Un homme de Seattle, Gregory Kopiloff, fait face à 29 ans de prison à la suite des nombreuses accusations d’usurpation qui pèsent contre lui. Parmi elles, principalement, l’utilisation des réseaux Peer-to-Peer Limewire et Soulseek pour ravir des informations personnelles aux utilisateurs.
Conjointement, dans le procès qui se déroulera dans le district de Washington, il est accusé de s’être illégalement introduit dans des ordinateurs privés, soit sans aucune autorisation. Ces opérations de pillage informatique ont débuté semble-t-il en mars 2005. Visant les individus qui avaient accidentellement ou volontairement fragilisé la sécurité de leurs données personnelles, Gregorry Kopiloff aurait alors fouillé les disques durs des victimes potentielles pour s’emparer de documents confidentiels (relevés de crédit, documents gouvernementaux, demandes d’aide financière…). Une cour de Washington affirme que l’accusé achetait sur Internet, à l’aide des informations collectées, divers articles destinés à la revente.
Le présumé fautif aurait usurpé un minimum de 83 individus et effectué des opérations d’achat atteignant près de 73 000 dollars. Souvent, une simple case d’option laissée vacante dans les logiciels P2P peut signifier un libre partage complet de ses informations personnelles sur le réseau; c’est ce qui expliquerait en partie la facilité avec laquelle l’accusé aurait pénétré ces données. Bien que cette poursuite semble être une première en son genre, la compagnie de recensement Tiversa a révélé que plusieurs internautes ont eu l’intention de profiter des failles des logiciels P2P. En 13 jours d’analyse, c’est un total de 55 000 recherches pour les mots « credit card » et 70 000 recherches pour des noms de compagnies de cartes de crédit qui ont été recensées.
Pour éviter les vols d’identité, on conseille aux utilisateurs de logiciels Peer-to-Peer de veiller à bien sécuriser leurs données personnelles et dans le meilleur des mondes, à conserver celles-ci dans un disque de mémoire indépendant de l’ordinateur…