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Les ventes résidentielles au Canada chutent en janvier


OTTAWA, le 15 févr. 2018 /CNW/ - Selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont connu une forte chute en janvier 2018.

Les ventes résidentielles mensuelles (Groupe CNW/Association canadienne de l'immeuble)

Faits saillants :

En janvier 2018, les ventes résidentielles effectuées par l'entremise des systèmes MLS® canadiens ont chuté de façon dramatique après avoir atteint un sommet mensuel record en décembre 2017. Malgré un recul à leur niveau mensuel le plus bas en trois ans, les ventes enregistrées en janvier étaient comparables à la moyenne mensuelle sur 10 ans.

En janvier, les ventes étaient en baisse dans 75 % de tous les marchés locaux canadiens, y compris la quasi-totalité des grands centres urbains. Bon nombre des reculs les plus importants (en pourcentage) ont été constatés dans les marchés du Grand Golden Horseshoe (GGH), où les ventes avaient connu un regain à la toute fin de l'année dernière après l'annonce d'un resserrement des règles hypothécaires à compter de janvier.

Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont affiché une baisse de 2,4 % depuis janvier 2017, mais se rapprochaient de la moyenne sur 10 ans pour le mois de janvier. Les ventes se situaient à des niveaux inférieurs à ceux de l'an dernier à pareille date dans près de la moitié de tous les marchés locaux, ceux du GGH étant en tête. À l'inverse, les ventes ont grimpé d'une année à l'autre dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique, sur l'île de Vancouver, dans la région de l'Okanagan, à Edmonton, à Montréal, dans le Grand Moncton et à Halifax-Dartmouth.

« L'accumulation des modifications apportées aux règles hypothécaires, qui sont entrées en vigueur le 1er janvier, a semé l'incertitude et la confusion chez les acheteurs », explique Andrew Peck, président de l'ACI. « De plus, ces modifications n'abordent d'aucune façon les préoccupations du gouvernement relativement aux prix des maisons, lesquels sont attribuables à une pénurie continue de propriétés dans d'importants marchés comme Vancouver et Toronto. Ces préoccupations ne s'estomperont pas tant que la question de la pénurie n'aura pas été réglée », ajoute-t-il. « Un courtier ou agent immobilier membre de l'ACI est votre meilleure source d'information et votre meilleur guide au moment de négocier l'achat ou la vente d'une maison en cette période de transition. »

« La chute des ventes en janvier montre clairement que la vigueur de la fin de l'an dernier découlait des transactions effectuées par des acheteurs rationnels pressés d'acheter avant l'entrée en vigueur des nouvelles règles hypothécaires en 2018 », affirme Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI. « Une forte baisse du nombre de nouvelles inscriptions a aussi empêché le marché équilibré de favoriser les acheteurs. »

Le nombre de nouvelles inscriptions a plongé de 21,6 % en janvier, pour atteindre son niveau le plus bas depuis le printemps 2009. Le nombre de maisons à vendre a chuté dans environ 85 % de tous les marchés locaux, principalement en raison d'une baisse considérable dans le Grand Toronto. On a aussi constaté de fortes baisses dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique, sur l'île de Vancouver et dans la région de l'Okanagan, de même qu'à Hamilton-Burlington, Oakville-Milton, Kitchener-Waterloo, London and St. Thomas, Kingston et Ottawa. Ces marchés correspondent de près à ceux qui ont enregistré les plus fortes chutes des ventes en janvier.

Les nouvelles inscriptions ayant affiché une baisse supérieure à celle des ventes, le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s'est resserré à 63,6 % en janvier, par rapport au niveau auquel il se maintenait depuis mai dernier, soit de près de 55 % à un peu moins de 60 %.

On parle normalement d'un marché national du logement équilibré lorsque le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu'il s'agit respectivement d'un marché favorable à l'acheteur ou au propriétaire-vendeur. Cela dit, la fourchette d'équilibre varie d'un marché local à l'autre.

Le degré auquel l'équilibre du marché actuel est au-dessus ou en dessous de sa moyenne à long terme et la durée de ces périodes constituent une manière plus sophistiquée d'évaluer si les conditions locales favorisent l'acheteur ou le propriétaire-vendeur. Les mesures de l'équilibre du marché qui se situent à l'intérieur d'un écart type de la moyenne à long terme indiquent généralement un équilibre du marché.

Si l'on effectue une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et sa moyenne à long terme, un peu plus de la moitié de l'ensemble des marchés locaux était en équilibre en janvier 2018. Dans bon nombre de marchés, le ratio a augmenté d'un écart type ou plus par rapport à sa moyenne à long terme au cours du même mois en raison d'importantes baisses sur le plan de l'offre.

Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le temps qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 5 mois d'inventaire à l'échelle nationale à la fin de janvier 2018, ce qui s'approche de la moyenne à long terme de 5,2 mois.

L'IPP MLS® global et composé a grimpé de 7,7 % d'une année à l'autre en janvier 2018. Ceci constitue la neuvième décélération consécutive des gains d'une année à l'autre et la poursuite d'une tendance qui s'est amorcée au printemps. Il s'agit aussi de la plus faible augmentation d'une année à l'autre depuis décembre 2015.

La décélération de la croissance des prix d'une année à l'autre s'explique largement par des tendances affichées dans certains des marchés du GGH suivis par l'indice. Bien que les prix se soient stabilisés en grande partie au cours des derniers mois, la montée rapide des prix il y a un an a entraîné la poursuite de la décélération dans les comparaisons d'une année à l'autre.

Les appartements ont encore affiché les hausses de prix les plus importantes d'une année à l'autre en janvier (+20,1 %), suivis des maisons en rangée (+12,3 %), des maisons unifamiliales à un étage (4,3 %) et des maisons unifamiliales à deux étages (+2,3 %).

Comme en décembre, les prix des propriétés de référence ont affiché une hausse en janvier par rapport à l'an dernier dans 9 des 13 marchés suivis par l'IPP MLS®.

Les prix des propriétés de référence composés dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique continuent de grimper après avoir connu une courte baisse au cours du deuxième semestre de 2016 (Grand Vancouver : +16,6 % d'une année à l'autre; vallée du Fraser : +22,4 % d'une année à l'autre). Les appartements ont propulsé cette tendance régionale au cours des derniers mois; les prix des maisons unifamiliales, quant à eux, se sont stabilisés.

Les prix des propriétés de référence d'une année à l'autre ont affiché une hausse d'environ 14 % à Victoria et d'environ 20 % dans le reste de l'île de Vancouver. Ces gains sont similaires à ceux enregistrés au cours du dernier trimestre de l'an dernier.

Les hausses des prix ont ralenti considérablement d'une année à l'autre dans le Grand Toronto, à Guelph et à Oakville-Milton, mais demeurent au-dessus des niveaux de l'année précédente dans les deux premiers cas (Grand Toronto : +5,2 % d'une année à l'autre; Guelph : +10,9 % d'une année à l'autre; Oakville-Milton : -1,2 % d'une année à l'autre). Dans ces marchés, les prix mensuels ont montré des signes de stabilisation au cours des derniers mois, après une hausse rapide au début de 2017 et un recul par la suite.

Les prix des propriétés de référence d'une année à l'autre ont affiché une légère baisse à Calgary en janvier (-0,5 % d'une année à l'autre). Cela a aussi été le cas à Regina et à Saskatoon (-4,9 % d'une année à l'autre et -4,1 % d'une année à l'autre, respectivement).

Les prix des propriétés de référence ont augmenté de 7,2 % d'une année à l'autre à Ottawa (poussés par une hausse de 8,1 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages), de 5,2 % dans le Grand Montréal (poussés par une hausse de 6,2 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages) et de 7,5 % dans le Grand Moncton (poussés par une hausse de 11 % du prix des maisons unifamiliales à un étage).

L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d'évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d'un mois à l'autre.

Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des maisons vendues au pays en janvier 2018 dépassait légèrement 481 500 $, soit une hausse de 2,3 % par rapport à la même période l'année précédente. Le prix moyen national est fortement marqué par les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui représentent les deux marchés les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l'on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen baisse d'un peu plus de 107 500 $ par rapport à la moyenne nationale (pour s'établir à juste un peu moins de 374 000 $).

VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et les ventes réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.

L'ACI tient à signaler que le prix moyen peut servir à déterminer les tendances au cours d'une période, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.

Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 120 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.

Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.

 

SOURCE Association canadienne de l'immeuble


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