Une étude suédoise réalisée par l’Institut national suédois du travail, remet en cause les études précédentes sur l’utilisation prolongée du téléphone cellulaire.
Portant sur 2200 individus, cette étude a révélé que parmi les 905 personnes atteintes d’une tumeur maligne au cerveau, plusieurs utilisaient intensivement leur cellulaire. Les chercheurs ont aussi découvert une augmentation du risque de tumeur du côté de la tête où le téléphone est utilisé; le risque d'être atteint d'une tumeur maligne de ce côté est même 240 % plus élevé.
Cette étude est la plus importante réalisée à ce jour. Depuis 1984, la Suède a adopté le téléphone cellulaire; les effets d'une utilisation à long terme sont donc plus facilement vérifiables que dans nombre de pays où on utilise cette technologie depuis une petite dizaine d’années. Elle vient contredire ce qu'avançaient d’autres études, dont deux, néerlandaise et britannique, qui après révision de toutes les études précédentes, avaient conclu que l’usage du cellulaire ne représentait pas de risques pour la santé.
Pourtant en France, le danger a plusieurs fois été montré du doigt, notamment par les riverains d’antennes relais se plaignant de vertiges, maux de tête, pertes de sommeil, etc. De plus, une étude officielle du gouvernement hollandais parue en septembre 2003 mettait en évidence qu’après 45 minutes d’exposition à une fréquence de 0,7 volt/m (GSM 900 MHz), des effets sur la mémorisation, l’attention visuelle ou le sentiment de bien-être survenaient. Cette étude a aussi fait apparaître des différences significatives entre les personnes plus ou moins sensibles à l’électricité.
En tout cas, devant toutes ces études contradictoires, et sachant que nombre d’études ne remettant pas en cause la dangerosité du cellulaire sont aussi commandées par les opérateurs et fabricants de téléphonie mobile, il convient d’appliquer le principe de précaution : un simple kit main libre est efficace.