Résultats de la Banque HSBC Canada pour l'exercice 2019 et le quatrième trimestre de 2019

Forte croissance des produits de tous les secteurs d'activité au quatrième trimestre, croissance annulée par la normalisation continue des pertes de crédit

VANCOUVER, le 17 févr. 2020 /CNW/ -

Performance financière¹

Total du résultat d'exploitation : 561 M$ pour le trimestre et 2,2 G$ pour l'exercice clos le 31 décembre 2019, en baisse de 4 M$, ou 0,7 %, et de 79 M$, ou 3,5 %, respectivement. La mise sur pied du groupe ServCo² aux fins de la gestion des services partagés a fait baisser les autres produits d'exploitation de 17 M$ pour le trimestre et de 67 M$ pour l'exercice. Le recul du résultat d'exploitation à cause des activités de gestion du bilan et la contraction des profits réalisés à la cession de placements financiers ont également contribué aux baisses précitées. Pour le trimestre, les diminutions ont été compensées en partie par la forte hausse du résultat d'exploitation de nos secteurs d'activité mondiaux. Pour l'exercice, elles ont été annulées en partie par l'amélioration du résultat d'exploitation des secteurs des services aux entreprises et des services bancaires de détail et gestion de patrimoine.

Pertes de crédit attendues : Charges de 33 M$ pour le trimestre et de 78 M$ pour l'exercice, comparativement à une charge de 19 M$ et à une reprise de 27 M$, respectivement, un an plus tôt.

Charges d'exploitation : Diminutions de 9 M$, ou 2,8 %, pour le trimestre et de 9 M$, ou 0,7 %, pour l'exercice, ce qui a découlé du recul des charges par suite de la mise sur pied du groupe ServCo². Ce facteur a été atténué par la poursuite de nos investissements dans les ressources humaines, les initiatives d'efficience et la technologie en vue d'assurer la croissance de nos secteurs d'activité.

Bénéfice avant la charge d'impôt sur le résultat : Baisses de 9 M$, ou 4,1 %, pour le trimestre et de 175 M$, ou 18 %, pour l'exercice. Ces baisses reflètent la normalisation continue des pertes de crédit dans l'exercice à l'étude ainsi que le repli du résultat à cause des activités de gestion du bilan et la poursuite des investissements dans notre croissance. Ces facteurs ont été compensés en partie par l'amélioration du résultat d'exploitation de tous nos secteurs d'activité mondiaux pour le trimestre et des secteurs des services aux entreprises et des services bancaires de détail et gestion de patrimoine pour l'exercice.

En guise de commentaire sur les résultats, Sandra Stuart, présidente et chef de la direction de la Banque HSBC Canada, a fait la déclaration suivante :

« Ayant récemment parachevé notre plan stratégique triennal, nous sommes très fiers de ce que nous avons accompli. Nos stratégies visant la croissance de nos revenus et de notre part du marché ainsi que le recrutement de nouveaux clients ont donné d'excellents résultats au cours des trois dernières années. Nous terminons notre cycle de planification stratégique en bien meilleure position que lorsque nous l'avons entrepris puisque nous avons atteint nos objectifs financiers ainsi que ceux concernant l'efficience et la croissance. Notre apport au bénéfice du Groupe demeure l'un des plus importants.

Les abréviations « M$ » et « G$ » signifient millions et milliards de dollars canadiens, respectivement.

L'année 2019 aura été marquée par des incertitudes sur le plan des politiques commerciales, le ralentissement de l'essor du PIB et des taux d'intérêt toujours faibles. Quoi qu'il en soit, nos actifs et nos dépôts ont augmenté, le résultat d'exploitation de deux de nos trois secteurs d'activité a progressé et il n'a que légèrement fléchi dans le cas du troisième. Même s'il a diminué en regard de 2018, le bénéfice avant la charge d'impôt sur le résultat, soit 816 M$, a été solide et conforme à nos attentes. La normalisation de l'environnement de crédit, les investissements du secteur des services bancaires de détail et gestion de patrimoine et les charges de restructuration ont certes affaibli le résultat net, mais ce, de la manière prévue. »

Principales mesures financières au 31 décembre 2019 et pour l'exercice clos à cette date :

• Total de l'actif : 106,6 G$ (103,4 G$ au 31 décembre 2018)
• Ratio des capitaux propres ordinaires de catégorie 1 : 11,3 % (11,3 % au 31 décembre 2018)
• Ratio du capital de catégorie 1 : 13,9 % (13,4 % au 31 décembre 2018)
• Ratio du capital total : 16,4 % (16,0 % au 31 décembre 2018)
• Rendement des capitaux propres moyens attribuables à l'actionnaire ordinaire¹ : 11,3 % (14,5 % pour 2018)

Les abréviations « M$ » et « G$ » signifient millions et milliards de dollars canadiens, respectivement.

Analyse des résultats financiers consolidés du trimestre et de l'exercice clos le 31 décembre 2019¹

Les produits d'intérêts nets se sont chiffrés à 313 M$ pour le trimestre, ayant reculé de 22 M$, ou 6,6 %, en regard du trimestre correspondant de 2018. Pour l'exercice, ils ont été de 1 268 M$, ce qui signale un recul de 24 M$, ou 1,9 %. Les baisses enregistrées au cours du trimestre et de l'exercice ont découlé de la hausse des charges engagées pour financer la croissance des soldes des prêts ainsi que du recul de l'apport des activités de gestion du bilan.

Les produits de commissions nets du trimestre se sont chiffrés à 179 M$, ce qui représente une hausse de 15 M$, ou 9,1 %, en regard d'il y a un an. Pour l'exercice, ils se sont établis à 677 M$, ayant progressé de 4 M$, ou 0,6 %. La hausse enregistrée au trimestre a découlé de l'augmentation des commissions de prise ferme du secteur des services bancaires internationaux et marchés et de la progression des fonds sous gestion de celui des services bancaires de détail et gestion de patrimoine. De plus, l'accroissement des commissions tirées des facilités de crédit sous l'effet de l'élargissement des volumes d'acceptations bancaires a également favorisé la hausse. Pour l'exercice, outre l'essor de ces commissions, la progression des produits nets tirés des cartes et des fonds sous gestion a aussi influé positivement sur les produits de commissions nets. Ces facteurs ont été atténués par l'augmentation des charges de commissions en raison des frais de compensation et des coûts associés aux activités de courtage ainsi que par la baisse des produits tirés des commissions de prise ferme.

Les produits nets tirés des instruments financiers détenus à des fins de transaction du trimestre se sont chiffrés à 48 M$, ayant bondi de 22 M$, ou 85 %, sur un an, ce qui a résulté surtout de l'intensification des activités de négociation. Des ajustements favorables de la juste valeur liés au financement, alliés aux évaluations de crédit positives qu'a permises le resserrement des écarts de crédit ont également soutenu cette augmentation.

Pour l'exercice, les produits nets tirés des instruments financiers détenus à des fins de transaction se sont établis à 165 M$, en hausse de 29 M$, ou 21 %, grâce à l'intensification des activités de négociation, à une progression des produits d'intérêts nets sur ces activités en raison de la composition des produits, aux activités de gestion du bilan et à des évaluations de crédit favorables en raison du resserrement des écarts de crédit.

Les autres éléments de produits ont été de 21 M$ pour le trimestre, ce qui signale une diminution de 19 M$, ou 48 %, par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. Pour l'exercice, les autres éléments de produits ont été de 75 M$, ayant diminué de 88 M$, ou 54 %. Les baisses enregistrées pour le trimestre et pour l'exercice ont découlé du repli des autres produits d'exploitation en lien avec la mise en place du groupe ServCo². Ce facteur a mené à une réduction des autres produits d'exploitation et à une baisse connexe des charges d'exploitation. La diminution des profits réalisés à la cession de placements financiers a aussi fait reculer les autres éléments de produits.

La variation des pertes de crédit attendues pour le trimestre a consisté en une charge de 33 M$, comparativement à une charge de 19 M$ pour la période correspondante de l'exercice précédent. La charge enregistrée pour le trimestre à l'étude s'explique par les pertes de valeur liées à des prêts non productifs de comptes du secteur du commerce de gros et de détail ainsi que par l'incidence de l'évolution des variables macroéconomiques sur les prêts productifs. La charge de 19 M$ du trimestre correspondant de 2018 reflétait surtout une série de faibles charges imputées au portefeuille de prêts de gros non productifs.

Pour l'exercice, la variation des pertes de crédit attendues a représenté une charge de 78 M$, comparativement à une reprise sur pertes de crédit attendues en 2018. La charge inscrite en 2019 a résulté surtout des pertes de valeur liées aux prêts non productifs de comptes des secteurs du commerce de gros et de détail, de l'extraction minière et de l'agriculture. La normalisation continue des pertes de crédit en raison surtout d'un changement des prévisions économiques en regard d'un an plus tôt a également alourdi la charge. Ce facteur a été compensé en partie par des reprises sur provisions au premier trimestre en lien avec certains clients du secteur des services énergétiques. La reprise de 27 M$ en 2018 avait découlé des facteurs économiques de cette période, lesquels indiquaient une amélioration de la qualité du crédit du portefeuille de prêts non productifs, et ce, plus particulièrement de ceux du secteur des services énergétiques.

Le total des charges d'exploitation s'est établi à 315 M$ pour le trimestre, affichant une baisse de 9 M$, ou 2,8 %, en regard d'un an plus tôt. Pour l'exercice, le total des charges d'exploitation a été de 1 291 M$, ayant diminué de 9 M$, ou 0,7 %. Les baisses ont résulté d'une réduction des charges par suite de la mise en place du groupe ServCo², réduction qui a été contrebalancée par la poursuite de nos investissements stratégiques dans les ressources humaines, les initiatives d'efficience et la technologie afin d'assurer la croissance de nos secteurs d'activité et de faire en sorte qu'il soit encore plus facile pour nos clients de traiter avec nous.

En ce qui concerne la charge d'impôt sur le résultat, le taux d'imposition effectif pour le trimestre a été de 25,9 %, comparativement à 29,4 % pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Le taux d'imposition effectif pour l'exercice a été de 27,0 %, contre 27,6 % pour 2018. Les variations enregistrées pour le trimestre et pour l'exercice à l'étude ont découlé du fait que des passifs d'impôt supplémentaires avaient été constatés un an plus tôt.

Évolution de la situation financière

Actif

Le total de l'actif s'élevait à 106,6 G$ au 31 décembre 2019, en hausse de 3,2 G$, ou 3,1 %, par rapport à ce qu'il était au 31 décembre 2018. Cette augmentation s'explique principalement par la forte croissance des prêts et avances, au montant de 4,7 G$, qui a découlé de l'essor des soldes des prêts du secteur des services aux entreprises et de la progression des prêts hypothécaires résidentiels de celui des services bancaires de détail et gestion de patrimoine. Ces hausses ont été atténuées par une diminution de 1,2 G$ des dérivés qu'ont causée les fluctuations des marchés du change et des taux d'intérêt.

Passif

Le total du passif s'établissait à 100,5 G$ au 31 décembre 2019, en hausse de 2,7 G$, ou 2,7 %, par rapport à celui au 31 décembre 2018. Les comptes des clients ont augmenté de 3,1 G$ en raison de la progression des dépôts des secteurs des services bancaires de détail et gestion de patrimoine et des services aux entreprises. L'accroissement des soldes des comptes de règlement à cause du calendrier des activités visant à faciliter les opérations des clients est l'un des facteurs à l'origine de la hausse de 1,5 G$ des autres passifs.

Ces augmentations ont été annulées en partie par une baisse de 1,1 G$ des mises en pension à des fins autres que de transaction en lien avec le repli des volumes des mises en pension et les activités de gestion du bilan. De plus, les variations de l'évaluation à la valeur de marché par suite des fluctuations des marchés du change et des taux d'intérêt ont fait reculer les dérivés de 1,1 G$.

Capitaux propres

Le total des capitaux propres s'établissait à 6,1 G$ au 31 décembre 2019, pour une progression de 0,5 G$, ou 9,4 %, par rapport à celui au 31 décembre 2018. Cette progression représente le bénéfice après impôt de 0,6 G$ qui a été généré au cours de la période, les profits de 0,1 G$ qui ont été constatés au titre des actifs financiers à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global et des couvertures des flux de trésorerie ainsi que le montant de 0,3 G$ qui a été tiré de l'émission d'actions privilégiées. La hausse enregistrée a été contrebalancée par les dividendes de 0,5 G$ qui ont été déclarés durant la période.

Dividendes

Dividendes déclarés en 2019

Au cours de l'exercice, la banque a déclaré et versé des dividendes d'un montant de 430 M$ sur ses actions ordinaires, ce qui représente 380 M$ de moins que dans l'exercice précédent (dividendes qui avaient compris un dividende spécial de 400 M$), ainsi que des dividendes d'un montant de 40 M$ sur ses actions privilégiées de catégorie 1, toutes séries confondues, pour une hausse de 3 M$ par rapport à l'exercice précédent.

Dividendes déclarés en 2020

Le 13 février 2020, la banque a déclaré, pour le premier trimestre de 2020, des dividendes trimestriels réguliers sur toutes ses séries d'actions privilégiées de catégorie 1, dividendes qui seront versés, conformément à leurs modalités et de la façon habituelle, le 31 mars 2020 ou le premier jour ouvrable suivant, à l'actionnaire inscrit le 15 mars 2020.

Le 13 février 2020, la banque a également déclaré, pour l'exercice clos le 31 décembre 2019, un dividende final de 160 M$ sur ses actions ordinaires, dividende qui sera versé au plus tard le 30 mars 2020, à l'actionnaire inscrit le 13 février 2020.

Puisque les dividendes trimestriels sur les actions privilégiées pour le premier trimestre de 2020 et le dividende final sur les actions ordinaires pour 2019 ont été déclarés après le 31 décembre 2019, leur montant n'a pas été inscrit au passif du bilan de la banque.

Résultats des secteurs d'activité pour le trimestre et l'exercice clos le 31 décembre 2019¹

Services aux entreprises

Le total du résultat d'exploitation s'est établi à 252 M$ pour le trimestre, ayant augmenté de 5 M$, ou 2 %, sur un an. Pour l'exercice, il s'est situé à 991 M$, ce qui signifie une amélioration de 37 M$, ou 3,9 %, en regard d'un an plus tôt. La plupart des segments et produits du secteur ont affiché une progression, et ce, tant au chapitre des produits d'intérêts nets que des produits de commissions et en parallèle avec l'exécution de notre plan stratégique.

Nous avons continué d'investir dans des initiatives pouvant favoriser notre croissance ainsi que dans la technologie numérique. Ces investissements témoignent des efforts que nous déployons pour faire passer notre clientèle en premier, efforts dont nous récoltons les fruits, les soldes des prêts ayant progressé et les revenus ayant affiché une hausse dans les deux chiffres dans bon nombre de régions et de corridors. Notre service Commerce international et financement des comptes clients a obtenu le titre de chef de file du marché et meilleure banque pour la qualité du service de financement du commerce international au Canada et notre Service mondial de gestion des liquidités et de la trésorerie a été voté le meilleur gestionnaire de la trésorerie de sociétés à l'échelle internationale et nationale dans le cadre des sondages que le magazine Euromoney a effectués concernant le financement du commerce international et la gestion de la trésorerie. Nos efforts ont également fait en sorte que les résultats de notre sondage auprès des clients se sont améliorés puisque le pourcentage des clients internationaux qui ont attribué à notre processus d'ouverture de compte la cote « excellent » a affiché une hausse dans les deux chiffres depuis décembre 2018.

Pour le trimestre, le bénéfice avant la charge d'impôt sur le résultat s'est dégagé à 125 M$, ce qui traduit une baisse de 16 M$, ou 11 %, sur un an. Pour l'exercice, il a été de 539 M$, ayant reculé de 50 M$, ou 8,5 %, en regard de 2018. Ces reculs ont découlé essentiellement des hausses des charges au titre des pertes de crédit attendues de 15 M$ pour le trimestre et de 85 M$ pour l'exercice, ce qui provient surtout des pertes de valeur constatées à l'égard de certains comptes du portefeuille de prêts non productifs ainsi que de la hausse des provisions générales en raison de l'évolution des variables macroéconomiques tout au long de l'exercice. En comparaison, dans l'exercice précédent, une reprise avait été constatée en raison des facteurs économiques à ce moment. Les charges d'exploitation ont augmenté quelque peu sous l'effet d'investissements ciblés dans les services de première ligne et la technologie, investissements visant à stimuler la croissance des activités, ce qui a été atténué par une gestion prudente des coûts et la hausse du résultat d'exploitation, tel qu'il est indiqué ci-dessus.

Services bancaires internationaux et marchés

Le total du résultat d'exploitation a été de 93 M$ pour le trimestre, ce qui représente une amélioration de 19 M$, ou 26 %, comparativement au trimestre correspondant de l'exercice précédent. La hausse est essentiellement attribuable aux résultats favorables des activités de négociation de produits de taux, à l'intensification des activités sur les marchés des capitaux d'emprunt et des services-conseils ainsi qu'à des ajustements de la juste valeur liés au financement. Pour l'exercice, le total du résultat d'exploitation s'est dégagé à 327 M$, ayant fléchi de 4 M$, ou 1,2 %, à cause du ralentissement des activités sur les marchés des capitaux d'emprunt et des capitaux propres et du repli des revenus tirés de la négociation et de la vente de produits de taux.

Nous continuons de tirer parti du réseau mondial du Groupe afin d'offrir des produits et des solutions répondant aux besoins de nos clients mondiaux.

Pour le trimestre à l'étude, le bénéfice avant la charge d'impôt sur le résultat s'est chiffré à 58 M$, ayant monté de 18 M$, ou 45 %, sur un an, ce qui a résulté principalement de la forte croissance des produits durant la période. Pour l'exercice, il a été de 159 M$, s'étant comprimé de 21 M$, ou 12 %, à cause de charges au titre des pertes de crédit attendues plus élevées que celles prévues, de l'augmentation des coûts de rationalisation et d'une légère baisse des produits.

Services bancaires de détail et gestion de patrimoine

Le total du résultat d'exploitation a été de 195 M$ pour le trimestre, ce qui signale une amélioration de 10 M$, ou 5,4 %, en regard du trimestre correspondant de 2018. Pour l'exercice, il s'est chiffré à 762 M$, en hausse de 25 M$, ou 3,4 %, en raison de l'augmentation des produits d'intérêts nets et de la forte croissance du total du solde de la relation globale avec les clients² par suite des ventes nettes records⁴ qui ont été réalisées en 2019.

Nous avons poursuivi l'exécution de notre stratégie, offrant à tous les Canadiens une gamme complète et hautement concurrentielle de produits et de services bancaires afin de les aider à gérer leurs finances, à acheter leur habitation, à économiser et à investir en vue de l'avenir. Ce secteur offre aussi un volet international avec une vaste gamme de produits de placement mondiaux et d'autres services spécialisés. Soucieux de répondre aux besoins de nos clients, nous avons encore investi dans nos succursales et les technologies numériques, ce qui, conjugué à la compétitivité de nos produits, nous a aidés à élargir notre clientèle ainsi que le total du solde de la relation globale avec les clients². Grâce à nos initiatives, plus de 61 000 nouveaux clients se sont joints à ceux des services bancaires de détail et gestion de patrimoine au cours de l'exercice.

Le bénéfice avant la charge d'impôt sur le résultat pour le trimestre s'est situé à 25 M$, ayant progressé de 15 M$, ou 150 %, sur un an, ce qui a découlé de la forte hausse des produits enregistrée au trimestre à l'étude, du recul des charges au titre des pertes de crédit attendues et de la diminution des charges d'exploitation. Pour l'exercice à l'étude, le bénéfice avant la charge d'impôt sur le résultat a été de 58 M$, ce qui représente un repli de 13 M$, ou 18 %, lequel a découlé surtout de l'augmentation des charges d'exploitation par suite des investissements indiqués ci-dessus ainsi que de l'accroissement des charges au titre des pertes de crédit attendues. Ces baisses ont été annulées en partie par la hausse des produits qu'a permise l'augmentation marquée du total du solde de la relation globale avec les clients².

Centre général⁵

Le total du résultat d'exploitation du trimestre, s'est établi à 21 M$, s'étant replié de 38 M$, ou 64 %, sur un an et, pour l'exercice, il s'est situé à 105 M$, pour une contraction de 137 M$, ou 57 %. Les baisses enregistrées pour les deux périodes viennent essentiellement de la diminution des produits autres que d'intérêts en lien avec la mise en place du groupe ServCo³. Les baisses ont également découlé du repli des produits d'intérêts nets en raison des activités de gestion du bilan et du fléchissement des profits réalisés à la cession de placements financiers.

Les charges d'exploitation du trimestre ont été de 16 M$, ayant fléchi de 12 M$, ou 43 %, en regard du même trimestre un an plus tôt et, pour l'exercice à l'étude, elles se sont chiffrées à 45 M$, s'étant allégées de 46 M$, ou 51 %. Les baisses enregistrées au trimestre et dans l'exercice sont essentiellement liées à la mise en place du groupe ServCo³, ce qui a été atténué par les investissements dans nos fonctions de soutien.

Le bénéfice avant la charge d'impôt sur le résultat du trimestre s'est dégagé à 5 M$, en baisse de 26 M$, ou 84 %, en regard du trimestre correspondant de 2018. Pour l'exercice, il s'est situé à 60 M$, ce qui représente une diminution de 91 M$, ou 60 %, laquelle a résulté des variations indiquées ci-dessus.

Utilisation de mesures financières non conformes aux IFRS

Pour évaluer sa performance, la banque utilise notamment des mesures financières dérivées des résultats qu'elle publie. Or, ces mesures ne sont ni présentées dans les états financiers consolidés ni définies aux termes des IFRS. Elles sont considérées comme non conformes aux IFRS; il est donc improbable qu'elles soient comparables à des mesures semblables présentées par d'autres entreprises. Les mesures financières non conformes aux IFRS suivantes sont utilisées tout au long du présent document.

Le rendement des capitaux propres moyens attribuables à l'actionnaire ordinaire correspond au bénéfice attribuable à l'actionnaire ordinaire annualisé de la période divisé par la moyenne¹ des capitaux propres ordinaires.

Le rendement de la moyenne des actifs pondérés en fonction des risques correspond au bénéfice avant la charge d'impôt sur le résultat divisé par la moyenne¹ des actifs pondérés en fonction des risques.

Le levier d'exploitation/effet ciseau s'entend de l'écart entre le taux de variation des produits et celui des charges d'exploitation.

La marge d'intérêts nette désigne les produits d'intérêts nets exprimés en pourcentage annualisé de la moyenne¹ des actifs productifs d'intérêts.

La variation des pertes de crédit attendues en pourcentage de la moyenne du montant brut des prêts et avances et des acceptations s'entend de la variation des pertes de crédit attendues² annualisée et exprimée en pourcentage de la moyenne¹ du montant brut des prêts et avances à des clients et des engagements de clients en contrepartie d'acceptations.

La variation des pertes de crédit attendues sur les prêts et avances et les acceptations de stade 3 en pourcentage de la moyenne du montant brut des prêts et avances et des acceptations s'entend de la variation des pertes de crédit attendues² annualisée sur les actifs de stade 3 et exprimée en pourcentage de la moyenne¹ du montant brut des prêts et avances à des clients et des engagements de clients en contrepartie d'acceptations.

Le total de la correction de valeur pour pertes de crédit attendues de stade 3 en pourcentage du montant brut des prêts et avances et des acceptations de stade 3 s'entend du total de la correction de valeur pour pertes de crédit attendues² sur les prêts et avances à des clients et les acceptations de stade 3 exprimé en pourcentage des prêts et avances à des clients et des engagements de clients en contrepartie d'acceptations de stade 3.

Les sorties du bilan nettes en pourcentage de la moyenne des prêts et avances à des clients et des acceptations correspondent aux sorties du bilan nettes annualisées et exprimées en pourcentage de la moyenne¹ du montant net des prêts et avances à des clients et des engagements de clients en contrepartie d'acceptations.

La mesure financière supplémentaire qui suit, laquelle est établie à partir des chiffres calculés selon les IFRS, est utilisée tout au long du présent document.

Le ratio d'efficience correspond au total des charges d'exploitation exprimé en pourcentage du total du résultat d'exploitation.

Renseignements relatifs à la Banque HSBC Canada

La Banque HSBC Canada, filiale de HSBC Holdings plc, est le chef de file des banques internationales au pays. Nous aidons des entreprises et des particuliers partout au Canada à faire des affaires et à gérer leurs finances à l'échelle mondiale par l'entremise de trois secteurs d'activité mondiaux, soit les services aux entreprises, les services bancaires internationaux et marchés et les services bancaires de détail et gestion de patrimoine. Le siège social de HSBC Holdings plc, société mère du Groupe HSBC, est à Londres. HSBC sert des clients du monde entier à partir de ses bureaux répartis dans 64 pays et territoires en Europe, en Asie, dans les Amériques, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. HSBC est l'un des plus importants établissements de services bancaires et financiers au monde, ses actifs totalisant 2 715 G$ US au 31 décembre 2019.

Pour de plus amples renseignements, visitez le site www.hsbc.ca ou suivez-nous sur Twitter : @hsbc_ca ou sur Facebook : @HSBCCanada.

Mise en garde concernant les énoncés prospectifs

Le présent document renferme des informations prospectives, dont des énoncés concernant les activités et projets futurs de la banque. Ces énoncés se caractérisent par le fait qu'ils ne reposent pas strictement sur des données ou événements passés ou en cours. Des énoncés prospectifs renferment souvent des termes ou expressions comme « prévoir », « estimer », « s'attendre à », « projeter », « avoir l'intention de », « planifier » et « croire », ainsi que des mots ou expressions similaires qui sont employés pour décrire le rendement financier ou opérationnel à venir. De par leur nature même, ces énoncés nous obligent à poser plusieurs hypothèses et sont assujettis à divers risques et incertitudes qui leur sont inhérents et qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent sensiblement de ceux envisagés dans les énoncés prospectifs. Nous prions le lecteur de ne pas se fier indûment à ces énoncés puisque de nombreux facteurs de risque pourraient donner lieu à des résultats réels nettement différents des attentes exprimées par les énoncés. Dans le rapport de gestion figurant dans le Rapport et états financiers annuels 2019, la rubrique « Gestion des risques » décrit les principaux risques auxquels la banque est exposée, risques qui, s'ils ne sont pas gérés comme il se doit, pourraient influer grandement sur ses résultats financiers à venir. Ces risques comprennent les risques de crédit, de liquidité et de financement ainsi que de marché, le risque lié à la résilience, le risque de non-conformité à la réglementation, le risque lié aux crimes financiers, le risque lié aux modèles et le risque lié à la caisse de retraite. Les autres facteurs qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent nettement des attentes exprimées par les énoncés prospectifs comprennent la conjoncture économique dans son ensemble et les conditions de marché, les politiques budgétaires et monétaires, les modifications des lois, de la réglementation et de l'approche de supervision, le degré de concurrence et les technologies de rupture, les modifications de nos notations de crédit, le risque lié aux changements climatiques, la transition visant les TIO ainsi que d'autres risques comme les changements touchant les normes comptables, les changements de taux d'imposition, les changements de lois et règlements fiscaux, notre capacité à recruter, à perfectionner et à retenir du personnel clé, le risque de fraude de la part d'employés ou d'autres parties, les transactions non autorisées et réalisées par le personnel et l'erreur humaine. La rubrique « Facteurs susceptibles d'avoir une incidence sur les résultats futurs » du Rapport et états financiers annuels 2019 renferme une description de ces facteurs de risque. Nous tenons à aviser le lecteur que la liste de facteurs de risque présentée ci-dessus n'est pas exhaustive et qu'il se peut que d'autres incertitudes et facteurs éventuels non mentionnés aux présentes nuisent à nos résultats et à notre situation financière. Tout énoncé prospectif paraissant dans ce document n'est valable qu'en date de celui-ci. Nous ne nous engageons nullement à réviser, à mettre à jour ou à modifier les énoncés prospectifs en raison de nouvelles informations, d'événements ultérieurs ou d'autres circonstances, et nous déclinons expressément toute obligation de le faire, sauf dans la mesure où les lois pertinentes sur les valeurs mobilières nous y contraignent.

SOURCE HSBC Bank Canada