Le Lézard
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Condition féminine Canada lance le Cercle des femmes autochtones pour niveler les inégalités auxquelles font face les femmes et les filles autochtones


La ministre Monsef consulte des dirigeantes et spécialistes autochtones sur les stratégies à adopter pour éliminer les obstacles systémiques

GATINEAU, QC, le 24 mai 2018 /CNW/ - Aucune relation n'est plus importante pour le Canada que sa relation avec les peuples autochtones, et le gouvernement fédéral s'est engagé à prendre des mesures qui aideront les femmes et les filles autochtones à réaliser leur plein potentiel.

Dans cet esprit, l'honorable Maryam Monsef, ministre de la Condition féminine, a rencontré aujourd'hui les membres du nouveau Cercle des femmes autochtones afin de discuter des façons d'éliminer les inégalités systémiques qui touchent les femmes et les filles autochtones de façon disproportionnée. La rencontre s'est déroulée dans le cadre de la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones.

La sous-ministre de Condition féminine Canada, Gina Wilson, qui est Algonquine, présidera le Cercle des femmes autochtones. Celui-ci jouera un rôle consultatif pour un mandat de deux ans et donnera à Condition féminine Canada l'occasion de consulter les dirigeantes des collectivités autochtones au sujet des défis qu'elles doivent surmonter et de leurs priorités auxquelles devrait répondre le gouvernement du Canada pour concrétiser l'égalité entre les sexes. Les membres du Cercle proviennent d'un large éventail de secteurs et comprennent des représentantes des Premières Nations, des Métisses et des Inuites ainsi que des jeunes et des aînées de toutes les régions du pays. Chaque membre possède de vastes connaissances relatives aux trois domaines prioritaires de Condition féminine Canada : accroître la sécurité et la prospérité économiques des femmes, encourager les femmes à occuper des postes de responsabilité et à participer à la vie démocratique, et mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles. Elles partageront orientations stratégiques et savoir-faire pour éclairer les mesures fédérales.

Citations

« Aucune relation n'est plus importante pour notre gouvernement et pour le Canada que celle avec les peuples autochtones, et il ne fait aucun doute que les femmes sont la clé du succès de nos efforts de réconciliation. Nous avons besoin de leur pouvoir, de leur résilience, de leurs idées et de leur vécu pour garantir que les interventions du gouvernement fédéral profitent à l'économie et à toutes les collectivités. La collaboration avec le Cercle des femmes autochtones orientera notre travail et nous aidera à renverser les obstacles qui empêchent les femmes et les filles autochtones de réussir dans toutes les sphères de la vie. Je me réjouis à la perspective de participer à un dialogue constructif avec les membres estimées du Cercle pour apprendre d'elles et travailler en partenariat à l'atteinte de nos objectifs communs. »

L'honorable Maryam Monsef, C.P., députée
Ministre de la Condition féminine

« Je suis profondément honorée que ces femmes extraordinaires aient accepté de se joindre au Cercle - un espace où nous pouvons nous réunir, mettre nos voix à profit, être vues et entendues, renforcer notre pouvoir d'action et transmettre notre sagesse. »

Gina Wilson
Sous-ministre, Condition féminine Canada

Les faits en bref

Produit associé

DOCUMENT D'INFORMATION

MEMBRES DU CERCLE DES FEMMES AUTOCHTONES

1.    Candace Wasacase-Lafferty, directrice, Initiatives autochtones, Université de la Saskatchewan

Candace Wasacase-Lafferty (Cree/Saulteaux) est citoyenne de la Première Nation Kahkewistahaw et directrice des Initiatives autochtones à l'Université de la Saskatchewan. Elle est responsable de la supervision et de la direction du Gordon Oakes Red Bear Student Centre. Ce centre se veut un lieu de cérémonie, de réussite des étudiants, de réconciliation et de mobilisation du campus et de la collectivité. Mme Wasacase-Lafferty est également présidente du conseil d'administration du parc patrimonial Wanuskewin, qui s'emploie à favoriser la compréhension et l'appréciation des peuples autochtones des plaines du Nord.

2.    Claudette Dumont-Smith, ancienne directrice générale de l'Association des femmes autochtones du Canada, retraitée

Claudette Dumont-Smith est active dans le domaine de la santé des Autochtones depuis 1974. Elle est infirmière autorisée et a occupé différents postes de direction au sein de l'Association des infirmières et infirmiers autochtones du Canada à titre de membre du conseil d'administration et de première directrice générale. Plus récemment, elle était la directrice générale de l'Association des femmes autochtones du Canada, poste qu'elle a occupé jusqu'à sa retraite en 2016. Au cours de sa carrière de 43 ans, Mme Dumont-Smith a travaillé comme consultante pour divers organismes autochtones nationaux ainsi que pour des organismes autochtones à l'échelle régionale et locale. Elle a animé des conférences sur la santé à travers le Canada et a collaboré à plusieurs documents et manuels sur la santé et la violence contre les femmes et les enfants autochtones.

Mme Dumont-Smith a fait partie du cercle autochtone du Comité canadien sur la violence faite aux femmes, un groupe d'expertes et experts établi par le gouvernement du Canada en 1991. Elle a également assumé les fonctions de commissaire adjointe de la Commission nationale sur les soins aux enfants du Conseil des autochtones du Canada (devenu le Congrès des peuples autochtones) et celles de commissaire pour le compte de la Commission de vérité et de réconciliation relative aux pensionnats indiens pendant un an.

Mme Dumont-Smith est également une écrivaine et recherchiste chevronnée, dont les articles sur un large éventail de sujets ont été publiés, entre autres, par le Conseil canadien de la santé ainsi que la Fondation autochtone de guérison et l'Association des infirmières et infirmiers autochtones du Canada. Elle détient une maîtrise en administration publique de l'Université Queen's, à Kingston, ainsi qu'un baccalauréat en sciences infirmières de l'Université du Québec en Outaouais, à Gatineau. En octobre 2017, Mme Dumont-Smith a reçu un doctorat honorifique en droit de l'Université de Guelph.

3.    Diane Redsky, directrice générale, Centre Ma Mawi Wi Chi Itata

Diane Redsky est la directrice générale du Centre Ma Mawi Wi Chi Itata. En tant qu'intellectuelle visionnaire et dirigeante communautaire de renommée nationale, elle s'emploie depuis longtemps à résoudre la myriade de problèmes auxquels fait face la communauté autochtone urbaine de Winnipeg dans tous les domaines, que ce soit la santé, la justice, l'éducation ou les services sociaux.

Depuis 1993, elle exerce des fonctions professionnelles et bénévoles dans le secteur des services sociaux et elle est devenue une ardente défenseure des intérêts des Autochtones, des enfants et des femmes. Elle a contribué à la création de nombreux programmes novateurs qui ont favorisé l'instauration de collectivités saines. Elle croit en une approche qui est fondée sur des valeurs communes et le respect des spécificités culturelles, tout en étant animée par le souci du détail.

Mme Redsky a joué un rôle déterminant dans l'élaboration de ressources pour les filles exploitées sexuellement et victimes de la traite, y compris un foyer-refuge et un pavillon de ressourcement rural au Canada. En 2013-2014, elle a dirigé le Groupe de travail national sur la traite des femmes et des filles au Canada, mis sur pied par la Fondation canadienne des femmes. Ce groupe a formulé 34 recommandations pour mettre fin à la traite de personnes à des fins d'exploitation sexuelle au pays. De retour au Centre Ma Mawi Wi Chi Itata de Winnipeg, Mme Redsky y gère les dossiers autochtones, qu'elle s'emploie à mieux faire connaître.

4.    Denise Williams, directrice administrative du First Nations Technology Council

Au carrefour de la souveraineté autochtone, des progrès technologiques et d'une économie techno-innovante en plein essor, assoiffée d'idées et de compétences nouvelles, Mme Williams a le privilège de travailler avec les peuples autochtones, les gouvernements, les universitaires, les futurologues de la technologie et les chevilles ouvrières du changement social pour dessiner l'écosystème qui donnera un accès juste et équitable aux outils et à l'éducation nécessaires pour réussir à l'ère numérique. Mme Williams est l'âme dirigeante d'une théorie du changement qui permettra aux peuples autochtones non seulement d'être concurrentiels dans les secteurs des technologies et de l'innovation de la Colombie-Britannique, mais également de diriger de manières inédites et de faire croître l'économie numérique à l'échelle locale.

Bénévole passionnée, engagée dans des initiatives et auprès d'organismes qui débouchent sur des changements réels et favorisent la vérité et la réconciliation, Mme Williams est fière de présider l'Urban Native Youth Association, de siéger au conseil du premier ministre sur la technologie et de remplir les fonctions de conseillère en innovation auprès de la gouverneure générale du Canada; elle siège aussi à la commission économique de Vancouver, au conseil d'administration de la Minerva Foundation et, à titre d'ancienne, au conseil des gouverneurs de l'Université Simon-Fraser, où elle a obtenu sa maîtrise en administration des affaires en 2015.

Mme Williams est motivée par le désir de contribuer à la réconciliation économique à l'ère numérique et est immensément reconnaissante d'avoir l'occasion d'honorer le travail des cheffes de file autochtones qui l'ont précédée tout en servant les générations futures, qui nous propulseront en avant.

5.    Duane Morrisseau-Beck, cadre supérieure, Walking in Her Moccasins, Congrès des peuples autochtones

(Biographie à venir)

6.    Elizabeth Ford, directrice générale, Inuit Tapiriit Kanatami

(Biographie à venir)

7.    Francyne D. Joe, présidente du conseil d'administration, Association des femmes autochtones du Canada

Membre de la Première Nation Shackan de la Colombie-Britannique et ancienne présidente de l'association des femmes autochtones de cette province, Mme Joe s'est engagée à renforcer l'autonomie des femmes et des filles autochtones par son travail et ses efforts philanthropiques. Travaillant principalement dans le domaine de la gestion des ressources humaines, elle a obtenu du financement pour le développement économique communautaire, s'est battue aux côtés des familles pour le lancement de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, et a favorisé le partenariat avec des organismes autochtones de la Colombie-Britannique afin d'amener les communautés autochtones à exercer une influence et un pouvoir justes et opportuns à l'échelle locale, régionale, nationale et internationale. Elle est fière de travailler avec des femmes des Premières Nations et des Métisses de tout le pays et de représenter leurs intérêts à titre de présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada.

8.    Kelly Benning, vice-présidente, Association nationale des centres d'amitié

Kelly Benning est une Métisse du nord de l'Alberta. Ses racines familiales s'étendent jusqu'à la rivière Rouge au Manitoba et couvrent toute la Saskatchewan. Elle a exercé diverses fonctions au Centre d'amitié de Grande Prairie, en Alberta, notamment membre du conseil d'administration, présidente et directrice générale, ce qui l'a amenée à occuper les fonctions de trésorière et de secrétaire à l'association albertaine des centres d'amitié, à Edmonton, en Alberta pour des mandats d'un an chacun. Elle est actuellement vice-présidente de l'Association nationale des centres d'amitié.

Mme Benning a travaillé pendant sept ans au Collège régional de Grande Prairie à titre de coordonnatrice des services de liaison autochtone et, en 2009, elle a été désignée employée distinguée du Collège. Elle a également reçu le Prix argent en excellence du personnel de l'Association des collèges communautaires canadiens. De retour au Collège en octobre 2016, elle dirige les initiatives d'autochtonisation sur le campus.

Mme Benning et son conjoint (Rick) ont trois filles adultes, deux gendres et la plus belle petite-fille du monde. Mme Benning croit fermement que nous avons toutes et tous notre place dans le cercle et que, lorsque nous y entrons, nous devenons les personnes que nous étions censées être.

9.    Leslie Spillett, gestionnaire de projets spéciaux, Ka Ni Kanichihk Inc.

Résidente de Winnipeg depuis 1977, Leslie Spillett est Ininew. Elle est née et a grandi dans le territoire du Traité 5 et a été invitée dans le territoire du Traité 1. Ayant occupé divers postes en administration, Mme Spillett est actuellement gestionnaire de projets spéciaux à Ka Ni Kanichihk, qu'elle a créé avec d'autres femmes de la collectivité en 2001. Elle a également été l'une des fondatrices et dirigeantes principales de Mother of Red Nations du Conseil des femmes du Manitoba.

Elle a occupé un poste de direction au conseil d'administration de l'Association des femmes autochtones du Canada de 2003 à 2007. Au cours de son mandat, l'Association a lancé la campagne Soeurs par l'esprit afin de faire connaître le problème des disparitions et meurtres de femmes autochtones au Canada et de réclamer une action dans ce dossier. En 2003-2004, elle a participé à la recherche menée par Amnistie Internationale et à la rédaction du rapport subséquent : On a volé la vie de nos soeurs. Mme Spillett a également pris la parole au sujet des femmes autochtones disparues et assassinées lors de la Conférence mondiale des Nations Unies contre le racisme en 2001 et d'une conférence de l'UNESCO en 2005.

À titre de directrice générale d'Anishnaabe Oway Ishi, elle a fondé les Prix d'excellence pour les jeunes Autochtones. Elle est également la fondatrice du très réussi Keeping the Fires Burning, le plus important souper annuel de la communauté autochtone. Cet événement reconnaît l'importance de préserver, de protéger et de promouvoir les connaissances traditionnelles et de rétablir le statut des femmes autochtones.

10.  Lindsey Decontie, directrice générale, Cercle national des Autochtones contre la violence familiale

(Biographie à venir)

11.  Liz Stone, présidente, Conseil autochtone de l'enseignement, Sir Sanford Fleming College

(Biographie à venir)

12.  Maggie Organ, infirmière auxiliaire autorisée, santé et services sociaux de Conne River, Première Nation de Miawpukek

Maggie Organ vient d'une famille de neuf enfants. Née dans la Première nation de Miawpukek, à Terre-Neuve-et-Labrador, elle a passé toute sa vie à Conne River. Enfant, elle aimait s'adonner à de nombreuses activités traditionnelles comme la pêche et la cueillette de petits fruits; elle aimait aussi aider sa mère à cuisiner, à faire des tâches ménagères et à élever ses plus jeunes frères et soeurs.

À peine âgée de 13 ans, Mme Organ a dû quitter sa communauté natale de Miawpukek pour déménager en pension à St. Albans afin de poursuivre ses études. Peu après avoir terminé ses études, elle est retournée chez elle, dans la Première Nation de Miawpukek, où elle a occupé différents emplois. Mme Organ s'est toujours beaucoup intéressée au bien-être et aux soins de santé à Miawpukek. Pendant 10 ans, elle s'est dévouée et a consacré sa carrière à fournir des soins à domicile aux personnes âgées de la communauté.

En 1998, Mme Organ a décidé de retourner aux études afin de réaliser son aspiration de devenir infirmière auxiliaire autorisée. Elle pratique à la maison, où elle travaille en étroite collaboration avec l'équipe de soins cliniques et de santé mentale. Elle fait du bénévolat depuis longtemps et siège à divers conseils et comités dans la communauté. Mme Organ a joué un rôle de premier plan pour la réalisation à l'échelle nationale de travaux dans le cadre de projets avec l'Université Western en ce qui a trait au « Circle Project » et au diabète.

Dans ses temps libres, Mme Organ aime jouer aux fléchettes avec sa famille et ses camarades. Surtout, elle aime passer du temps avec son mari et se détendre dans son second chez elle : son chalet.

13.  Marilyn Buffalo, ancienne présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada

Marilyn Buffalo, qui est née et a grandi dans la nation crie de Samson, s'emploie depuis une cinquantaine d'années à obtenir justice pour les survivantes et les survivants des pensionnats indiens. Elle se concentre actuellement sur les besoins en matière d'éducation et de développement culturel des enfants et des jeunes autochtones.

Mme Buffalo a présidé l'Association des femmes autochtones du Canada de 1997 à 2000. Durant cette période, elle a dénoncé la Déclaration de réconciliation présentée par la ministre des Affaires indiennes de l'époque, Jane Stewart, parce qu'elle ne remplissait pas les critères nécessaires pour des excuses complètes. Mme Buffalo a négocié et mis en oeuvre avec Développement des ressources humaines Canada une entente de partenariat nationale de cinq ans, assortie d'un financement de 15 millions de dollars pour la mise en place d'initiatives de formation et d'accès à l'emploi pour les femmes autochtones.

De 2000 à 2005, Mme Buffalo a été conseillère principale en politiques auprès de la nation crie de Samson, à Ottawa, conseillant en même temps une équipe juridique sur les questions de politique et de communication liées aux droits issus de traités historiques et à la poursuite pour abus de confiance Victor Buffalo c. la Reine.

14.  Melanie Omeniho, présidente, Les Femmes Michif Otipemisiwak*

Melanie Omeniho descend de la communauté métisse du lac Sainte-Anne et est fière d'appartenir à la nation métisse de l'Alberta. Dans sa jeunesse, Mme Omeniho a assisté à des réunions et assemblées avec sa mère et d'autres Métisses fortes, des modèles qui insistaient pour se faire entendre et se tailler une place. Sa carrière politique et militante l'a amenée à jouer un rôle dans le développement et la constitution de l'organisme Les Femmes Michif Otipemisiwak et à être réélue présidente pour trois mandats par les Métisses de tout le pays.

Mme Omeniho possède une vaste expérience dans les domaines du développement communautaire, des programmes sociaux et des services à la famille et à l'enfance. Elle a mis sur pied des programmes et revendiqué au nom de sa communauté des changements aux divers programmes sociaux afin de mieux répondre aux besoins des Autochtones. Elle a reçu la Médaille du jubilé de la Reine et a été reconnue pour son travail en éducation, son service à la jeunesse autochtone et sa défense des droits des familles aux prises avec les services d'aide à l'enfance.

* L'organisme Les Femmes Michif Otipemisiwak représente les Métisses de tout le pays. Démocratique, transparent et responsable sur le plan financier, il cherche à influencer les politiques et les décisions des gouvernements autochtones et canadiens selon les préoccupations et aspirations des Métisses. Un secrétariat du Ralliement national des Métis depuis 1999, il a été incorporé en 2010, année de sa réunion inaugurale.

15.  Rachel Michael, cheffe de file de la jeunesse inuit, intervenante auprès des communautés

Rachel Michael est une jeune Inuite qui est née et a grandi dans la capitale Iqaluit, au Nunavut. Au coeur de ses préoccupations : la famille, la communauté, l'entraide et l'apprentissage de la culture et de la langue inuites. Mme Michael a commencé à pratiquer le chant de gorge et la danse du tambour à l'école secondaire avec la chorale Inuksuk Drum Dancers, où elle continue de donner des spectacles de temps à autre à titre de diplômée.

Mme Michael a obtenu son diplôme de l'école secondaire Inuksuk en 2014 et a commencé à travailler peu après. Pendant ses études, elle a occupé un emploi d'été au gouvernement du Canada et a poursuivi sa participation à l'étude de faisabilité du projet du Centre de protection de l'enfance et de la jeunesse d'Umingmak au Nunavut en 2014-2015. Par la suite, elle a commencé à travailler comme intervenante communautaire en littératie au campus Ilinniapaa et au Collège Frontier. Elle a également reçu une formation sur les premiers soins en santé mentale, une formation appliquée en techniques d'intervention face au suicide (ASIST) et les pratiques safeTALK. Dans le cadre de son emploi précédent, Rachel a formé des membres de la collectivité pour renforcer les capacités en santé mentale.

Mme Michael travaille actuellement comme coordonnatrice de programme à temps partiel au Embrace Life Council, ainsi que comme adjointe des aînés à temps partiel à l'établissement des Aînés Qammaq et cheffe de file des jeunes au Makukktukuvik Youth Center.

16.  Rebecca Kudloo, présidente, Pauktuutit Inuit Women of Canada

Rebecca Kudloo a été élue présidente de Pauktuutit Inuit Women of Canada en 2014. Avant son élection, Mme Kudloo a été présidente intérimaire et, pendant un certain nombre d'années, directrice régionale de la région de Kivalliq au Nunavut. À titre de présidente, elle représente Pauktuutit au sein des conseils d'administration d'Inuit Tapiriit Kanatami et du Conseil circumpolaire inuit du Canada. Mme Kudloo a représenté Pauktuutit à de nombreux événements régionaux, nationaux et internationaux.

Auparavant, Mme Kudloo a siégé au Conseil national de prévention du crime, a participé à la Coalition contre les agressions sexuelles aux Territoires du Nord-Ouest, a occupé le poste de vice-présidente du Conseil de la condition féminine des Territoires du Nord Ouest et a été la première présidente intérimaire du Conseil de la condition féminine du Nunavut Qulliit. Mme Kudloo est cofondatrice et présidente de Mianiqsijit, un service communautaire de counseling en violence sexuelle et en violence familiale à Baker Lake, au Nunavut. Elle a travaillé au ministère de l'Éducation du gouvernement du Nunavut pendant plus de 20 ans.

17.  Rosie Mosquito, directrice générale, Oshki-Pimache-O-Win Education and Training Institute

(Biographie à venir)

18.  Sheila Isaac, coordonnatrice des ressources humaines et du service à la clientèle chez Memski Projects Inc.

Sheila Isaac travaille actuellement pour les Premières Nations de Membertou et d'Eskasoni en Nouvelle-Écosse à faire le pont entre la main-d'oeuvre spécialisée de la nation micmaque et le marché du travail, ainsi qu'entre les entreprises micmaques et les possibilités d'approvisionnement à l'extérieur.

Mme Isaac, une Mi'gmaque de la Première Nation Listuguj au Québec, est titulaire d'un baccalauréat en sciences politiques de l'Université Concordia (Montréal) et d'un baccalauréat en droit de l'Université d'Ottawa. Elle a été admise au Barreau du Haut?Canada en 1998. Pendant ses études à Ottawa, Mme Isaac a participé aux discussions constitutionnelles avec CBC Newsworld à titre de consultante, avec l'Assemblée des Premières Nations à titre de déléguée jeunesse, avec la Commission royale sur les peuples autochtones à titre de chercheuse, avec le Centre d'amitié autochtone Odawa à titre d'agente des relations culturelles et de porte-parole des étudiantes et étudiants autochtones en droit pendant trois ans.

Mme Isaac a occupé pendant quatre ans le poste de gestionnaire d'un programme de développement du leadership des femmes autochtones (Indigenous Women in Community Leadership) à l'Institut international Coady de l'Université Saint-François-Xavier. Elle était auparavant agente de liaison régionale pour la région de l'Atlantique à Affaires indiennes et du Nord Canada. Mme Isaac a été analyste des politiques au sein de l'équipe de gouvernance de l'administration centrale de ce ministère, où elle a travaillé principalement à la réforme électorale. Elle a également occupé le poste d'analyste des politiques au Bureau des relations avec les Autochtones de Ressources humaines et Développement des compétences Canada, où son travail portait principalement sur la politique d'emploi des femmes et des jeunes autochtones. Mme Isaac a été gestionnaire de bande pendant trois ans pour le gouvernement de la Première Nation Listuguj Mi'gmaq et a géré jusqu'à 950 employées et employés.

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SOURCE Condition féminine Canada



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