La sonde de l'ESA, Venus Express décollera aujourd'hui vers une mission d'exploration de la deuxième planète la plus proche du Soleil et de son effet de serre.
Après le succès de sa sonde Mars Express qui étudie depuis près de 2 ans la planète rouge, l'Agence Spatiale Européenne se lance vers Vénus, une planète peu explorée par les sondes spatiales. Celle-ci a bien été explorée par les sondes Vénéra russes et Pioneer américaines, mais elle a suscité moins d'intérêt que la planète Mars.
Pourtant, Vénus est un exemple poussé à l'extrême de l'effet de serre. Son atmosphère dense en fait un environnement inhospitalier à toute forme de vie avec une température à la surface avoisinant les 465 °C. D'autres faits sont aussi intrigants à propos de l'«Étoile du Berger». Vénus tourne sur elle-même dans le sens inverse de la plupart des autres planètes du système solaire et elle le fait très lentement. Un jour vénusien dure 116,75 jours terrestres et une année vénusienne 1,92 jours vénusiens. Aussi, les rayons ultraviolets du Soleil sont absorbés à une hauteur de 80 km dans son atmosphère et la planète possède un champ magnétique très faible.
Venus Express tentera de répondre à quelques unes des interrogations qu'ont les scientifiques à l'égard de cette planète. Son départ, retardé le 26 octobre dernier à cause d'un problème technique, se fera ce 9 novembre à 3h33 GMT (22h33 la veille heure de l'Est).