Eh oui, on n’a pas fini d’entendre parler du célèbre iPhone. Voilà que le téléphone le plus en vogue se soit vendu à plus d’un million d’exemplaires seulement 74 jours après sa sortie. Ce gain constant de popularité n’est certes pas étranger à la récente baisse de prix de 200$ américains (de 599 $US à 399 $US) du modèle à 8 gigaoctets… mais voilà que nombres de propriétaires sont fâchés de ne pas avoir attendu cet important rabais.
À la surprise générale, le 5 septembre dernier, environ deux mois après la
sortie de son sexy téléphone, Apple annonce que le iPhone à 4 go sera discontinué et que le modèle à 8 go subira une baisse de prix de 200 $, soit une diminution de 33% par rapport au coût initial. Les ventes ont alors grimpé et le millionième iPhone s’est vendu le 9 septembre 2007; un record pour Apple qui a du attendre près de deux ans pour réaliser un tel exploit avec les populaires iPod. Malheureusement, seuls les acheteurs s’étant procuré l’appareil dans les 14 jours précédents ont pu se prévaloir de la politique de retour d’Apple, soit un remboursement de 161 $US (la différence moins 10%).
Immédiatement, les adorateurs de la pomme se sentant lésés sont montés aux barricades; nombres de discussions haineuses émergèrent sur Internet. À cause des
bugs du iPhone qui sont lentement corrigés par Apple, les premiers acheteurs eurent l’impression d’être des « beta testeurs ayant déboursé 200$ de trop ».
Devant cette levée de boucliers, Steve Jobs, CEO d’Apple, a réagi en écrivant
une lettre au public. Dans cet écrit, il clame qu’une compensation supplémentaire sera disponible aux propriétaires de iPhone qui ne seront pas en mesure de bénéficier du rabais de 200$. Ils recevront une centaine de dollars en bons d’achat valide pour le magasin en ligne de Apple ou encore chez un détaillant certifié. Toutefois, M. Jobs ne peut s’empêcher de faire la morale aux acheteurs pressés de se procurer les tout derniers gadgets; c’est la loi de la technologie, et « si vous attendez toujours les rabais, vous n’achèterez jamais aucun produit technologique car il y aura toujours quelque chose de mieux et de moins cher à l’horizon ». On le savait déjà : être à la mode et à la fine pointe, ça coûte cher!