Le Lézard

Bioshock : un raz-de-marée sur PC et Xbox 360


Depuis le temps qu’on en parle et qu’on salive en regardant ses images et vidéos spectaculaires, Bioshock est enfin arrivé sur les tablettes. La première chose qu’on se demande c’est s’il répond à toutes nos attentes, puisqu'il est souvent arrivé qu’un jeu très prometteur sur le papier soit au final bien moins grandiose que prévu. Rassurez-vous tout de suite; Bioshock répond à toutes nos attentes. Voici donc un tour d’horizon de cette perle vidéoludique.



Vingt mille lieues sous les mers

Le début de l’histoire semble des plus banals. Vous êtes assis tranquillement dans un avion et l’instant d’après, vous voilà dans l’océan Atlantique, entouré de feu et de débris et luttant pour votre survie. Votre avion s’est écrasé. Dans de telles conditions, la meilleure chose à faire est d’attendre que l’on vienne vous secourir en espérant avoir suffisamment de force pour rester à la surface. Mais en nageant un peu, vous apercevez un genre de phare. Quelle chance! Vous ne mourrez donc pas aujourd’hui. En fait, l’aventure ne fait que commencer…



Une fois arrivé au phare, vous découvrez un bathyscaphe (engin de plongée). N’ayant pas vraiment d’autre chose à faire, vous décidez de l’utiliser. Après un bref extrait vidéo qui vous met au parfum, vous avez droit à une vue à couper le souffle d’une magnifique ville sous-marine du nom de Rapture. Construite par Andrew Ryan en 1949, cette métropole devait servir de refuge aux élites de l’époque. Grâce à cet endroit caché, chacun pouvait travailler et vivre pour soi-même sans jamais se soucier des autres. Quel merveilleux concept!

Hélas, l'ADAM fut découvert. Pour faire simple, il s'agit d'un genre de cellule souche sécrétée par un parasite et qui donne naissance à des modifications génétiques appelées plasmides. Ceux-ci ont la capacité d'octroyer différents pouvoirs à leur utilisateur. Cependant, cela en résulte par une déshumanisation et des mutations génétiques. C’est d’ailleurs ce genre de mutés que le joueur rencontrera tout au long de l’histoire. Si certains sont plus faciles à éliminer, d’autres seront beaucoup plus difficiles comme les Protecteurs accompagnant les Petites Soeurs (Big Daddies et Little sisters). Ceci est l'un des exemples de choix difficiles que le joueur aura à faire. En effet, quand vous rencontrerez ces deux antagonistes, vous aurez le choix de vous débarrasser du Protecteur et de la Petite Soeur pour pouvoir lui prendre son ADAM ou celui de ne pas la tuer, mais de la libérer.


Des combats à couper le souffle

Comme dans tout bon jeu de tir subjectif (First Person Shooter ou FPS), on a droit à un arsenal plus ou moins original : clé à molette, revolver, fusil, etc. Mais ce qui rend ce logiciel à part des autres est le système de plasmides. Comme dit précédemment, les plasmides vous donnent des pouvoirs inouïs. Par exemple, vous pourrez électriser vos ennemis ou les brûler.

Cependant, ce qui est encore plus original, c’est la combinaison plasmides/armes traditionnelles. Par exemple, un ennemi électrocuté pourra facilement être éliminé si vous lui donnez quelques coups de clé à molette. Mais l’innovation ne s’arrête pas là, puisque vous pourrez également utiliser vos pouvoirs sur l’environnement. Par exemple, quelques antagonistes dans l’eau pourront être tous tués en même temps si vous lancez une décharge électrique dans la mare où ils se trouvent. Bref, il est rare qu’un FPS soit aussi rafraîchissant et innovant.




Des graphismes époustouflants

Du côté des graphismes, Bioshock s’en tire sans reproche. Les environnements sont tout simplement sublimes. On croit vraiment se promener dans Rapture et pour s’en convaincre il suffit de regarder par l’une des nombreuses baies vitrées pour admirer la beauté de l’océan. L'eau est recréée à merveille. Les ennemis que l’on croise tout au long du jeu sont également bien développés. Quand ils marchent ou attaquent, leurs mouvements sont très crédibles. On peut donc penser que la capture de mouvements a été faite avec beaucoup de rigueur. Bref, rarement a-t-on vu des graphismes aussi beaux, mais également originaux. En effet, la cité de Rapture mélange habilement décors des années 50 et ville sous-marine futuriste.




Une bande-son digne des meilleures productions hollywoodiennes

Dans la plupart des jeux, la bande-son occupe une place assez modeste. La musique est souvent ordinaire et, après quelques minutes de jeu, on n’y prête plus attention. Dans Bioshock, la musique colle parfaitement à la trame. Elle est merveilleusement composée et rend donc le jeu encore plus immersif. Le doublage français, quant à lui, est sans reproche. Il est même excellent. Il arrive bien souvent que les logiciels doublés en français offrent un doublage de piètre qualité rendant le produit final beaucoup moins intéressant. C’est tout le contraire dans Bioshock.




Un jeu qu'il vous faut absolument

Au final, Bioshock est bien le jeu que l’on attendait. C’est un excellent candidat pour devenir l’un des meilleurs jeux de tir de l’année et même depuis quelque temps. Il reste encore beaucoup à dire sur celui-ci, entre autres sur le système de piratage original ou le système d'argent apparenté aux jeux de rôle (RPG). Or, le mieux à faire reste d'y jouer et pour pouvoir découvrir soi-même toutes les finesses de ce chef-d'oeuvre. Il s'agit là d'un jeu à se procurer, s’il en reste encore sur les tablettes bien sûr. Si vous hésitez entre la version PC et Xbox 360, sachez que les graphismes sont magnifiques sur les deux supports. Par contre, si vous n’avez pas la configuration recommandée, il vaut évidemment mieux opter pour la version sur console.

Note finale : 9,5

Publié le 25/08/2007 à 22h50 par Philippe Michaud

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