Après sa défaite il y a 18 ans, sur le «Betamax», l'
Electronic Frontier Foundation revient à la charge dans le dossier d'échange de musique sur Internet. Par ce
communiqué, il compte bien réussir pour ce dossier.
Contrairement à
Napster qui lui n'a eu d'autre choix que d'être coupable, ces derniers-nés utilisent la technologie
FastTrack qui ne requiert aucun serveur pour emmagasiner les données. Donc, il est impossible de jeter le tort sur qui ce soit à part peut-être sur les 36 millions d'utilisateurs, ce qui serait plutôt dur à réaliser.
Comme dans le cas des magnétoscopes en 1984, où on voulait interdire la vente de ces appareils au grand public prétextant qu'ils ne les utiliseraient qu'à des fins illégales, ils tenteront donc de prouver que l'échange de fichier sur Internet sert principalement à diffuser du contenu légal. Un jugement à l'inverse restreindrait donc les activités qui ne sont pas liés à des actes illégaux.