La campagne électorale ne fait que débuter au Québec. Tout au long de cette campagne, le Directeur Général des Élections du Québec et les différents partis politiques multiplieront les rappels pour inciter les citoyens à exercer leur droit de vote. Vu le faible taux de participation lors des élections, le vote par Internet pourrait-il être une solution?
Les Estoniens iront aux urnes le dimanche 4 mars, mais certains auront déjà exercé leur droit de vote dans les jours précédents. L’Estonie est le premier pays au monde qui permet à ses citoyens de voter en ligne.
Pour ce faire, l’électeur doit être en possession de sa carte d’identité nationale, qui est pourvue d’une puce électronique, se procurer un lecteur spécial qui se détaille à un peu moins de 10$ CAD et relier le tout à son ordinateur. Une fois banché au site Web, il doit glisser sa carte d’identité dans le lecteur et valider le tout par un mot de passe qu’il aura reçu préalablement et procéder au vote.
Normalement, le vote se fait dans un isoloir pour éviter toute influence extérieure, préserver la confidentialité du geste et éviter que l’électeur ne soit influencé par les personnes l’entourant. Mais comment avoir la même protection lorsque l’on vote par Internet? Les autorités estoniennes ont mis en place un système qui permet à l’électeur de se présenter le jour du scrutin au bureau de vote et de demander l’annulation de son vote électronique. Il peut alors voter de nouveau selon la bonne vielle méthode en déposant son bulletin de vote derrière un isoloir.
Le scrutin de dimanche se déroulera en observation de l’OSCE (Observatoire des Élections en Europe). Plusieurs intervenants sont sceptiques face à cette nouvelle technologie et se demandent comment s’assurer que le tout se déroule dans les règles.