Le Lézard
Sujets : Femme, Sécurité publique, CPG

Le premier ministre participe à la commémoration du 30e anniversaire de la tuerie de Polytechnique


MONTRÉAL, le 6 déc. 2019 /CNW Telbec/ - En cette clôture des 12 Journées d'action contre la violence faite aux femmes, le premier ministre du Québec, François Legault, a participé aujourd'hui à la cérémonie de commémoration du 30e anniversaire de la tuerie survenue à Polytechnique Montréal.

Il était accompagné de la ministre déléguée à l'Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, de la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Chantal Rouleau, de la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, du député de Vachon, Ian Lafrenière, ainsi que de la députée de Châteauguay, MarieChantal Chassé, qui était étudiante à Polytechnique Montréal au moment du drame.

Le 6 décembre 1989, 14 personnes ont perdu la vie pour l'unique motif qu'elles étaient des femmes. Mmes Geneviève Bergeron, Hélène Colgan, Nathalie Croteau, Barbara Daigneault, Anne-Marie Edward, Maud Haviernick, Barbara Klucznik-Widajewicz, Maryse Laganière, Maryse Leclair, Anne-Marie Lemay, Sonia Pelletier, Michèle Richard, Annie St-Arneault et Annie Turcotte ont été assassinées par un homme animé d'intentions misogynes.

Hier, des médailles de l'Assemblée nationale ont été décernées, à titre posthume, aux 14 victimes du drame, par le président François Paradis. Cette cérémonie s'est déroulée en présence de représentantes et représentants des familles de chacune des femmes assassinées.

Citations :

« Il y a 30 ans, 14 Québécoises se sont fait voler leur brillant avenir. Elles ont perdu la vie parce qu'elles étaient des femmes. La tragédie de Polytechnique Montréal a touché l'une de nos valeurs les plus fondamentales : l'égalité entre les femmes et les hommes. On ne peut plus tolérer la violence envers les femmes et on ne peut plus reléguer la lutte pour l'égalité au second plan. Cette tragédie est une cicatrice qui fait partie de notre histoire. Nous avons un devoir de mémoire, mais également d'action pour qu'un drame comme celui-là ne se répète pas. Aujourd'hui, nous faisons la promesse que nos valeurs d'égalité et d'humanité ne seront plus jamais terrassées par la haine. »

François Legault, premier ministre du Québec

« La société québécoise gardera toujours en mémoire ce triste anniversaire. C'est notre devoir de mémoire qui nous guide dans la poursuite de la lutte contre les violences faites aux femmes. Leur souvenir alimente notre volonté de voir les femmes occuper la place qui leur revient dans une société où la violence n'est plus tolérée. Cette année, plus que jamais, nous nommons les choses par leur nom. Ce crime, commis il y a 30 ans, est un féminicide. Cette reconnaissance est, souhaitons-le, un pas de plus vers une prise de conscience collective qu'encore aujourd'hui, ce sont les femmes qui sont principalement victimes de violence et qu'il faut poursuivre ensemble le travail pour mettre un terme à cette triste réalité. »

Isabelle Charest, ministre déléguée à l'Éducation et ministre responsable de la Condition féminine

SOURCE Cabinet du premier ministre



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