Le Lézard
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La réduction des droits américains sur le bois d'oeuvre canadien est une excellente première étape, mais le différend sur le bois d'oeuvre doit cesser, affirme le Syndicat des Métallos


Le Syndicat des Métallos se félicite de l'annonce du département du Commerce des États-Unis concernant la réduction des droits de douane sur certains produits du bois d'oeuvre canadien, mais le syndicat soutient que la résolution du différend sur le bois d'oeuvre doit être une priorité au Canada.

« Les 14 000 membres de notre syndicat qui travaillent dans notre industrie forestière au Canada ont subi des licenciements et des fermetures d'usines au cours des dernières années en raison des droits de douane, conséquence du différend non résolu avec les États-Unis sur le bois d'oeuvre », a affirmé Ken Neumann, directeur national du Syndicat des Métallos.

« C'est 4,6 milliards de dollars de droits de douane qui sont laissés à la frontière, alors que les fournisseurs de bois d'oeuvre provenant principalement de pays européens ont un accès illimité au marché américain qui était auparavant accessible aux producteurs canadiens », a déclaré Ken Neumann.

« Ce différend est le résultat d'un travail inachevé de l'Accord-Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) conclu l'année dernière. Il faut mettre un terme à cette situation si nous voulons que l'industrie forestière canadienne soit durable à l'avenir. Plus de 600 municipalités canadiennes dépendent de la foresterie. Celle-ci fait partie de notre histoire économique et, en tant que ressource durable, elle doit être intégrée à notre avenir économique ».

Le président du Conseil du bois du Syndicat des Métallos, Jeff Bromley, a ajouté que le syndicat poursuit sa campagne de pression auprès du gouvernement fédéral et des députés fédéraux afin de mettre un terme à la saisie des droits de douane, qui a entraîné des milliers de pertes d'emplois et une diminution des exportations de plus de 6,7 milliards de pied-planches de bois depuis l'institution des droits en 2017.

« La campagne du syndicat demande que soit élaborée une stratégie qui, outre la conclusion d'un nouvel accord avec les États-Unis, devrait fournir des garanties de prêts aux entreprises forestières en difficulté, équivalant à 75 % du montant qu'elles ont payé en droits », a déclaré Jeff Bromley.

« Beaucoup de petites usines souffrent d'un faible flux de trésorerie », a ajouté Ken Neumann. « Dans le même temps, les garanties de prêts doivent aussi être directement liées à la création d'emplois au Canada. Il n'est pas possible que les grandes entreprises puissent disposer de fonds pour les investir ensuite dans leurs activités aux États-Unis. Il est nécessaire d'établir des conditions très précises ».

Pour de plus amples informations sur la campagne des Métallos, notamment des réformes permanentes de l'accès à l'assurance-emploi pour les travailleurs forestiers, veuillez consulter le site à www.laforetonenvit.ca.

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