Le Lézard
Sujets : Prix et Récompenses, Femme

La gouverneure générale du Canada reconnaît la contribution remarquable de six Canadiennes pour l'égalité des sexes


OTTAWA, le 18 oct. 2018 /CNW/ - Aujourd'hui, l'honorable Maryam Monsef, ministre de la Condition féminine, a annoncé le nom des récipiendaires du Prix du Gouverneur général en commémoration de l'affaire « personne » de 2018. Ces Canadiennes exceptionnelles sont :

Commémorée chaque année le 18 octobre, l'affaire « personne » a marqué un tournant de l'histoire quand, en 1929, cinq Canadiennes - Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Louise McKinney, Irene Parlby et Nellie McClung - ont obtenu le droit d'être reconnues en tant que « personne » au sens de la loi et ainsi de pouvoir être nommées au Sénat du Canada.

Les Prix du Gouverneur général en commémoration de l'affaire « personne » ont été créés en 1979 à l'occasion du cinquantenaire de la décision historique de l'affaire « personne ». Le Prix jeunesse a été lancé en 2000 en reconnaissance des réalisations de jeunes âgés entre 15 et 30 ans, qui contribuent à faire avancer l'égalité des sexes.

Citations

« Les Célèbres cinq ont été des pionnières qui ont contribué à lever les obstacles à l'égalité des sexes. Près de 90 ans après leur victoire historique, j'ai le grand plaisir de leur rendre hommage et de reconnaître les femmes qui font avancer l'égalité des sexes aujourd'hui au Canada. Je suis honorée de partager l'édition de cette année avec la gouverneure générale Julie Payette, et je félicite les six récipiendaires pour leur dévouement, leur passion et leur engagement remarquables à faire de leur pays et du monde un endroit meilleur. Leur histoire et l'influence qu'elles exercent nous rappellent qu'ensemble, nous pouvons faire de l'égalité des sexes une réalité. »

L'honorable Maryam Monsef, C.P., députée 
Ministre de la Condition féminine

Faits en bref

Liens connexes

Biographies des récipiendaires

Rina Arseneault
Fredericton (Nouveau Brunswick)

Rina est la Directrice adjointe du Centre Muriel McQueen Fergusson pour la recherche sur la violence familiale à l'université du Nouveau-Brunswick, depuis 1993. Elle a une maîtrise en travail social et elle est une travailleuse sociale enregistrée avec l'Association des travailleurs sociaux du Nouveau-Brunswick. 

En 1997, Mme Arseneault a été lauréate du prestigieux Prix Spiritus, décerné par le Conseil consultatif sur la condition des femmes du Nouveau-Brunswick en reconnaissance  de ses importantes contributions à l'amélioration des conditions de la vie des femmes et en 2002 a été lauréate du Prix de la Fondation Muriel McQueen Fergusson. Ce prix lui a été décerné pour son travail sur la problématique de la violence familiale et la violence faite aux femmes. 

En 2014, Rina Arseneault a reçu la prestigieuse distinction honorifique de membre de l'ordre du Canada et en 2016 fut lauréate du Prix d'excellence pour service insigne de l'ACTS. En 2018, elle a reçu le prix pour la direction de stagiaires de l'Association des travailleurs sociaux du Nouveau Brunswick pour son engagement exceptionnel pour le développement académique et professionnel des élèves.

Rina demeure à Fredericton avec son mari Dan.  Elle aime passer du temps avec sa famille. 


Shirley Cuillierrier
Ottawa (Ontario)

Shirley Cuillierrier est membre de la Nation mohawk de Kanesatake, Québec. En 1982, elle devient agente de la GRC et après15 années de service dans le Canada atlantique, elle se joint à l'équipe de protection du premier ministre (1996).

En 1998, elle est mutée à la Direction générale de la GRC et, en 2004, elle est nommée officier responsable des Services nationaux de police autochtone.  En 2010, elle dirige le Centre national de coordination contre la traite des personnes. Shirley est titulaire de nombreuses distinctions, dont les médailles du jubilé d'or et de diamant de la Reine Elizabeth II.

En 2017, la surintendante Shirley Cuillierrier est nommée conseillère principale pour la réconciliation et l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Elle siège actuellement au conseil d'administration du Canadian Centre to End Human Trafficking, un organisme de bienfaisance national.


Rina Fraticelli
Toronto (Ontario)

Rina Fraticelli a consacré sa carrière à l'élimination de l'inégalité entre les sexes, notamment dans les industries des arts et de la culture au Canada. 

Depuis la fin des années 1970, elle a oeuvré à améliorer les possibilités pour les femmes dans les domaines du théâtre, de la littérature, des médias et de la vie publique. Elle a rédigé un rapport sur la condition féminine qui a fortement influencé le Comité d'étude de la politique culturelle fédérale. Elle a été à la tête de deux studios de l'ONF : le Studio D, studio de production féministe à Montréal, où elle a chapeauté un certain nombre de projets innovateurs, dont New Initiatives in Film, visant à accroître les occasions pour les femmes autochtones et de minorités raciales; et le Studio de la Colombie-Britannique et du Yukon, où elle a été en mesure de multiplier les activités pour rehausser le profil des cinéastes autochtones et des personnes handicapées. 

En 2008, Rina a cofondé Women in View (WIV), un organisme national à but non lucratif qui se consacre à améliorer la diversité sexuelle et raciale à l'écran et ailleurs. Durant son mandat à WIV, elle a rédigé cinq rapports déterminants (le sixième sera publié prochainement) suivant l'emploi des femmes dans les médias canadiens subventionnés par l'État. En 2015,  Women in View a lancé Directing Change, une initiative de trois ans financée par Condition féminine Canada visant à implanter l'égalité des sexes dans le paysage médiatique canadien.

Rina a quitté Women in View en 2018 pour occuper le poste de directrice du Socrates Project à l'Université McMaster, nouveau forum ambitieux où les artistes, les universitaires et la collectivité dans l'ensemble pourront discuter des enjeux importants de notre époque.


Charlotte Hrenchuk
Whitehorse (Yukon)

À venir.


Hélène Lee-Gosselin
Ste. Pétronille, Québec

Hélène Lee-Gosselin est professeure titulaire à la Faculté des sciences de l'administration et directrice de l'Institut Femmes, Sociétés, Égalité et Équité de l'Université Laval.  Auparavant, pendant plus de dix ans, elle fut titulaire de la Chaire Claire-Bonenfant - Femmes, Savoirs et Sociétés. 

Chercheuse engagée dans la communauté, elle a réalisé de nombreuses études en collaboration avec les milieux et les organisations sur l'équité et la diversité en milieu de travail, l'équité salariale, l'entrepreneuriat féminin et la place des femmes dans les instances décisionnelles et dans l'institution universitaire. Elle se soucie d'en diffuser les résultats auprès des milieux de pratique, pour faire progresser la réflexion et l'action vers une égalité et une équité de fait.

Hélène a contribué notamment à la création et au suivi de la Loi sur l'équité salariale du Québec; elle était membre du comité qui, en 1996, a consulté les syndicats, les employeurs, les groupes communautaires et a formulé des recommandations sur le contenu de cette loi innovatrice. Depuis, elle a contribué au suivi de son application en participant au Comité des partenaires de la Commission sur l'équité salariale.  Elle a aussi collaboré avec divers organismes dont Femmessor et la Table de concertation de la Capitale Nationale en Condition féminine.

Membre du Comité scientifique du Réseau québécois en études féministes depuis sa création, elle est également une championne reconnue des questions de sexe et de genre dans les instituts de recherche en santé du Canada ; elle utilise son savoir-faire pour assurer une intégration adéquate des dimensions de genre et de sexe dans la recherche appliquée.


Alana Robert
Winnipeg (Manitoba)

Alana termine sa dernière année d'étude à la Osgoode Hall Law School où elle se concentre sur la défense des droits des groupes marginalisés au Canada.

Alana a fondé Justice For Women en 2013 pour lutter contre la violence fondée sur le sexe sur le campus de l'Université du Manitoba grâce à la conception de programmes de sensibilisation et à l'élaboration d'une politique qui exige que les étudiantes et étudiants de toutes les facultés de l'université suivent ladite formation. Alana a témoigné à ce sujet devant le Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes.

En 2017, elle a fait un stage auprès du Tribunal pénal international pour l'ancienne Yougoslavie de l'ONU à La Haye, où elle a travaillé au dossier de protection des victimes et des témoins.

Dans son rôle de leader du réseau national d'À voix égales, Alana a créé une boîte à outils virtuelle qui offre des stratégies de lutte contre la violence fondée sur le sexe. En mars 2018, elle a accompagné la ministre Monsef à la Commission de la condition de la femme de l'ONU comme représentante d'À voix égales pour promouvoir l'accès égal aux ressources pour les femmes et les filles autochtones de régions rurales et éloignées.

En tant que Métisse, Alana milite ardemment pour l'élimination de la violence envers les femmes et les filles autochtones. Elle a reçu le Helen Basset Commemorative Student Award de l'Association des femmes autochtones du Canada.

Suivez Condition féminine Canada :

 

SOURCE Condition féminine Canada



Communiqué envoyé le et diffusé par :