La débâcle des titres technologiques en bourse a forcé certaines compagnies à se restructurer, à faire des mises à pied ou à recentrer leur marché. Rares sont les dirigeants qui sabrent dans leur salaire pour la sauver!
La plupart du temps, quand les temps sont mauvais, ils quittent simplement leur fonction en empochant une prime par-ci et une prime par-là! Tel fût le cas de Jean Monty, PDG de
BCE qui s'est poussé en douce après le constat que la convergence des médias n'était pas miraculeuse.
Bien au contraire, le PDG de Cisco Systems, le leader mondial en fabrication de produits de réseautage, a décidé de sa propre volonté de réduire son salaire pour permettre des réductions de coûts. De son salaire annuel de 323 319$US en 2000 à 268 131$US en 2001, il gagne maintenant 1$US par année. Il s'agit bien sûr de son salaire de base, puisque qu'il a accepté l'option d'achat de 4 millions d'actions de l'entreprise, mais en a toutefois refusé un autre 2 millions. Elles pourraient cependant n'avoir aucune valeur si les actions n'atteignent pas certains objectifs.
À quand la vision du président de Quebecor abaissant son salaire de 3 millions$CA annuel pour aider au remboursement de sa dette de 8 milliards$CA?