Le Lézard
Sujets : Politique intérieure, Plaidoyer (politique), CPG

Caucus présessionnel du Parti Québécois à Sherbrooke - Exiger inutilement l'anglais à l'embauche, ça doit cesser maintenant!


SHERBROOKE, QC, le 31 janv. 2020 /CNW Telbec/ - À l'issue du caucus présessionnel de l'aile parlementaire, à Sherbrooke, le député de Matane-Matapédia, chef parlementaire et porte-parole du Parti Québécois en matière de langue française, Pascal Bérubé, a annoncé qu'il déposera prochainement un projet de loi faisant en sorte que seuls les postes qui requièrent véritablement la connaissance et l'usage de l'anglais puissent faire l'objet d'une exigence en cette matière de la part des employeurs.

EN BREF

« Il est pour le moins étonnant qu'au Québec, un employeur puisse exiger sans motif valable la connaissance d'une autre langue que le français. Nous corrigerons cette aberration avec le projet de loi que nous déposerons bientôt; celui-ci viendra modifier l'article 46 de la Charte de la langue française afin de préciser le contexte dans lequel un employeur peut exiger la connaissance d'une langue autre que le français pour un emploi », a déclaré Pascal Bérubé.

Fini, donc, le temps où un employeur pourra exiger la connaissance de l'anglais pour combler un poste de plongeur, comme on le constate actuellement. « On devra dorénavant faire la preuve que la connaissance d'une autre langue est nécessaire à l'accomplissement de la tâche, et que l'environnement de travail requiert une telle maîtrise. Au Québec, la seule langue commune et officielle est le français, et les travailleurs ont le droit d'exercer leurs activités en français et seulement en français », a ajouté le porte-parole.

Le Parti Québécois assume fièrement ses valeurs et ses principes, et refuse que se poursuive le déclin de l'usage du français en milieu de travail. « Alors que la CAQ stagne, nous sommes en action. Nous sommes déterminés. Avec ce projet de loi, non seulement nous renforçons la loi 101, mais nous apportons également une piste de solution à la pénurie de main-d'oeuvre, car l'exigence de l'anglais accentue inutilement la difficulté, pour certaines personnes, à trouver un emploi », a conclu Pascal Bérubé.

SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois



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