On se
rappellera qu'en octobre 2001, on annonçait une nouvelle technologie, le nez électronique. On prédisait à cette technologie qu’elle pourrait être capable de sentir les bactéries. Mais cette fois-ci, on aurait une autre utilité encore plus intéressante : le nez pourrait sentir les cancers du poumon.
Ce nez pourrait identifier les personnes susceptibles d’avoir un cancer du poumon simplement en respirant leur souffle. Ses senseurs au quartz vibrent lorsqu’une molécule se colle à une paroi. Ils sont tous formés différemment, alors ils n’auront pas la même vibration naturelle. Donc, pour chaque gaz respiré, il y aura une unique vibration collective de la part des senseurs.
Pour ce qui est des tumeurs secondaires, il ne serait pas encore possible de les détecter. Le senseur est très sensible pour détecter les tumeurs sur la surface du poumon, mais il faudra encore avoir recours à des prises de sang ou des radiographies pour détecter les tumeurs secondaires.