Le Lézard
Sujet : Survey

Les inquiétudes des consommateurs à l'égard du risque que posent les appareils connectés au respect de la vie privée et à la sécurité les rendent méfiants


Le travail d'un groupe formé de divers Canadiens pourrait apporter une solution aux inquiétudes du consommateur qui ont été présentées dans une étude, récemment publiée, sur le respect de la vie privée et la sécurité des appareils connectés.

L'étude réalisée aux États-Unis, au Canada, au Japon, en Australie, en France et au Royaume-Uni par IPSOS Mori pour le compte de l'Internet Society et Consumers International montre que 65 % des consommateurs s'inquiètent de la manière dont les appareils connectés collectent les données. Plus de la moitié (55 %) ne sont pas convaincus que les appareils connectés 1 protègent leurs données privées et un taux similaire (53 %) des participants pensent qu'ils n'ont pas confiance que les appareils connectés traitent leurs informations personnelles de façon responsable.

Au Canada, 69 % des participants à l'étude disent que les appareils connectés sont « effrayants », si on considère la manière dont ils collectent les données sur les personnes et leurs comportements. L'étude de l'Internet Society et Consumers International révèle que la plupart des canadiens pensent que les fabricants (88 %) et les commerçants (85 %) devraient garantir de bonnes normes de confidentialité et de sécurité.

Convaincue que chacun de nous devrait jouer un rôle dans la sécurisation de notre future connectée, l'Internet Society a organisé un projet collaboratif en avril 2018 en vue de développer une politique sécuritaire de vaste envergure sur l'IdO. L'association a créé un partenariat avec le Ministère de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique du Canada (ISED), l'Autorité canadienne pour les enregistrements Internet (ACEI), la Clinique d'intérêt public et de politique d'Internet du Canada et CANARIE afin de servir de comité de supervision.

De ce travail sont nées des recommandations faites par plus de 100 participants à travers tout le Canada, notamment sur la résilience du réseau, la labellisation de l'appareil et l'éducation du consommateur.

« Le processus multipartite canadien pour renforcer la sécurité de l'Internet des Objets illustre le leadership du Canada à concevoir des solutions numériques d'une manière qui s'adapte naturellement à l'Internet », a déclaré Mark Buell, directeur du Bureau Amérique du Nord chez Internet Society. Et d'ajouter : « En se fondant sur la façon collaborative dont Internet fonctionne, le Canada est mieux préparé à s'assurer que la sécurité et l'innovation forment la fondation de notre future connectée. »

Ce processus collaboratif sera implémenté par le tout nouveau Groupe de travail dédié à l'implémentation de l'IdO.

La réussite du Processus multipartite canadien a déjà suscité l'attention du monde entier. L'Internet Society a déjà entrepris des études similaires avec des représentants gouvernementaux en France et au Sénégal afin de faciliter des modèles collaboratifs similaires en vue d'améliorer la sécurité de l'IdO.

D'autres résultats de l'étude réalisée au Canada montrent que :

Un document infographique contenant les grands traits de l'étude peut être téléchargé :https://www.internetsociety.org/iot/trust-by-design/infographics/.

Notes aux rédacteurs

En 2018, l'Internet Society et Consumers International ont formé un partenariat de travail dont l'objectif était de créer un Internet plus sûr et plus fiable pour tout un chacun. Les deux organisations collaborent sur une vaste variété d'initiatives rassemblant consommateurs, gouvernements, régulateurs et entreprises autour de l'importance de la sécurité et de la fiabilité des appareils d'IdO. Pour des astuces et des informations sur ce que les consommateurs peuvent faire pour se protéger, veuillez visiter : https://www.connect-smart.org/.

À propos de l'Internet Society

Fondée par des pionniers d'Internet, l'Internet Society (ISOC) est une organisation à but non lucratif qui se consacre au développement ouvert, à l'évolution et à l'utilisation d'Internet. Opérant à travers une communauté mondiale de chapitres et de membres, l'Internet Society collabore avec une grande diversité de groupes dans le but de promouvoir les technologies destinées à sécuriser l'Internet, et défend les politiques garantissant un accès universel. L'Internet Society est la base organisatrice de l'IETF (Internet Engineering Task Force, (« Groupe de travail sur l'ingénierie Internet »).

À propos de l'étude

1. Les interviews ont été réalisés par Ipsos MORI sur un échantillon représentatif dans six pays (1 000 adultes âgés de 18 à 65 ans en Australie, 1 072 adultes âgés de 18 à 75 ans au Canada, 1 094 adultes âgés de 16 à 75 ans en France, 1 000 adultes âgés de 18 à 65 ans au Japon, 1 130 adultes âgés de 16 à 75 ans au Royaume-Uni et 1 085 adultes âgés de 18 à 75 ans aux USA). Les données ont été collectées le 1er mars et le mars 2019, elles ont été pondérées par rapport au profil connu de la population respective.

2. Les chiffres globaux cités proviennent de l'agrégation des pourcentages pour chaque marché, pondérée par le nombre d'habitants dans les pays respectifs. Les chiffres liés à un marché spécifique peuvent être plus élevés ou plus bas que le pourcentage total.

3. L'énoncé complet de chacune des questions auxquelles se réfère ce communiqué se trouve dans le document des premiers résultats fourni ci-joint.

4. L'étude a été réalisée par Ipsos pour le compte de Consumers International et l'Internet Society.

1 Dans le cadre de cette étude, le terme « appareil intelligent » désigne tout produit et appareil d'usage quotidien qui peut se connecter à l'Internet par le biais du wifi ou du Bluetooth, tels que les compteurs intelligents, les moniteurs d'activités physiques, les jeux connectés, les enceintes intelligentes ou les consoles de jeu. Cette définition exclut les tablettes, les téléphones mobiles et les ordinateurs portables.

Le texte du communiqué issu d'une traduction ne doit d'aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d'origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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