SAINT-HYACINTHE, QC, le 17 mars 2020 /CNW Telbec/ - La CNESST rend aujourd'hui publiques les conclusions de son enquête sur l'accident du travail ayant coûté la vie à M. Charles-Antoine Bellefleur, travailleur pour l'entreprise Broyage Mobile Estrie inc., le 1er octobre 2019, à Saint-Hyacinthe.
Chronologie de l'accident
Le jour de l'accident, M. Bellefleur se trouvait sur un terrain de la rue Picard à Saint-Hyacinthe et s'affairait à broyer des souches d'arbres. Pour ce faire, il plaçait les souches dans un broyeur mobile à l'aide d'une pelle hydraulique. Au cours de la journée, il a effectué une intervention sur le convoyeur arrière du broyeur qui achemine les souches broyées vers un amas au sol. C'est alors qu'il a introduit le haut de son corps entre les deux brins de la courroie du convoyeur qui n'était pas en fonction à ce moment. Pendant cette intervention, il a actionné involontairement la télécommande qui remet en marche le convoyeur, ce qui l'a alors entraîné dans le mécanisme en le coinçant mortellement. Les secours ont été appelés sur les lieux et M. Bellefleur a été transporté au centre hospitalier, où son décès a été constaté.
Causes de l'accident
L'enquête a permis à la CNESST de retenir deux causes pour expliquer l'accident :
À la suite de l'accident, la CNESST a exigé de l'employeur, Broyage Mobile Estrie inc., qu'il sécurise de façon permanente le convoyeur arrière du broyeur. L'employeur s'est conformé à cette exigence et une procédure de contrôle des énergies a été mise en place.
Comment éviter un tel accident
Pour prévenir les accidents liés à l'accès aux pièces en mouvement, des solutions existent, notamment :
Par la loi, l'employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer la sécurité et l'intégrité physique de ses travailleurs. Il a également l'obligation de s'assurer que l'organisation du travail ainsi que les équipements, les méthodes et les techniques pour l'accomplir sont sécuritaires.
Les travailleurs doivent faire équipe avec l'employeur pour repérer les dangers et mettre en place les moyens pour les éliminer ou les contrôler.
Suivi de l'enquête
La CNESST transmettra les conclusions de son enquête aux associations suivantes afin que leurs membres en soient informés : Prévibois, Association de la construction du Québec (ACQ), Association patronale des entreprises en construction du Québec (APECQ), Association des entrepreneurs en construction du Québec (AECQ), Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ) et Association des propriétaires de machinerie lourde du Québec (APMLQ).
Liens utiles
Rapport d'enquête : http://www.centredoc.cnesst.gouv.qc.ca/pdf/Enquete/ed004254.pdf
Photo (libre de droits) | Source : bit.ly/391W3TH
Animation (libre de droits) : http://www.centredoc.cnesst.gouv.qc.ca/pdf/Enquete/ad004254.mp4
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Source : | Héloïse Bernier-Leduc, responsable des communications |
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SOURCE Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail
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