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Politiques ontariennes sur l'alcool et la main-d'oeuvre : les propriétaires de bars et de restaurants sont laissés dans l'oubli


Politiques ontariennes sur l'alcool et la main-d'oeuvre : les propriétaires de bars et de restaurants sont laissés dans l'oubli

L'Ontario reçoit une note de « D+ » au bulletin Relever le débit

TORONTO, 07 nov. 2017 (GLOBE NEWSWIRE) -- L'Ontario se retrouve parmi les trois dernières de classe parmi les provinces canadiennes pour ses prix et ses politiques sur l'alcool visant les bars et les restaurants, selon le nouveau bulletin de notes Relever le débit publié aujourd'hui par l'association sectorielle Restaurants Canada.

L'Ontario s'est mérité une note de  « D+ » au bulletin en raison de son choix de produits limité, de ses systèmes désuets de commande et de livraison, et de l'absence de prix de gros. Les propriétaires de bars et de restaurants paient le même prix voire plus que les consommateurs pour la bière, le vin et les spiritueux, une source continuelle de frustration pour ces derniers.

De récents changements apportés aux règles sur la vente d'alcool ont largement profité aux épiceries, mais ne font rien pour aider les bars et les restaurants.

« L'Ontario est le plus important acheteur d'alcool du monde, mais les propriétaires de bars et de restaurants n'en profitent aucunement, et leur situation est même pire que celle de leurs homologues dans d'autres provinces, déclare Steve Virtue, vice-président par intérim de Restaurants Canada pour l'Ontario. Les réformes apportées par le gouvernement dans ce dossier au cours des deux dernières années ont fait plus pour convaincre les gens de rester chez eux que pour les encourager à fréquenter les bars et les restaurants. »

La montée en flèche du salaire minimum exerce également une pression énorme sur les propriétaires de bars et de restaurants.

« Notre industrie n'est pas contre les augmentations du salaire minimum, mais en Ontario, les taux grimpent tellement vite que les exploitants de bars et de restaurants n'ont pas le temps de s'adapter, ajoute M. Virtue. Les politiques en matière d'alcool et de main-d'oeuvre de ce gouvernement ont engendré un climat opérationnel beaucoup plus ardu. »

Restaurants Canada demande à l'Ontario d'instaurer des prix de gros et d'améliorer le choix et les mécanismes de commande et de livraison des boissons alcoolisées, arguant que les bars et les restaurants investissent dans leurs communautés, créent des emplois, font valoir les produits canadiens et accueillent touristes et visiteurs du monde entier.

Le bulletin Relever le débit accorde une note à chaque province en fonction de la convivialité de ses politiques sur l'alcool, notamment en matière de prix, de choix, d'émission de permis et de réglementation.

L'Alberta s'est classée première avec une note de « B », car c'est la seule province à offrir de véritables prix de gros sur la bière, le vin et les spiritueux. Terre-Neuve-et-Labrador arrive dernière de classe avec une note de « D- » en raison de ses prix élevés, de son choix limité et de sa lourdeur administrative.

Les résultats de chaque province sont les suivants :

AlbertaB
QuébecB-
Nouvelle-Écosse B-
Île-du-Prince-ÉdouardB-
Colombie-BritanniqueC
Manitoba C
SaskatchewanC-
OntarioD+
Nouveau-Brunswick D
Terre-NeuveD-

Les bars et les restaurants avec permis d'alcool du Canada représentent 48 000 entreprises, emploient directement 560 000 Canadiens et génèrent 8,2 milliards de dollars d'activité économique annuelle, dont 97 pour cent sont réinjectés dans les communautés sous forme de salaires, d'avantages sociaux, d'achats d'approvisionnement et de dons de bienfaisance.

Le bulletin de notes Relever le débit intégral est accessible au https://www.restaurantscanada.org/relever-le-debit-2017/?lang=fr


POUR PLUS DE DÉTAILS :

Jill Holroyd, 647 527-6023 ou [email protected]; ou Lisa Michaels, 416 649-4254 ou 1 800 387-5649, poste 4254 ou [email protected]



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