Les blogues sont encore au milieu d'une controverse après l'arrestation de blogeurs qui auraient lancé des appels à l'émeute en France. Les policiers sont toujours à la recherche d'un moyen pour stopper ces émeutes qui font des ravages nocturnes. Encore une fois, Internet serait un des agents d'expansion du problème. Liberté d'expression ou emprisonnement sous condition?
Trois jeunes blogeurs, agés de 14 à 18 ans, ont récemment eu la visite de la police française, et ce, après avoir publié sur leurs blogues des incitations à se joindre aux émeutes qui font rage en France.
Le plus jeune blogeur demandait à ce que ses lecteurs se joignent aux émeutes et demandait l'attaque des comissariats de police, tandis qu'un autre blogue affichait des propros plus crus comme : «
L'Ile-de-France, unissez-vous, faites cramer tous les keufs. Allez au commissariat de votre ville et cramez-le ».
Bien que plusieurs voyent les blogues comme des moyens de pratiquer la liberté d'expression, il faut se dire que la publication sur l'Internet est un privilège, et que tous les propos doivent être pesés. Des propos de ce genre, sur d'autres sujets, se tiennent en milliers sur la Toile, bien que la peine pour ces crimes varie entre 1 et 7 an, selon la violence utilisée.
Il reste énormement de travail à faire pour stopper ces propos sur Internet, mais nos trois blogeurs ont eu un traitement de privilège, puisque la police française travaille à chaque jour pour atténuer l'ampleur des émeutes de la nuit suivante.
Les blogues n'étant pas les seuls inciteurs aux émeutes générales, des centaines de voitures continuent d'être incendiées chaque nuit, maintenant un peu partout dans le pays.

Un mince aperçu des dommages matériels