Qui n’a jamais entendu parler du fameux débat sur l’origine de l’homosexualité ? Quelques uns essaient de prouver qu’il s’agit d’un problème de gènes tandis que d’autres prétendent que c’est tout à fait naturel et que cela reste un choix personnel. Et bien des chercheurs américains ont testé l’hypothèse des gènes en rendant une mouche...gaie!
C’est en introduisant un gène nommé shibire dans une zone particulière d’une drosophile (aussi appelé mouche du vinaigre) à une température chaude que l’on tenta l’expérience. Ce gène joue un rôle dans les sécrétions d’un transmetteur chimique, principalement celui du goût, situé au-dessus de la tête et responsable de l’attirance sexuelle des mouches.
En fait, celle-ci détruit les terminaisons nerveuses des neurones spécifiques. Comme par magie, les drosophiles mâles ont commencés à être attirés par les autres mâles. Ce phénomène, par contre, peut être atténué si la température revient à la normale. L’idée d’une telle expérience provient des expérimentations passées qui démontrèrent des anomalies sexuelles chez certaines mouches dûes à des gènes anormaux. Selon les chercheurs qui ont fait cette recherche, il faut prendre ces recherches au sérieux, car un certain parallèle peut être fait entre ces mouches et les humains.