une société où la numérisation accrue des outils de travail ainsi que la connectivité croissante des équipements, notamment industriels, nécessitent l'acquisition de compétences en cybersécurité. Depuis déjà quelques années, ce type de compétences du 21e siècle figure dans les tendances observées par la veille informationnelle de l'Institut national des mines.
L'importance d'améliorer les compétences en cybersécurité
Dans son rapport, l'INMQ révèle que l'amélioration des compétences en cybersécurité de la main-d'oeuvre minière au Québec est un impératif et que, par conséquent, il est opportun d'avoir une réflexion quant à la place devant être accordée à la cybersécurité dans les programmes de formation minière du Québec. Basée sur l'analyse des compétences liées à la famille « Protéger » découlant de la publication « Le Cadre de référence des compétences à l'ère numérique », cette étude a atteint son objectif de mieux connaître la place accordée à la cybersécurité dans les programmes de formation minière les plus recherchés au Québec ainsi que la perception des établissements d'enseignement qui offrent ces formations à l'égard de la cybersécurité en formation minière. La recherche a évalué trois compétences précises :
Les établissements d'enseignement favorables à l'inclusion d'une compétence en cybersécurité
Dix établissements d'enseignement du Québec ont participé à cette étude. Il s'agit des cégeps de l'Abitibi-Témiscamingue, de Baie-Comeau, de Sept-Îles et de Thetford ainsi que des centres de formation professionnelle de la Baie-James, de l'Estuaire, Harricana, Lac-Abitibi, Val-d'Or et de Sept-Îles.
Ainsi, cette recherche s'est effectuée dans six programmes de formation minière, soit les plus recherchés au Québec selon l'Estimation des besoins de main-d'oeuvre du secteur minier au Québec 2019-2023 avec tendances 2028. Voici un récapitulatif de ces programmes de formation ou d'études:
Autres constats de la recherche
L'étude présente également d'autres constats :
« Ce type d'études démontre bien l'avant-gardisme dont fait preuve l'Institut national des mines dans son rôle-conseil auprès des ministres de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, respectivement M. Jean-François Roberge et Mme Danielle McCann. Le développement et le rehaussement des compétences nécessaires pour évoluer dans une industrie en pleine transformation numérique demandent de réfléchir les programmes de formation ou d'études en tenant compte de cette nouvelle réalité. C'est en travaillant en concertation que nous pourrons y parvenir tous ensemble », a conclu M. Jean-François Pressé, président-directeur général de l'Institut national des mines.
Il est possible de consulter la publication « Portrait de la cybersécurité dans les programmes de formation professionnelle et les programmes d'études collégiales menant à l'exercice d'un métier ou d'une profession dans le secteur minier au Québec » sur le site Web de l'Institut national des mines.
L'Institut national des mines a pour mission de soutenir le gouvernement dans l'exercice de sa responsabilité en matière d'éducation dans le secteur minier. Il a notamment pour mandat de maximiser la capacité de formation de la main-d'oeuvre, en optimisant les moyens disponibles et en les utilisant selon une vision concertée de tous les acteurs du secteur minier.
SOURCE Institut national des mines
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