Le Lézard
Classé dans : Les affaires
Sujets : Femme, Personnes handicapées ou invalides, Lesbiennes, Gays, Bisexuels, CFG

Le gouvernement du Canada annonce l'octroi d'un financement aux organismes de femmes de la région métropolitaine de Montréal


MONTRÉAL, le 29 août 2019 /CNW/ - Les organismes de femmes fournissent des services cruciaux à nos collectivités : ils aident les femmes et les filles à atteindre la sécurité financière, à échapper à la violence et à participer pleinement à tous les aspects de notre économie et de notre société. Pourtant, pendant beaucoup trop longtemps, ces organismes ont été sous-financés, sous-estimés et affaiblis. Le gouvernement du Canada reconnaît l'importance vitale des organismes de femmes pour le mouvement des femmes, et comprend que le moyen le plus efficace de faire progresser l'égalité des genres consiste à maintenir et développer la capacité de ces organismes à accomplir leur précieux travail.

C'est pourquoi aujourd'hui, l'honorable Mélanie Joly, ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie et députée d'Ahuntsic?Cartierville, a annoncé, au nom de l'honorable Maryam Monsef, ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres, que le gouvernement du Canada versera plus de 4,3 millions de dollars à 14 organismes de femmes de la région métropolitaine de Montréal.

La ministre Joly a présenté les organismes suivants qui recevront du financement (veuillez consulter le document d'information pour obtenir de plus amples renseignements et témoignages) :

Ces organismes sont parmi les quelque 250 organismes de femmes et organismes autochtones au service des femmes au Canada choisis pour recevoir un financement du gouvernement du Canada dans le cadre du Fonds de renforcement des capacités. Celui-ci concrétise l'affectation de 100 millions de dollars sur cinq ans, annoncée dans le Budget de 2018, pour favoriser la viabilité et la pérennité du mouvement des femmes d'un bout à l'autre du Canada.

Citations

«?Avec ces investissements historiques, nous reconnaissons l'apport des femmes et des organismes de femmes qui s'emploient à faire tomber les barrières et nous leur exprimons notre gratitude, sachant les maigres ressources à leur disposition au cours des dernières décennies. Le mouvement des femmes au Canada a réclamé une source de financement fiable, prévisible et accessible pour assurer la durabilité de son travail. Notre gouvernement l'a entendu. Grâce à un financement stable et souple, nous aidons les organismes de Montréal et des environs à grandir et à durer, car nous savons qu'investir dans les organismes de femmes est le moyen le plus efficace de faire progresser l'égalité des genres.? En appuyant un mouvement qui a déjà obtenu des résultats remarquables, nous stimulons la croissance de la classe moyenne, nous renforçons les familles et les collectivités, et nous créons des changements durables qui vont profiter à toutes et tous. »

L'honorable Maryam Monsef, C. P., députée
Ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres

« Le financement d'aujourd'hui est un important pas en avant dans la promotion de l'égalité des genres. En soutenant les nombreux organismes de femmes de Montréal et des environs, on affirmera les valeurs de diversité, d'égalité et de coopération - tous des éléments essentiels d'une culture juste et progressiste. Les collectivités qui bénéficieront de l'investissement fédéral d'aujourd'hui seront bien servies par une société plus égalitaire où les femmes et les personnes de tous les genres n'auront pas besoin de lutter pour les droits et libertés que nous méritons tous. »

L'honorable Mélanie Joly, C.P., députée
Ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie
Députée d'Ahuntsic-Cartierville

Faits en bref

Produit connexe

Document d'information

Femmes et Égalité des genres Canada -- Programme de promotion de la femme

Femmes et Égalité des genres Canada fait progresser de plusieurs façons l'égalité entre les femmes et les hommes au Canada, notamment au moyen de son Programme de promotion de la femme, qui finance les projets d'organismes admissibles. Les projets sont sélectionnés au moyen d'appels de propositions portant sur des thèmes précis ou parmi l'arrivage continu de propositions, ce qui donne au Programme la souplesse voulue pour répondre à mesure aux enjeux nouveaux.

Le Programme de promotion de la femme finance des projets qui ciblent les obstacles systémiques à l'égalité dans trois domaines prioritaires, à savoir : l'élimination de la violence faite aux femmes et aux filles, l'amélioration de la sécurité économique des femmes et des filles, et l'accès des femmes et des filles aux postes de responsabilité et de décision.

Appel de propositions visant le renforcement des capacités

En octobre 2018, la ministre Monsef a annoncé un appel de propositions visant le Fonds de renforcement des capacités du Programme de promotion de la femme. Les organismes ont été invités à demander du financement pour des projets locaux, provinciaux ou nationaux, les montants disponibles variant selon la portée des projets et les besoins à combler.

Le 8 mars 2019, Journée internationale des femmes, la ministre a annoncé que plus de 250 organismes avaient été choisis pour recevoir des fonds.

L'objectif de cet appel de propositions était de financer des projets devant renforcer les capacités des organismes de femmes et des organismes autochtones au service des femmes qui contribuent à un mouvement des femmes viable au Canada, dans le but de promouvoir l'égalité entre les sexes. Les sommes versées aideront les organismes à croître, à répondre à la demande croissante de services et à continuer de travailler ensemble pour l'égalité. Elles découlent du Budget de 2018, dans lequel le gouvernement avait annoncé l'affectation de 100 millions de dollars sur cinq ans pour favoriser la viabilité et la pérennité du mouvement des femmes d'un bout à l'autre du Canada.

Projets à Montréal

L'annonce faite aujourd'hui a mis en relief quatorze (14) projets dans la région métropolitaine de Montréal sélectionnés en vue d'obtenir un financement du gouvernement fédéral par le biais du Fonds pour le renforcement des capacités :

Action des femmes handicapées (Montréal) (AFHM)

Titre du projet : De « Je » à « Nous »
Montant du financement : 185?820 $

AFHM recrutera des membres, formera le personnel, renouvellera les plans de relève et conservera ses travailleurs qualifiés pour faire grandir l'organisation. Les outils de gouvernance et de marketing seront renouvelés et un nouveau programme de formation des nouveaux employés sera mis en place. Les résultats de ces changements seront présentés au cours d'un séminaire de deux jours qui permettra à l'organisation de faire connaître son expertise sur les difficultés auxquelles se heurtent les femmes handicapées.

AFHM (Montréal) est un organisme indépendant sans but lucratif fondé en 1986 et dirigé par des femmes. AFHM s'efforce de défendre et de promouvoir l'autonomie des femmes handicapées de Montréal afin d'accroître leur pleine participation à la vie sociale, culturelle, politique et économique de la ville.

« Nous nous réjouissons de recevoir cet investissement du gouvernement fédéral. Notre besoin d'expansion est constant, mais, jusqu'à maintenant, nous ne disposions que de fonds limités, ce qui rendait la mise en oeuvre de plans à long terme un grand défi. Nous serons désormais en mesure de réorganiser et de faire grandir notre organisation pour veiller à ce que nous demeurions un ardent défenseur des droits des femmes en situation de handicap à Montréal et ses environs. Nous souhaitons favoriser l'autonomie et la pleine participation à la vie sociale, culturelle, politique et économique de ces femmes. »

Rose-Marie Wakil, présidente
Action des femmes handicapées (Montréal)

L'Alliance des maisons d'hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale

Titre du projet : Consolider le réseau des maisons d'hébergement de deuxième étape en matière de violence familiale au Québec
Montant du financement : 750?000 $

L'Alliance élargira son appui aux maisons d'hébergement transitoire au Québec afin de l'aider à répondre à la demande croissante. Elle effectuera une mise à jour de ses services pour les rendre plus efficaces, offrira de la formation à son personnel sur la violence après la séparation, établira des protocoles d'intervention harmonisés, et effectuera un suivi et une analyse de la violence à l'égard des femmes au Québec après une séparation.

L'Alliance compte 19 maisons d'hébergement dans dix (10) régions du Québec, offrant 118 unités d'hébergement et seize (16) chambres ainsi que des services spécialisés en violence conjugale après la séparation. Les membres de L'Alliance aident les femmes victimes de violence à briser le cycle de la violence conjugale et à faire la transition vers un logement ordinaire afin de retrouver leur autonomie émotionnelle et financière. La première maison d'hébergement de deuxième étape au Québec a ouvert ses portes en 1984 et, suivant l'ouverture d'autres maisons de ce type par la suite, elles ont été réunies sous le nom de L'Alliance en 2003.

« Les 22 maisons membres de l'Alliance des maisons d'hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale sont intégrées dans le plan d'action provincial depuis 2018. L'important financement fédéral sur 4 ans que nous annonçons aujourd'hui va permettre de développer le réseau des services en violence conjugale postséparation au Québec. Les maisons ont besoin de formation, d'échanges de bonnes pratiques, de recherches, de cadres financiers, pour offrir des services adéquats dans de bonnes conditions d'accueil des résidentes, et de travail pour les intervenantes. La population a besoin d'être informée sur la réalité de la violence postséparation, de ses impacts, de l'aide qui existe. Notre partenariat avec le gouvernement du Canada est essentiel pour étendre ces services, et demain pour construire un plan d'action national contre la violence conjugale, afin que toutes les femmes qui vivent au Canada soient en sécurité. »

Gaëlle Fedida, coordinatrice aux dossiers politiques
L'Alliance des maisons d'hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale

CALACS -- Laurentides

Titre du projet : Planifier, agir et évaluer : Stratégies et innovations pour optimiser l'efficacité et relever le défi du déploiement
Montant du financement : 229?427 $

Cette initiative communautaire constitue une réponse aux défis auxquels sont confrontées les femmes vulnérables dans la région. Les stratégies de rayonnement et de défense seront évaluées et actualisées, de même que les sources de financement et les partenariats. L'initiative consolidera les connaissances internes afin de renforcer la capacité de l'organisation à répondre aux besoins de la collectivité et à mieux la servir.

Le CALACS-Laurentides est un centre d'aide aux victimes d'agression sexuelle et de crise pour les femmes et les filles de 12 ans et plus. Il offre une variété de services gratuits tels qu'une ligne d'assistance téléphonique, du counselling individuel et de groupe, de l'information sur les droits et recours des survivantes, des cours d'autodéfense, des ateliers de sensibilisation et des conférences. Ces activités sont offertes sans égard à l'orientation sexuelle, aux limitations physiques, à l'origine ethnique, à la nationalité ou à la religion.

« Offrir des services dans notre vaste région présente des défis particuliers en ce qui concerne les personnes survivantes de la violence sexuelle. Ce nouvel investissement du gouvernement fédéral en renforcement des capacités nous permettra d'atteindre notre but, c'est-à-dire améliorer l'accessibilité des services tout en établissant davantage de liens entre les femmes des 6 MRC du sud des Laurentides. Nous nous réjouissons d'avoir la chance d'aller de l'avant grâce à ce financement fiable et à des méthodes plus efficaces pour réaliser notre objectif de diminuer radicalement les violences sexuelles faites aux femmes. »

Sophie Gilbert, coordonnatrice
CALACS-Laurentides

CALACS de l'Ouest-de-l'Île

Titre du projet : Renforcer l'organisation du CALACS pour s'adapter à l'augmentation des services et des effectifs, afin de répondre plus efficacement aux demandes des femmes et de la communauté
Montant du financement : 208?649 $

Le CALACS de l'Ouest-de-l'Île va revoir ses opérations de gestion, améliorer ses services et former son personnel. Il établira un plan stratégique en vue d'améliorer, de moderniser et de faire un suivi de l'exécution des programmes et la prestation des services. Le plan introduira de nouveaux systèmes pour le personnel afin de mieux répondre aux besoins des femmes desservies par le CALACS, y compris les clientes anglophones.

Le CALACS de l'Ouest-de-l'Île est une organisation féministe à but non lucratif qui milite contre les agressions sexuelles. Il offre des services aux femmes de 14 ans et plus qui ont survécu à la violence sexuelle et lutte contre les agressions sexuelles au sein de la communauté. Sa politique de prestation de services s'exerce sans discrimination afin d'assurer un traitement équitable et inclusif à un groupe diversifié de femmes.

« Notre façon de travailler avec notre communauté évolue rapidement. Notre besoin de passer à une approche de gestion plus moderne a été répondu grâce à l'investissement du gouvernement fédéral dans notre travail. Ce soutien financier nous permettra de renouveler nos efforts en vue de soutenir les femmes et les jeunes filles de l'Ouest de l'Île et de les aider à reprendre du pouvoir sur leur vie. »

Ghada Makhlouf, Présidente
CALACS de l'Ouest-de-l'Île

Centre des femmes d'ici et d'ailleurs (CFIA)

Titre du projet : La planification stratégique et sa mise en oeuvre
Montant du financement : 197?594 $

Le Centre des femmes d'ici et d'ailleurs mettra au point un plan stratégique pour soutenir ses activités de sensibilisation, favoriser sa durabilité, et améliorer sa capacité de gestion grâce à des formations, des outils de planification et l'évaluation participative. Le plan se concentrera sur les services généraux, l'éducation, la vie communautaire et la défense des droits. Cela aidera à renforcer les liens avec les partenaires communautaires en vue de mettre en place de nouvelles collaborations et d'aider les gens à mieux comprendre les enjeux et les besoins particuliers des femmes racialisées de la communauté. 

Le CFIA a vu le jour en 1985. Par le biais d'interventions individuelles et collectives, le CFIA travaille à défendre les droits des femmes de toutes origines et à promouvoir les échanges interculturels et la solidarité entre femmes. Les activités se déroulent en français, mais les services sont également disponibles en anglais, en espagnol et en arabe. Le CFIA est membre de L'R des centres de femmes du Québec.

« Notre organisation prend sa source dans les communautés et les voisinages où vivent nos membres. Ce nouveau financement du gouvernement du Canada nous permettra d'améliorer la façon dont nous offrons des services, de faire avancer l'égalité des genres et d'apporter des changements positifs pour les femmes de toutes origines vivant à Montréal. »

Potisa Skalkogiannis, vice-pésidente
Centre des femmes d'ici et d'ailleurs

Collectif des femmes immigrantes du Québec

Titre du projet : Femmes immigrées : Mieux outillés pour aller de l'avant!
Montant du financement : 196?798 $

Le Collectif des femmes immigrantes du Québec adoptera de nouvelles politiques et procédures de gouvernance dans le but de revitaliser son conseil d'administration. Il élaborera une politique de maintien en poste du personnel expérimenté et créera des outils de gestion pour faire progresser l'égalité des sexes à long terme. Il cherchera également à créer de nouveaux partenariats à long terme.

En 1983, 75 femmes représentant divers organismes ont fondé le Collectif des femmes immigrantes du Québec avec la mission de favoriser l'intégration des immigrantes à la société québécoise. Il administre des activités et des programmes d'intervention, des conférences, des mesures de soutien à l'emploi, de la formation interculturelle, des émissions de radio, des expositions de photos, des publications et plus encore.

« Nous nous réjouissons grandement de la décision du gouvernement fédéral d'appuyer les immigrantes dans notre province. Les groupes comme le nôtre font une réelle différence dans nos communautés en unissant les immigrantes. En leur offrant l'occasion de se développer et d'aider d'autres personnes qui suivent un cheminement semblable, nous les aidons à devenir des membres productifs et à part entière de notre communauté, ce que nous souhaitons pour l'ensemble des Canadiennes et des Canadiens. »

Aoura Bizzarri, directrice générale et fondatrice
Collectif des femmes immigrantes du Québec

Conseil d'intervention pour l'accès des femmes au travail (CIAFT)

Titre du projet : Création et mise en oeuvre d'un plan de développement stratégique
Montant du financement : 444?577 $

Le CIAFT élaborera un plan stratégique à long terme pour appuyer la gestion interne et améliorer les procédures internes. Il élaborera un plan d'action et organisera un symposium avec tous les partenaires de la province pour aider à mettre en oeuvre, à évaluer et à promouvoir les résultats du plan ainsi qu'à tenir des discussions connexes.

Le CIAFT se compose de groupes et de personnes qui travaillent à la défense des droits des femmes au travail. Depuis sa création en 1982, le CIAFT a acquis une expertise reconnue par les partenaires syndicaux, communautaires et institutionnels. Les membres du CIAFT proviennent principalement de comités communautaires d'intégration au marché du travail, de comités de femmes, d'organisations syndicales et d'organisations féministes régionales et nationales.

« Les femmes ont souvent besoin d'aide en milieu de travail pour s'assurer que leurs droits sont respectés. Grâce à ce nouvel investissement du gouvernement fédéral, nous pouvons désormais appliquer une stratégie pour appuyer notre croissance qui renforcera nos capacités en matière de partenariats et de collaborations professionnelles. Cela attirera l'attention sur les inégalités que vivent les femmes en milieu de travail et sur la façon dont l'élimination de ces obstacles à l'égalité des genres est fondamentale pour les femmes en plus de profiter à la société et à notre économie. »

Kim Paradis, directrice générale
Conseil d'intervention pour l'accès des femmes au travail (CIAFT)

La Marie Debout, Centre d'éducation des femmes

Titre du projet : La Marie Debout, le lieu où émergent les leaders positifs, tournés vers l'avenir!
Montant du financement : 160?327 $

La Marie Debout élaborera un plan stratégique pour répondre aux besoins changeants des femmes de sa communauté. Les pratiques et les projets existants de l'organisme qui font progresser l'égalité entre les sexes seront officialisés et présentés dans un document de travail et un guide de formation pour outiller le personnel et les bénévoles actuels et futurs. Ces activités et outils faciliteront la planification de la relève et permettront à La Marie Debout de continuer à soutenir et à encourager les leaders positifs dans la communauté.

Fondée en 1982 dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve de Montréal, La Marie Debout offre de l'accueil et de l'écoute et est un lieu d'appartenance, de socialisation, d'entraide, de solidarité, de coopération et d'action qui met en oeuvre une approche qui aide les femmes à reprendre une vie normale. Accessible aux femmes à mobilité réduite, La Marie Debout est gérée par et pour les femmes dans un espace où chaque femme peut s'exprimer, quels que soient son âge, son état civil, son origine ou son orientation sexuelle.

« Les réalités vécus par les femmes du quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal changent rapidement et se complexifient. À La Marie Debout, nous nous réjouissons de recevoir des fonds du gouvernement fédéral afin de mettre en oeuvre notre plan pour l'actualisation et la documentation de nos pratiques d'éducation populaire féministe dans le but de promouvoir l'égalité des genres. »

Agathe Kissel, Marilène Berthiaume et Fabienne Mathieu, co-coordonnatrices
La Marie Debout, Centre d'éducation des femmes

Partance, Centre d'emploi pour femmes

Titre du projet : De la stratégie à la gouvernance, Partance s'élance!
Montant du financement : 245?696 $

Partance prendra de l'expansion pour devenir un partenaire clé dans le développement professionnel de centaines de femmes qui cherchent du travail. L'organisation reverra et améliorera ses fonctions de gestion et établira de nouveaux partenariats et de nouvelles collaborations pour aider les femmes de la région de Drummondville à avoir accès aux mêmes possibilités que les hommes et à trouver un emploi valorisant.

Depuis 1982, Partance est présent dans la vie de centaines de Québécoises désireuses de réintégrer le marché du travail ou d'enrichir leur carrière. Partance offre aux femmes des outils, de la formation et un soutien personnalisé pour les aider à atteindre l'autonomie professionnelle dans les milieux de travail traditionnels et non traditionnels.

« La promotion du bien-être des femmes et l'égalité des genres vont de pair. Nos efforts en vue d'amener davantage de femmes sur le marché du travail et de promouvoir l'inclusion et la diversité ont amené une certaine évolution dans la culture, ce qui a permis de démontrer les avantages de l'élimination des obstacles à la réussite des femmes en milieu de travail. Grâce à cet investissement du gouvernement fédéral, nous pouvons maintenant apporter des changements plus importants en milieu de travail et amener davantage de femmes ainsi que d'employeuses et d'employeurs à collaborer pour créer un milieu de travail plus juste. »

Julie Bourassa, directrice générale
Partance, Centre d'emploi pour femmes

Regroupement québécois des centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS)

Titre du projet : Mobilisation des connaissances en matière d'agression sexuelle et intégration de pratiques réflexives et interactives pour renforcer la capacité du secteur à participer à l'évolution constante de ses modèles de gestion et d'intervention
Montant du financement : 604?846 $

Le RQCALACS renouvellera les modèles actuels d'intervention en matière d'agression sexuelle et établira des collaborations au sein du secteur pour s'attaquer aux nouveaux enjeux. Il améliorera sa capacité en mettant à jour la planification de la relève, en revoyant les modèles de gestion et en examinant les volets de financement. L'organisation élaborera des outils communs et des formations de base pour les membres, et elle mettra en commun son expertise avec ses partenaires. Enfin, elle mettra sur pied des groupes permanents qui apporteront leur expertise et donneront des conseils en matière d'agressions sexuelles.

Le RQCALACS est une organisation féministe à but non lucratif fondée en 1979 qui regroupe et soutient les CALACS. Guidé par les valeurs d'égalité, de respect et de solidarité, le RQCALACS est connu et reconnu pour son expertise en matière de lutte contre les agressions sexuelles et pour son approche féministe intersectionnelle du problème de la violence sexiste.

« Il est difficile de pérenniser des changements durables et positifs pour les personnes survivantes d'une agression sexuelle et pour la société dans son ensemble, mais nous continuons de chercher de nouvelles façons de contrer cet enjeu toujours mouvant que constituent les agressions à caractère sexuel; et par le fait même, d'apporter soutien et accompagnement aux survivantes tout en maintenant nos principes d'équité, de respect et de solidarité. Nous avons beaucoup de chance d'avoir le soutien du gouvernement fédéral, ce qui nous permettra d'accroître et d'améliorer notre capacité à offrir des services adaptés aux femmes, partout au Québec. »

France Clément, présidente
Regroupement québécois des centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel

Réseau des lesbiennes du Québec (RLQ)

Titre du projet : Autonomisation des femmes LGBTQ+ : Progresser vers une égalité de fait
Montant du financement : 544?159 $

Le RLQ élaborera un plan stratégique qu'il évaluera par la suite. Il mettra en place des partenariats à l'échelle locale, régionale et provinciale, y compris des partenariats communautaires et gouvernementaux. L'expansion du RLQ permettra à l'organisme de promouvoir plus efficacement l'égalité entre des sexes.

Le Réseau des lesbiennes du Québec a été créé en 1996 lors de la Conférence générale des gais et lesbiennes du Québec, lorsque 30 femmes ont décidé de se réunir pour former un comité intérimaire. Le RLQ agit à titre de porte-parole et d'interlocuteur auprès des instances, tant politiques que sociales, sur la qualité et les conditions de vie des lesbiennes, des femmes de différentes identités de genre et de leurs communautés. Au fil des ans, le RLQ est intervenu sur de nombreuses questions sociales et politiques, allant de l'invisibilité des femmes âgées lesbiennes à la reconnaissance juridique des couples homosexuels.

« Nos membres et nos partenariats sont au coeur même de notre réussite et représentent une grande partie de la façon dont nous gérons la croissance et atteignons les capacités en matière de services nécessaires pour poursuivre les efforts déjà déployés. Nous nous réjouissons grandement de l'annonce de financement faite aujourd'hui par le gouvernement du Canada; ces fonds nous assureront les moyens financiers pour mieux défendre les droits des femmes de la diversité sexuelle en plus de permettre l'agrandissement et l'amélioration de notre organisme, ce qui soutiendra nos efforts de défense des droits. »

Julie Antoine, directrice générale
Réseau des lesbiennes du Québec

Société Elizabeth Fry du Québec (SEFQ)

Titre du projet : Renforcement des capacités de la Société Elizabeth Fry du Québec
Montant du financement : 211?155 $

La SEFQ améliorera ses programmes en offrant des services sexospécifiques aux délinquantes. La SEFQ examinera comment la technologie peut améliorer la façon dont les données sexospécifiques sont recueillies et analysées, et elle utilisera ces données pour promouvoir les changements systémiques à l'appui de l'égalité des sexes. L'organisation fera connaître son expertise à l'échelle nationale.

La SEFQ a été fondée en 1977, alors que seulement quelques organismes communautaires s'occupaient de causes devant les tribunaux. La SEFQ aide les femmes en conflit avec la Loi à bien s'intégrer dans la communauté. Au fil des ans, la SEFQ a pris de l'expansion pour répondre aux besoins des femmes dans le système de justice pénale avec des maisons de transition, des activités et programmes en prison, des programmes de prévention du crime économique, des services juridiques, des centres régionaux et des réseaux de bénévoles.

« Grâce au soutien du gouvernement du Canada, nous pourrons dorénavant mettre les technologies de l'information au profit de l'analyse et de la gestion des données liées à la situation des femmes ayant des démêlés avec la justice. Cette amélioration dans nos processus nous permettra de promouvoir plus efficacement des changements systémiques visant l'égalité des genres. »

Ruth Gagnon, directrice générale
Société Elizabeth Fry du Québec

Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière (TCGFL)

Titre du projet : L'ACS+ pour la sécurité économique des femmes de la région de Lanaudière
Montant du financement : 171?820 $

La TCGFL s'efforcera d'améliorer l'utilisation des principes d'équité par le biais de l'analyse comparative entre les sexes plus (ACS+). Des ateliers d'apprentissage sur l'ACS+ seront organisés afin de renforcer la participation des groupes de femmes et d'autres organismes publics de Lanaudière, ce qui permettra de sensibiliser les gens à des enjeux spécifiques vécus par les femmes dans leur communauté. D'autres initiatives régionales d'inclusion seront soutenues et de nombreuses activités seront menées en partenariat avec la Table des préfets de Lanaudière, la Table des partenaires du développement social de Lanaudière et le Centre régional de formation de Lanaudière.

Fondée en 1991, la TCGFL est une association régionale qui cherche à promouvoir les intérêts et le bien-être des femmes. Il favorise la participation active du mouvement des femmes de Lanaudière au développement socioéconomique de la région, dans le but d'améliorer les conditions de vie et la santé des femmes sous l'angle de l'égalité des sexes.

« Grâce à l'investissement annoncé aujourd'hui par le gouvernement fédéral, nous prendrons des mesures pour améliorer la vie et les conditions de vie des femmes dans la région de Lanaudière en travaillant à assurer une sécurité économique accrue pour tout le monde. »

Francine Rivest, coordinatrice
Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière

Table des groupes de femmes de Montréal (TGFM)

Titre du projet : Les femmes et leur relation avec la ville
Montant du financement : 200?000 $

Le projet de la TGFM prendra de l'expansion afin d'être en mesure d'intervenir au sein de la collectivité et de la sensibiliser et la motiver. Elle s'emploiera également à renforcer ses collaborations avec ses membres et partenaires et à resserrer les liens avec les groupes de femmes des environs et ceux qui travaillent auprès des femmes autochtones et des femmes autochtones anglophones afin de créer des occasions de collaboration dans toute la ville pour promouvoir l'égalité des sexes.

La TGFM a vu le jour en 1996 avec une mission de promotion et de défense des intérêts des femmes dans une perspective féministe. Elle favorise l'égalité des sexes et la santé des femmes dans tous les aspects de la vie sociale, politique, économique et culturelle qui influencent les conditions de vie des Montréalaises et Montréalais.

« Nous remercions le gouvernement du Canada de son généreux soutien qui nous aidera à renforcer nos collaborations et à assurer un lien plus fort entre les femmes à Montréal. Ces fonds viendront renforcer le mouvement des femmes et aider à éliminer les obstacles à l'égalité des genres en ville. »

Sylvie Majeau, présidente
Table des groupes de femmes de Montréal

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SOURCE Ministère des Femmes et de l'Égalité des genres


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