Le pays de l'oncle Sam fait figure de retardataire en ce qui a trait à la disponibilité de l'accès Internet à large bande dans les domiciles et commerces.
Afin de clarifier la situation, une loi visant à établir un inventaire annuel des fournisseurs existants offrant l'accès Internet à large bande aux domiciles et commerces a été approuvée le 30 octobre dernier. Parmi les données recueillies figurera le type d'accès (DSL, câble, satellite).
Le but de cet inventaire est de fournir aux décideurs la meilleure information possible quant à la disponibilité d'un accès Internet à large bande dans les diverses régions du pays. Ainsi informés, ceux-ci pourront prendre des décisions avisées concernant l'attribution des subventions visant à étendre l'accès aux régions qui en sont dépourvues ou qui sont mal desservies.
D'après l'Organisation de Coopération et de Développement Économique (
OCDE), les États-Unis se classaient en 2006 au quinzième rang des pays pour le nombre de lignes d'accès Internet à large bande par personne. On aurait pu s'attendre à mieux du pays qui a donné vie au grand réseau devenu aujourd'hui indispensable.
Les trop timides investissements des entreprises de télécommunications dans leurs réseaux et l'absence de supervision gouvernementale seraient responsables de cet échec du développement des réseaux à bande passante élevée.
Du côté de l'Europe, les pays qui font bonne figure sont ceux qui ont contraint les entreprises propriétaires de réseaux téléphoniques à louer à faible coût leurs lignes à des fournisseurs de services Internet haute vitesse. Cette approche a été étudiée aux États-Unis il y a quelques années, mais elle a été rejetée en raison de complications légales.
En ce qui concerne le Canada, 65 % des foyers ont accès à Internet par une connexion à haut débit. Ce qui constitue une belle progression depuis les dernières années.