Elektra, festival international des arts numériques, tiendra sa septième édition à Montréal du 9 au 14 mai. Ce sera l’occasion de découvrir les nouvelles tendances 2006 qui combleront les amateurs de musique électronique, cinéma, architecture, design ou vidéo. Le thème de cette année est le AV3D (module permettant d’obtenir un rendu en 3D de vos photos) et la troisième dimension dans l’audiovisuel. Tous les spectacles sélectionnés auront un rapport avec le volume et l’image tout en explorant les notions de volume, perspective et profondeur.
Après une édition 2005 pleine de surprises, le festival Elektra 2006 revient riche en nouvelles expériences. Les nombreux concerts donneront l’occasion aux visiteurs d’assister à des performances inédites à ce jour comme le concert d’Edwin Van der Heide qui propose à son public de plonger au cœur d’un environnement tridimensionnel ou le travail du collectif belge LAb(au) qui propose un concert interactif où le public se trouve dans une salle noire et porte des lignes lumineuses incrustées sur leurs vêtements. Le tout, traité par ordinateur, sera projeté sur des écrans entourant la salle. Il est à noter aussi que le duo québécois Stoltz-Kolgen, réputé sur la scène internationale, présentera sa version ultime de leur pièce « Dyptique Retinal », un dialogue extrême du son et de l’image.
Les thèmes récurrents d'Elektra 2006
Le premier, « Serie Installations Interactives », mettra en scène une installation « spatial sound » du duo Edwin van der Haide et Manix de Nijs venus tout droit des Pays-Bas. Ils présenteront un haut parleur relié à un bras articulé pouvant atteindre la vitesse de 100 km/h et produisant des sons et effets totalement impressionnants. nous pourrons également voir le travail de Sha Xin Vai qui explore la réalité augmentée permettant la création en temps réel de textures visuelles en mouvements.
Le deuxième thème s’intitule « Videomusique et performances », l’occasion pour l’Usine C d’accueillir des œuvres hybrides alliant images en mouvement et musique. À noter, la performance de Chris Salter, artiste chercheur à l’Université de Concordia et d'Hexagram dont le spectacle promet de recréer les sensations ressenties au seuil de la mort.
Le thème « Alpha Elektra » encourage quant à lui l’émergence de nouveaux talents. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 29 mars, il suffit d'y présenter un morceau composé sur support électronique. Les vainqueurs pourront repartir avec 2 000 $ en prix.
Enfin le quatrième thème « 1024 Design en mouvement » sera consacré au design. Artistes et designers présenteront leurs pièces et expliqueront leurs démarches de création. L'invitée phare de cette année, Geneviève Glaucker, officie au sein du collectif Pleix et est reconnue pour ses vidéos époustouflantes.
Ce nouveau festival très riche risque d’être encore plus marquant que le précédent. Pour plus de renseignements sur les horaires des différents concerts et évènements, rendez vous sur le site www.elektrafestival.ca/alpha.