Vous voyez très souvent ces joueurs professionnels de basketball ou de golf dans des vêtements complètement imbibés de sueur qui collent à leur peau. Le laboratoire de recherche de
Nike, dirigé par un Québécois, a trouvé une solution pour ces vedettes du sport.
Situé à Portland dans l'Oregon, aux États-Unis, le
Nike Sports Research Lab a mis sur pied une nouvelle gamme de vêtements sophistiquée pour enrayer le drame de la «camisole mouillée». Le directeur du laboratoire, un Québécois d'origine, était de passage à Montréal pour le lancement de la nouvelle ligne de la populaire marque, Nike Sphere.
Diplômé en biomécanique humaine à l'Université d'Ottawa et à la Penn State University aux États-Unis, Mario Lafortune est né à St-Roch-de-l'Achigan et est aux commandes de ce laboratoire depuis maintenant 7 ans, après avoir enseigné pendant quelques années. Il a toujours voulu aider les athlètes à atteindre de meilleures performances.
Avec l'aide de 26 experts en biomécanique, il développe de nouveaux vêtements en analysant ceux-ci sur des athlètes en action, en laboratoire. Des appareils de hautes technologies analysent les données provenant des athlètes qui subissent des variations d'environnement simulés dans un cubicule.
C'est de cette façon qu'on été créés ces vêtements à texture tridimensionnelle aérée, qui permettent une bonne aération entre le tissus et le corps de l'athlète. Au lieu de coller à sa peau, le vêtement «flotte» autour de lui. Quatre lignes de cette collection sont disponibles:
Cool pour garder au frais, alors que
Dry garde au sec,
Thermal garde au chaud avec légèreté et que
Pro protège contre les intempéries. Ils sont de plus, fait avec 75% de matières recyclés. Leur prix reste très abordable, avoisinant les 55$CA.
Après avoir aidé les plus grands athlètes à mieux performer, gageons que Mario Lafortune ne s'arrêtera pas à l'amélioration de la performance des bâtons de golf de Tiger Woods et de celle des chaussures de course du sprinter Bruni Surin.