Le Lézard
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Des préoccupations liées à l'épargne poussent les canadiens à retarder leur départ à la retraite (mais les choses ne se passent pas toujours de cette façon)


- Le sondage RISE de Franklin Templeton révèle que près de la moitié des jeunes baby-boomers nord-américains envisageraient de retarder leur départ à la retraite, mais plus de la moitié d'entre eux ont dû prendre leur retraite plus tôt, et certains déclarent que c'était en raison de circonstances hors de leur contrôle -

TORONTO, le 8 mai 2019 /CNW/ - Le sondage Stratégies et attentes en matière de revenus à la retraite (RISE) de 2019 de Franklin Templeton révèle que plus du cinquième (21 %) des jeunes baby-boomers canadiens (âgés de 55 à 64 ans) qui sont préretraités n'ont aucune épargne-retraite. Aux États-Unis, 17 % des jeunes baby-boomers se trouvent dans cette situation épineuse.

Placements Franklin Templeton (Groupe CNW/Placements Franklin Templeton)

Cela explique vraisemblablement que près de la moitié des jeunes baby-boomers canadiens et américains (46 % et 48 %, respectivement) envisageraient de retarder leur départ à la retraite, alors qu'environ 15 % des Canadiens et 13 % des Américains s'attendent à travailler jusqu'à la fin de leurs jours. En ce qui concerne plus particulièrement les travailleurs autonomes canadiens, plus d'un cinquième (22 %) ne prévoient pas prendre leur retraite.

Toutefois, les choses ne se passent pas toujours de cette façon, selon des baby-boomers retraités jeunes ou plus âgés. Plus de la moitié des jeunes baby-boomers canadiens et américains (54 % et 60 %, respectivement) ont pris leur retraite plus tôt que prévu, comparativement à environ un tiers des baby-boomers canadiens et américains plus âgés (32 % et 37 %, respectivement), qui ont entre 65 et 73 ans.

De plus, davantage de jeunes baby-boomers canadiens ont pris leur retraite en raison de circonstances hors de leur contrôle comparativement aux baby-boomers canadiens plus âgés (34 % contre 20 %, respectivement). L'écart était légèrement plus élevé parmi les Américains, davantage de jeunes baby-boomers américains ayant pris leur retraite en raison de circonstances hors de leur contrôle comparativement aux baby-boomers américains plus âgés (33 % contre 17 %, respectivement).

« En 2009, lorsque les marchés boursiers ont commencé à se redresser, de nombreux jeunes baby-boomers gravissaient les échelons dans leur carrière, alors que les baby-boomers plus âgés approchaient l'âge de la retraite pendant leurs années les mieux rémunérées, a déclaré Duane Green, président et chef de la direction de Franklin Templeton Canada. Dix ans plus tard, après une longue période de marché haussier, les baby-boomers, jeunes et plus âgés, se trouvent encore une fois dans des situations de vie différentes. Nous constatons que de nombreux baby-boomers plus âgés bénéficient du transfert du patrimoine de leurs parents, alors que les jeunes baby-boomers vivent une expérience éprouvante, qui consiste à trouver un équilibre dans leur vie plus coûteuse - en raison des soins qu'ils prodiguent à des parents âgés et du fait qu'ils ont encore des enfants financièrement à leur charge -, tout en épargnant pour une retraite qui leur paraît de plus en plus inaccessible. »

Près d'un quart (24 %) des jeunes baby-boomers canadiens préretraités soutiennent actuellement un membre de la famille à leur charge, comparativement à 9 % des baby-boomers plus âgés qui sont retraités. Les trois principaux sacrifices que les jeunes baby-boomers ont faits pour une personne à charge sont les suivants : épargner moins d'argent, réduire leurs dépenses personnelles et retirer une partie de leurs fonds d'épargne personnelle. Ils étaient moins susceptibles de prendre des vacances ou des congés non payés pour prodiguer des soins.

« Alors que l'espérance de vie augmente et qu'il est de plus en plus difficile d'épargner en vue de la retraite en raison du coût de la vie élevé, nous constatons que les membres de toutes les générations craignent de plus en plus de ne pas avoir mis suffisamment d'argent de côté pour leur retraite, souligne Matthew Williams, premier vice-président de Franklin Templeton Canada. Même s'il n'est jamais trop tard pour commencer à épargner, le meilleur moment pour commencer à cotiser à des instruments d'épargne-retraite est en début de carrière, lorsque la personne est moins susceptible d'assumer d'importants engagements financiers, comme une hypothèque ou des frais de garde d'enfants -- et de trouver une manière de conserver de saines habitudes d'épargne en vieillissant. »

Il a ajouté : « Ceux qui travaillent dans une entreprise qui offre un REER collectif ou un régime de retraite qui permet aux employés de verser des cotisations directement à partir de leur paie -- et peut-être même d'obtenir de l'entreprise un montant équivalent à leur cotisation -- devraient profiter pleinement de cet avantage et de cet argent "gratuit" éventuel, puisqu'il contribuera à leur fonds de retraite en s'accumulant au fil du temps. »

Des préoccupations étonnantes au sujet des dépenses à la retraite

Parmi les Canadiens qui prévoient prendre leur retraite au cours des cinq prochaines années, 86 % se sont dits inquiets relativement à leur capacité à assumer leurs dépenses à la retraite. Quant aux catégories de dépenses précises, plus du quart (27 %) des Canadiens qui prendront bientôt leur retraite ont indiqué que le style de vie était leur principale préoccupation, comparativement à 17 % des Américains. De leur côté, les Américains qui prévoient prendre leur retraite au cours des cinq prochaines années se disent préoccupés principalement par les dépenses médicales et pharmaceutiques (23 %), alors que 18 % des Canadiens font état de la même inquiétude. Cela serait probablement attribuable au fait que plus du tiers (34 %) des Canadiens qui approchent la retraite, et plus du quart (27 %) des Américains, ne savent pas comment ils vont payer leurs frais médicaux à la retraite.

Fait étonnant, les Canadiens de la génération des milléniaux sont davantage préoccupés par les dépenses médicales et pharmaceutiques à la retraite, 22 % d'entre eux faisant état d'inquiétudes à cet égard, probablement puisque trois sur cinq (61 %) ne savent pas comment ils arriveront à payer ces frais.

Cette préoccupation liée aux dépenses à la retraite semble être fondée, puisque plus du tiers des Canadiens et des Américains qui ont pris leur retraite il y a 11 ans ou plus (34 % et 35 %, respectivement) ont affirmé que leurs dépenses globales avaient augmenté depuis qu'ils avaient pris leur retraite. Toutefois, lorsqu'on a demandé aux Canadiens qui ont pris leur retraite il y a 11 ans ou plus quelles étaient les dépenses qui les inquiétaient le plus, plus du quart (27 %) ont affirmé que leur principale préoccupation était les dépenses liées à l'aide à la vie autonome.

Ces dépenses soulèvent des inquiétudes parmi les Canadiens qui prévoient prendre leur retraite au cours des cinq prochaines années, plus de la moitié (52 %) craignant d'épuiser leur épargne avant leur décès ou de devoir faire d'importants sacrifices pendant leur retraite. Toutefois, les Canadiens qui ont pris leur retraite il y a 11 ans ou plus sont moins susceptibles, par une marge de 21 points de pourcentage, d'être préoccupés à cet égard (52 % contre 31 %).

Les Canadiens sont stressés et anxieux quant à savoir s'ils auront suffisamment d'argent à leur retraite

Près des trois quarts (73 %) des jeunes baby-boomers préretraités et des milléniaux sont stressés et anxieux lorsqu'ils pensent à leur épargne et à leurs placements en vue de la retraite. Cela est probablement attribuable au fait qu'un cinquième (21 %) des jeunes baby-boomers et un quart (24 %) des milléniaux n'ont pas d'épargne-retraite.

Plus de la moitié (58 %) des travailleurs autonomes estiment qu'ils ont pris du retard en matière d'épargne-retraite, ce qui pourrait expliquer que près des trois quarts (74 %) des propriétaires d'entreprises sont stressés et anxieux lorsqu'ils pensent à leur épargne-retraite.

L'épargne et le facteur conseil

Le sondage révèle que près de la moitié (47 %) des jeunes baby-boomers font appel à un conseiller financier à l'heure actuelle. Par une marge de 37 points de pourcentage, ils sont davantage susceptibles d'épargner en vue de la retraite que ceux qui n'ont jamais fait appel à un conseiller (96 % contre 59 %).

« Peu importe la génération dont la personne est issue, le fait d'obtenir des conseils et d'élaborer une stratégie d'épargne et de retraite est une étape importante en vue de veiller à ce qu'elle atteigne ses objectifs futurs, a indiqué Liz Bouthillier, première vice-présidente, Ventes, de Franklin Templeton Canada. Alors que de nombreuses personnes continuent de vivre plus longtemps en raison des progrès en matière de soins de santé, les probabilités d'épuiser leur épargne-retraite avant leur décès augmentent. En plus d'aider les gens à épargner en vue de la retraite, les conseillers financiers constituent une ressource essentielle pour aider les retraités à obtenir et comprendre les diverses sources de revenu de retraite. »

Lorsqu'on leur a demandé si leur stratégie de retraite produira un revenu suffisant pour durer 30 ans ou plus, plus des trois quarts des jeunes baby-boomers retraités (77 %) qui font appel à un conseiller financier ont affirmé que c'était le cas -- comparativement à 45 % de ceux qui n'ont jamais fait appel à un conseiller. Parmi les jeunes baby-boomers retraités qui n'ont jamais fait appel à un conseiller, 37 % ont déclaré qu'ils n'ont aucune stratégie de retraite.

Autres conclusions du sondage

Méthodologie

Le sondage Stratégies et attentes en matière de revenus à la retraite (RISE) de 2019 de Franklin Templeton a été réalisé en ligne auprès d'un échantillon de 2 012 Canadiens et de 2 002 Américains âgés de 18 ans ou plus. Le sondage a été mené du 17 au 29 janvier 2019 par Online CARAVANMD d'Engine, qui n'est pas une société affiliée de Franklin Templeton. Les données sont pondérées statistiquement selon l'âge, le sexe et la région géographique au Canada et l'âge, le sexe, la région géographique, le niveau de scolarité et la race aux États-Unis. Le programme de pondération conçu sur mesure attribue un facteur de pondération aux données en fonction des statistiques démographiques actuelles fournies par Statistique Canada et le US Census Bureau. Les groupes de génération dans le présent communiqué sont définis comme suit : milléniaux (de 21 à 38 ans), génération X (de 39 à 54 ans) et les baby-boomers (de 55 à 73 ans).

À propos de Franklin Templeton

La Société de Placements Franklin Templeton (aussi appelée Franklin Templeton Canada) est une filiale de Franklin Resources, Inc. (NYSE : BEN), une société de gestion de placements mondiale exerçant ses activités sous le nom de Franklin Templeton. L'objectif de Franklin Templeton est d'offrir de meilleurs résultats en fournissant des services de gestion de placements à l'échelle nationale et internationale à des clients de détail ainsi qu'à des investisseurs institutionnels et au secteur des fonds souverains dans plus de 170 pays. Grâce à ses équipes spécialisées, la société possède une expertise dans toutes les catégories d'actif - y compris les fonds d'actions, les fonds de titres à revenu fixe, les solutions alternatives et les solutions multiactifs personnalisées. Les plus de 600 professionnels en placement de la société sont appuyés par son équipe internationale intégrée de professionnels de la gestion du risque et son réseau mondial de pupitres de négociation. Avec des employés dans plus de 30 pays, la société ayant son siège social en Californie compte plus de 70 ans d'expérience en placement. Au 31 mars 2019, son actif géré s'élevait à plus de 712 G$ US (plus de 951 G$). Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter le site franklintempleton.ca.

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SOURCE Placements Franklin Templeton


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