Entrevue avec Christopher Williams, porte-parole d'Arcadia

Exclusif : Moins d'une journée avant le festival Arcadia, on voulait en savoir davantage à propos de cet événement visant les joueurs comme les curieux de la province. C'est avec honneur et plaisir que nous nous sommes entretenus avec Christopher Williams, porte-parole pour Arcadia.



Sans plus tarder, voici le résultat de notre entrevue, réalisé par Michaël Bertiaux, avec cet humoriste qui a de la gueule.

Québec Micro: Bonjour Christopher et merci de nous accorder cette entrevue. Enfin, Montréal s'affiche en tant que capitale mondiale des jeux vidéo avec son premier événement festif qu'est Arcadia. Pour la première fois de son histoire, le CEPSUM se transforme en véritable bassin de jeux pour tous les goûts, accompagnés de conférences, de concours et d'événements extraordinaires. C'est aussi la première fois que vous chaussez les souliers d'un porte-parole au sein d'un tel événement portant sur les jeux vidéo. Comment se sent-on?

Christopher Williams : J'ai bien hâte, je suis un éternel adolescent. Je suis quelqu'un qui a la passion du jeu vidéo, qui a grandi avec cette culture. En fait, je suis né avec ça. Quand je joue à un jeu, il faut que je le termine, que je le passe du début à la fin sinon j'ai un sentiment de manque, de quelque chose de pas accompli. Pour revenir à comment je me sens, je suis très excité, très fébrile. Le festival Arcadia va être pour moi similaire à un enfant qui visite une caserne de pompiers, c'est-à-dire quelque chose de nouveau et auquel j'ai vraiment hâte. Avec toutes les nouveautés qui vont être présentées, la zone arcadémique qui sera l'hôte de plusieurs conférences intéressantes auxquelles je dois absolument participer et des affrontements entre célébrités comme le match qui va opposer une équipe que j'ai montée dans le seul but d'écraser ses adversaires, les FragDolls, je ne peux qu'avoir très hâte à ce festival, dans lequel je serai plongé directement.

Québec Micro : Comment vous est venue l'idée du festival Arcadia?


Christopher Williams: L'idée ne vient pas de moi, mais bien de Marie-Annick Boisvert en lien étroit avec l'essor que connaît l'industrie des jeux vidéo partout dans le monde et au Québec. C'est une première mondiale (note du rédac' : ce n'est pas tout à fait vrai..), une idée originale pour tous, autant les jeunes que les plus vieux. Marie-Annick Boisvert tente quelque chose de nouveau, d'osé pendant tout une fin de semaine à Montréal.

Québec Micro : Quel est le but profond, le but ultime du festival Arcadia?


Christopher Williams : Rejoindre tous les passionnés, faire de l'événement un véritable rassemblement de joueurs et de curieux afin qu'ils passent une super belle fin de semaine durant laquelle ils pourront jouer à plusieurs jeux différents, rencontrer des artistes et s'amuser avec des amis. C'est un festival d'abord et avant tout pour eux, en leur honneur et celui du jeu vidéo en général.

Québec Micro : Combien de visiteurs attendez-vous?


Christopher Williams: Franchement, je n'en ai aucune idée. J'ai tenté de rejoindre le plus de personnes possible, d'inviter le plus de monde que je peux en les invitant à un événement unique grâce entre autres à des entrevues et à la télévision lors de mon émission « Anormal » diffusée à Vrak TV.

Québec Micro : Comment comptez-vous écarter cette image de semblant d'Electronic Entertainement Expo (E3) qui plane sur le festival Arcadia depuis son annonce publique? N'avez-vous pas peur justement que les visiteurs soient déçus par rapport à l'événement similaire qui a lieu au mois de mai à Los Angeles?


Christopher Williams : Je ne savais même pas qu'il y avait un événement pareil aux États-Unis. Non, je ne crois pas puisque le peuple québécois en est un très fraternel. Cela date peut-être du temps où nous nous entraidions avec nos charrettes, je ne sais trop. En fait, nous sommes des « tripeux ». Ouais, c'est exactement les mots que je recherchais : « tripeux » et très fraternels. C'est ce qui va faire du festival Arcadia un événement coloré pour tous, un vrai rassemblement de passionnés. Je n'ai rien contre les Américains, mais une chose que je peux assurer, c'est qu'au festival, ça va jaser. Les participants ne seront pas isolés, contrairement à ce que les Américains projettent bien souvent comme image. C'est pourquoi Arcadia sera aussi « cool », avec par exemple de la danse et des Djs dans la soirée, ce qui risque d'être fort « trippant ».

Québec Micro : Pourquoi avoir choisi une tournure multiculturelle avec le festival Arcadia en invitant des artistes tels que Stephane Fallu, Maxime Martin et Les Respectables?


Christopher Williams : Parce que ce sont tous, tout comme moi, des passionnés de jeux vidéo. Les artistes ont de la facilité à s'exprimer, ce qui en fait des figures de choix lors d'un tel événement qui est donc assuré d'être haut en émotions et en moments inoubliables. Les artistes sont aussi des personnalités, des modèles avec lesquels leurs fans pourront jouer à des jeux lors du festival. Comme je n'ai jamais pensé que les jeux vidéo étaient nocifs, c'est une très belle occasion de prouver sa passion en venant affronter sa vedette favorite. Par contre, je suis contre le fait de s'enfermer toute une fin de semaine dans sa chambre à jouer sans prendre de soleil, ce pourquoi je pense qu'Arcadia est un excellent moyen de partager des moments intéressants entre « tripeux ».

Québec Micro : Êtes-vous un grand joueur? Si oui, quel jeu vous a le plus marqué?


Christopher Williams : Je joue depuis que je suis tout petit. Le jeu qui m'a le plus marqué est Super Mario Bros, suivi de près par le superbe Mortal Kombat vers mes dix-sept ans, alors qu'il était à l'arcade. J'étais imbattable à ce jeu, j'ai même formé un de mes amis , Mathieu Vallois, à devenir le meilleur. Nous organisions des tournois à l'arcade et vérifions même les plus hauts scores afin de défier les joueurs les plus talentueux. On prenait un chapeau dans lequel on tirait nos personnages, que ce soit Sub-Zero, Raiden ou les autres. J'ai même été jouer à New-York à ce jeu lors d'une compétition. Au début, je me laissais battre un peu et les autres se demandaient « c'est qui celui-là, il sort de où? » . Dès que j'ai obtenu mon meilleur personnage, Keno, je les ai tous plantés (rires) ! Je suis aussi fan des séries Def Jam, Resident Evil, Driver et Killer Instinct, quoi que je n'ai pas aimé le deuxième. Je préfère le bon vieux classique, le vrai. J'ai aussi très apprécié The Getaway.

Québec Micro : Pour terminer, dévoilez-nous quelque chose que personne ne sait encore en ce moment à propos du festival Arcadia :


Christopher Williams : Je peux te dire que les FragDolls auront besoin d'une vraie thérapie après que nous les aurons défaits lors du match qui nous les opposent (rires)!


Québec Micro : Merci de votre temps.

Le match qui opposera l'équipe de Christopher Williams aux FragDolls prendra place samedi sur la scène Arcadia, dès 14h30. C'est un rendez-vous à ne pas manquer! Et, tant qu'à y être, n'oubliez pas de venir nous saluer! Surveillez un chandail Québec Micro! Nous serons présents toute la fin de semaine =)

Christopher Williams est plutôt reconnu comme humoriste et pour son rôle principal dans l'émission visant les jeunes, « Anormal », en ondes les lundi et mardi à 19h30 sur la chaîne Vrak.tv. Vous pouvez même visiter une page à propos de cette personnalité électrisante : http://www.hahaha.com/humoristes/christopher-williams/ .

Site du festival Arcadia: http://www.festivalarcadia.com