À la découverte de Windows Vista : 1ère partie

La rédaction a testé pour vous la tant convoitée Bêta 2 de Windows Vista, la prochaine version du système d'exploitation de Microsoft. Après plusieurs heures de téléchargement et une installation un peu longue, voici nos premières impressions sur le futur système d’exploitation de Microsoft.



Trois gigaoctets plus tard, l’installation peut enfin commencer. Celle-ci est toujours aussi simple et nécessite trois redémarrages et peu d’intervention de la part de l’utilisateur. L’installation du système nécessite un imposant neuf gigaoctets d’espace disque. Une fois le compte administrateur créé et quelques réglages effectués, on se retrouve devant le nouveau bureau de Windows arborant des icônes assez grosses et la fameuse barre latérale à gadgets sur le côté droit de l’écran. Très réussie, cette dernière permet d’intégrer très facilement des gadgets un peu comme dans le Dashboard de Mac OS. Cette barre à gadgets ennuiera vite ceux qui préfèrent un bureau dépouillé mais Microsoft a fait un effort pour qu’elle s’intègre bien au bureau de Windows.


le nouveau bureau de Windows Vista après l'installation

On retrouve également l’indétrônable barre des tâches et son menu « démarrer » désormais sans nom. Une icône Windows lance le fameux menu qui sur la forme ressemble à celui de Windows XP, en plus jolie. Mais celui de Windows Vista est plus évolué. Au lieu d’afficher une liste déroulante des programmes, ceux-ci s’affichent au sein du volet de gauche contenant au départ les programmes récemment lancés.


le nouveau menu démarrer en action

Certaines fenêtres du système ont été retravaillées comme celle du Poste de Travail ou encore du Panneau de configuration qui donne accès à davantage de possibilités de configuration du système qu’auparavant. Finalement, la gestion des fichiers change par rapport à Windows 2000/XP. Les menus étant disposés différemment, il faut un certain temps pour s’y faire et retrouver ses marques. Néanmoins, une fois les nouvelles dispositions maîtrisées, on va aussi vite pour effectuer des tâches courantes que sous Windows XP. L’ergonomie de l’interface, sans être meilleure, permet à l’utilisateur d’avoir accès à plus de possibilités dans le choix de ses actions.


le Poste de travail


le Panneau de configuration

D’un point de vue général, la nouvelle interface nommé Aero est réussie. Abusant de rondeur et d’effets de fondus et de transparence, elle donne enfin à Windows un semblant de modernité, à l’image de ce qui se fait déjà avec Mac OSX depuis quelques années. Personnalisable, on est loin des couleurs criardes de Windows XP qui avec ses collines verdoyantes et sa barre des tâches bleue néon avait agacé plus d’un utilisateur. Autre surprise purement graphique, le mode Flip3D qui permet en appuyant simultanément sur les touches Windows+TAB de basculer toutes les fenêtres dans une vue en trois dimensions. C’est assez joli surtout que le contenu des fenêtres continue à évoluer même quand ce mode est activé. On notera également que lorsque l’on pointe la souris sur un programme réduit dans la barre des tâches, une vignette s’affiche montrant en miniature le contenu de la fenêtre. Les polices sont apparues plus nettes que sous Windows XP sur des écrans à cristaux liquides (LCD) et pour finir sur les nouveautés esthétiques du système, Microsoft a même retravaillé les boîtes de dialogues qui s’affichent lors d’une copie de fichier.


le mode Flip3D