Le Lézard
Sujets : Sans buts lucratifs, Plaidoyer (politique)

La Fondation canadienne des relations raciales souligne la Journée internationale de la tolérance


TORONTO, le 16 nov. 2018 /CNW/ - En 1993, à l'initiative de l'UNESCO, les Nations Unies ont décidé de proclamer 1995 : Année internationale pour la tolérance. En 1996, l'ONU a invité ses États membres à faire du 16 novembre la Journée internationale de la tolérance afin de souligner autant l'énoncé de la Charte des Nations Unies qui déclare l'intention des signataires de « vivre en paix l'un avec l'autre dans un esprit de bon voisinage » que l'Acte constitutif de l'UNESCO qui stipule que la paix doit « être établie sur le fondement de la solidarité intellectuelle et morale de l'humanité ».

« Deux décennies plus tard, ce besoin de tolérance se ressent toujours aussi profondément », a déclaré Rajesh Uttamchandani, président par intérim du conseil d'administration de la FCRR. « Aujourd'hui, tout comme en 1995, les nations cherchent à régler leurs griefs par l'agression plutôt que par la diplomatie, et les conflits perdurent. Au sein même des nations, les positions des parties opposées semblent plus éloignées que jamais. Les médias sociaux, cette technologie qui devait nous rapprocher, a plutôt débouché sur un exil auto-imposé dans des chambres d'écho médiatique qui réconfortent, mais ne permettent pas de nous comprendre lorsque nous sommes en désaccord. La création de ces solitudes multiples favorise le manque de respect, la méfiance et, dans les cas extrêmes, la violence ».

« Au Canada, nous continuons de travailler à une société où la différence est honorée plutôt que simplement tolérée, mais malgré les efforts de nombreuses personnes, il reste encore beaucoup à faire », a déclaré Lilian Ma, directrice générale de la FCRR. « Les crimes engendrés par la haine contre des communautés ciblées sont une tache sombre sur les valeurs défendues par une immense majorité de Canadiens, et par delà nos frontières, nous sommes trop souvent témoins des dommages tragiques que la haine peut infliger. Cependant, nous avons de bonnes raisons de ne pas désespérer. Après l'attaque de la synagogue Tree of Life à Pittsburgh, des communautés se sont réunies pour former des anneaux de paix autour des lieux de culte juifs. C'est à travers de tels gestes qu'il est possible de trouver à la fois réconfort et espoir pour l'avenir. »

La FCRR invite les lecteurs à découvrir Canada 150 portraits un échantillon de la diversité qui a permis de bâtir le Canada, et à suivre les prochaines initiatives développées dans le cadre du projet « Au-delà des 150 ans du Canada, une promesse envers nos enfants ». Le lundi 10 décembre 2018, la FCRR s'associera au Centre for Immigrant and Community Services (CICS) afin d'organiser une soirée pour le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations Unies. Consultez www.crrf-fcrr.ca pour plus d'informations.

Au sujet de la Fondation canadienne des relations raciales

La Fondation canadienne des relations raciales a pour mission de faciliter, dans l'ensemble du pays, le développement, le partage et la mise en oeuvre de toute connaissance ou compétence utile en vue de contribuer à l'élimination du racisme et de toute forme de discrimination raciale au Canada. Le travail de la FCRR repose sur le désir de bâtir et d'entretenir une société inclusive fondée sur l'équité, l'harmonie sociale, le respect mutuel et la dignité humaine. Le principe qui sous-tend sa lutte contre le racisme et la discrimination raciale accentue les relations raciales positives et la promotion des valeurs canadiennes communes que sont les droits de la personne et les principes démocratiques.

SOURCE Fondation canadienne des relations raciales



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