De plus en plus, la protection de la vie privée est intimement liée à l’avancement de la technologie. Une compagnie développant des systèmes de surveillance miniaturisés, la société américaine
Applied Digital Solutions (ADS), teste actuellement sur une cinquantaine de privilégiés une micropuce sous-cutanée. Les utilisations possibles de cette puce sont multiples.
En fait, ce procédé n’est pas nouveau ; il est déjà utilisé chez le bétail et les animaux domestiques. Mais c’est tout de même avec fierté que la famille Jacobs, en Floride, a reçu cette micropuce pas plus grosse qu’un grain de riz sous la peau du bras. La puce ainsi testée répond aux études de marché en matière d’appareils de surveillance médicale et de localisation d’urgence. Grâce à un scanneur spécifique, elle dévoile un numéro d’identité et donne accès aux antécédents médicaux et autres informations utiles en cas d’urgence. De plus, elle est repérable par un réseau GPS.
Verichip, la filiale de ADS, a acquis pour 130 millions de dollars de brevets pour développer des implants sous-cutanés ainsi que la transmission de données. Or, les utilisations possibles de cette puce font sursauter les défenseurs de la protection de la vie privée. Bien que ADS soutenait auparavant qu’elle n’envisageait pas l'utiliser pour suivre des gens, il semble que les événements du 11 septembre et la paranoïa qui les a suivis ont élargi les ambitions de la compagnie qui ajoute la sécurité aux marchés possibles.