Alors qu’on les croyait vérifiés et sans danger, une étude révèle que 8,5 % des liens « sponsorisés » des moteurs de recherche représenteraient un danger pour les internautes.
Ces liens sont en fait de la publicité déguisée, puisque les annonceurs ont acheté les droits sur les mots-clés afin que leur site apparaisse en premier. Par contre, ces publicités pointeraient vers des sites à risque, infestés de malwares (programmes malveillants), une fois sur dix. Ce taux descendrait à une fois sur trente dans les résultats générés normalement par les moteurs de recherche.
La recherche, publiée par McAfee SiteAdvisor, a étudié les résultats des moteurs les plus populaires, soit : Yahoo, Ask, AOL, MSN et Google. En combinant tous les résultats aux différentes requêtes émises, c’est le moteur Ask qui a présenté le plus haut taux de liens risqués avec 6,1 %, suivi de Google et d'AOL (5,3 %), de Yahoo (4,3 %) et finalement de MSN (3,9 %).
Les moteurs de recherches se disent conscients du problème et mettent de l’avant des stratégies différentes pour le contrer : retrait des liens lorsqu’ils leur sont signalés, proposition d’un logiciel antispyware (espiogiciel), pièges afin d’attirer et de repérer les pirates, etc.
En attendant que ces solutions soient efficaces, il suffit aux internautes d’être prudents. D’autant plus que l’étude a révélé que le taux de liens à risque augmentait à 72 % avec des mots-clés comme « free games », « digital music » ou « singers ».