Le module WGA (Windows Genuine Advantage) distribué pour contrer le piratage aura permis à Microsoft d’obtenir une évaluation plus précise du nombre de copies de Windows XP piratées présentement en circulation. Selon Microsoft, 22,3 % des tentatives de validation effectuées par l’outil WGA ont échoué.
Le module WGA avait été fortement critiqué lors de sa distribution en juillet 2005. Certains avaient reproché à Microsoft son manque de transparence en n’avisant pas l’utilisateur qu’à chaque lancement de Windows, il y avait vérification automatique de la validité de la copie du système d’exploitation. À la suite des critiques, Microsoft avait modifié le comportement de son outil pour répondre aux mécontentements des utilisateurs.
Plusieurs solutions de contournement à cette validation ont été documentées et distribuées sur différents sites Web, sur des forums de discussions ou par le biais des réseaux P2P (poste-à-poste). Une nouvelle version de l’outil a alors de nouveau été distribuée grâce aux mises à jour automatisées de Windows, mais rapidement une nouvelle façon de contourner le fonctionnement du module est de nouveau apparue sur Internet.
Microsoft affirme que, sur près de 512 millions de demandes de validations, 114 millions ont échoué au test, soit 22,3 %. Ce nombre est inférieur à celui véhiculé par le Business Software Alliance (BSA) qui affirme que 35 % des logiciels en circulation dans le monde sont des versions piratées et que ce nombre s’établit plus précisément à 22 % en Amérique.
Soulignons que le système d’exploitation Vista et la version Office 2007, qui seront disponibles pour le public à compter de la fin de janvier, intègreront dès le départ un module de validation qui, en cas d’échec, limitera de façon importante le fonctionnement du système d’exploitation ou du logiciel.