Les parties prenantes établissent des priorités et un plan d'action lors du Forum sur le changement climatique de la Geneva Association

Les assureurs prennent une mesure décisive dans la modélisation des risques climatiques grâce à une mobilisation intersectorielle

ZURICH, 17 juillet 2019 /PRNewswire/ -- Le développement et le redimensionnement de l'intégration des modèles de risques de nouvelle génération exigent une collaboration intersectorielle, et le secteur des assurances joue un rôle essentiel en tant que gestionnaires de risques et investisseurs. Ceci a représenté un enseignement fondamental issu du Forum de 2019 sur le changement climatique, lequel s'est tenu les 11 et 12 juillet à Londres, sous l'égide de la Geneva Association, association mondiale de sociétés d'assurances, et sous le parrainage de Tokio Marine Holdings.

Le Forum de 2019 sur le changement climatique s'est fixé d'élaborer une feuille de route en vue de la progression et de l'amplification physique et transitionnelle du modèle de risques sur le climat, avec un accent particulier sur les décisions fondamentales concernant les assurances, les investissements et la gestion des actifs. Les participants rassemblaient des représentants des secteurs des assurances et de la gestion de biens, des organismes régulateurs et des agences de notation, des membres de l'Initiative financière du Programme des Nations Unies pour l'environnement (UNEP-FI), le groupe de travail du Conseil de stabilité financière (TCFD), le Groupe d'experts techniques de l'Union européenne sur la finance durable et le secrétariat du Forum sur l'assurance durable (SIF), de même que des scientifiques du climat, des spécialistes de la modélisation des risques et le coprésident d'un groupe de travail au sein du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).

Jad Ariss, directeur général de la Geneva Association a déclaré : « Les sociétés dans tous les secteurs économiques ont besoin d'informations sur le climat afin de mobiliser des investissements en vue d'une transition vers une économie à faible émission de carbone. Grâce à sa position de chef de file dans la modélisation des risques, l'industrie des assurances peut contribuer de façon significative à la réponse mondiale du secteur privé aux recommandations du TCFD et aux initiatives mondiales de la finance durable, en améliorant en même temps ses propres capacités et la faculté de récupération sociétale. »

Maryam Golnaraghi, directrice du changement climatique et des questions écologiques émergentes à la Geneva Association, a fait ce commentaire : « Intégrer le risque climatique dans le courant dominant est devenue une priorité majeure pour les conseils d'administration et les cadres de haut niveau, avec des conséquences pour la responsabilisation, la stratégie d'entreprise, la gestion des risques, les investissements dans les opérations, de même que dans les informations obligatoires et l'élaboration de rapports. Ceci constitue une occasion unique de renforcer la modélisation sur les risques climatiques et les simulations de crise en tirant parti des plus récentes sciences climatologiques. Ce Forum a représenté une étape importante vers l'obtention d'un consensus parmi les leaders des 10 secteurs sur l'alignement des priorités dans un ordre du jour de recherche et développement pour l'avenir. »

Le Forum a souligné l'importance de provoquer une prise de conscience parmi les conseils et les cadres supérieurs sur l'importance de l'intégration des risques climatiques. Le secteur des assurances devrait profiter de façon significative de l'incorporation des tout derniers risques physiques et transitionnels dans les outils analytiques des risques en reliant les deux volets du bilan. Il existe un besoin d'une définition commune des termes ? par exemple 'résilience', 'scénarios' et 'simulation de crise' ? pour permettre cette collaboration intersectorielle. Il est tout aussi nécessaire de définir le champ d'application des initiatives de modélisation des risques climatiques physiques et transitionnels, et également d'identifier les lacunes, les besoins et les domaines potentiels de coopération. Le pivot des initiatives futures devrait consister à jeter un pont reliant les dernières sciences et technologies aux décisions au coeur des finances et des entreprises.

Passer en revue les travaux les plus récents de la GA sur le changement climatique et les questions écologiques émergentes (en anglais)

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