Hier, le ministère grec de l’Économie a apporté des éclaircissements concernant la loi 3037, loi très controversée car elle interdisait tout jeu électronique au pays, autant dans des lieux publics que privés. Il a publié une circulaire précisant l’interprétation officielle de la loi.
Tout d’abord, il semblerait que, finalement, tous les jeux seraient permis pourvu qu’il n’y ait aucun enjeu financier. En effet, on se rappellera que cette loi visait les jeux de hasard clandestins et aux profits illégaux. Mais en voulant rendre illégaux ces jeux, il a balayé du même coup la légalité des jeux électroniques « ordinaires ».
Maintenant, il semblerait que le commerce, la possession, l’installation, de même que la pratique des jeux (de console, d’ordinateur ou autre matériel de jeu électronique) ne seraient pas prohibés ni dans les lieux publics ni dans les lieux privés. Par contre, cela n’est vrai qu’à la condition qu’aucune perception ou versement de gains financiers des joueurs ou d’autres personnes. La circulaire précise même que les touristes n’auraient rien à craindre à visiter la Grèce en traînant leurs jeux électroniques lors de leurs visites.
Certes, cette interprétation semble plus permissive que le texte de loi ainsi commenté, qui était tellement flou que maints actes de protestation ont été faits depuis juillet. Or, il ne faut pas crier victoire non plus ; le texte de loi reste tout de même inchangé, flou et porte donc encore à diverses interprétations plus ou moins radicales. Aussi, la
pétition demandant la réécriture pure et simple de la loi existe toujours.