Le Lézard

Sélection frayeur


Afin de souligner la fête des confiseries et des costumes rocambolesques, nous vous offrons en première partie un historique concis de l'Halloween, complété avec une poignée de jeux choisis expressément dans le but de vous procurer des frissons dans le dos ou, du moins, une sacrée bonne dose de sursauts et d'angoisse. Maintenant, si vous voulez bien, entrez dans cette nouvelle hantée.



Ah, l'Halloween : des citrouilles ciselées créativement qui montent la garde près des maisons, enfants déguisés en monstres abjects, décorations à profusion et pluie de bonbons pour célébrer une fête qui marquait autrefois la fin de l'été pour les celtes en plus de la nouvelle année. Elle constituait également une période de choix d'interaction entre le monde des vivants et celui des morts.

Une origine qui date
L'Halloween n'a pas toujours été ce que l'on connaît aujourd'hui, c'est-à-dire une fête costumée pour les plus petits. Le nom est une abbréviation de « All Hallow’s Eve », qui veut dire « La veille de la Toussaint ». D'origine païenne, la fête a été mise en place pour honorer Samhain, dieu de la mort. Elle a été aussi créée afin d'honnorer Pomono, la déesse des arbres et des fruits pour les Rromains. Même les couleurs clefs de l'Halloween ont une signification : l'orangé fait allusion à la moisson et le noir, à la mort.

Il faut savoir qu'il y a 3000 ans, l'année celte se terminait le 31 octobre plutôt que le 31 décembre. Les morts profitaient de la dernière journée de l'année pour se payer une petite visite au monde des vivants. Certains esprits étaient malveillants et d'autres, bienveillants. Samhain, le dieu, se promenait en amenant avec lui les âmes de ceux qui étaient morts durant l'année.

Pourquoi les costumes? Autrefois, les celtes se déguisaient afin de repousser les esprits malveillants. Les bonbons viennent du fait qu'ils laissaient des offrandes devant leurs demeures, espérant ainsi apaiser la méchanceté de certains esprits.

La sélection frayeur
Si vous êtes plutôt du genre à ne pas désirer sortir par cette soirée unique, voici une liste de jeux terrifiants, question de passer un Halloween haut en frissons. Il s'agit du summum de l'horreur en matière de jeux vidéo, d'après nos expériences personnelles.

Fatal Frame
Se retrouver au coeur d'un village déserté avec comme seule arme un appareil photo surnaturel peut à première vue sembler absurde, mais ce n'est qu'une fois le premier spectre rencontré qu'un terrible sentiment de peur s'empare du joueur. Incarnant la jeune femme Miku, celui-ci devra percer le mystèreentourant la disparition de son frère, un journaliste qui avait comme mission de rassembler des informations par rapport à un certain manoir hanté. Au fil de l'aventure, Miku apprend beaucoup plus de choses qu'elle ne l'aurait pensé, levant le voile sur une sordide histoire. Fatal Frame redéfinit l'horreur à sa propre manière avec un lot de facteurs qui différencie la série de tout autre jeu du genre. Se frotter nez-à-nez à un fantôme qui vient de traverser un mur pour tenter de vous étouffer, ce n'est pas chose commune. À jouer absolument.

Silent Hill
L'une des séries pionnières en matière d'horreur et de survie est sans conteste Silent Hill. Le premier épisode d'une série qui en compte désormais quatre se veut encore le plus mémorable, surtout dans la vieille école infestée d'enfants-mutants aux couteaux. L'effet de brouillard omniprésent dans les environnements extérieurs, une première à l'époque, a contribué au succès de Silent Hill puisqu'il ajoutait une toute nouvelle dimension à l'aventure : celle de ne jamais savoir, le temps d'être dehors, sur quoi on allait bien tomber au prochain détour. L'atmosphère glauque, sinistre de la franchise s'est perpétué avec les années avec un bestiaire décousu de toute réalité. En fait, les monstres de Silent Hill sont les plus tordus, les plus bizarres jamais créés. Une référence en la matière que tout fan ne peut simplement ignorer.

Resident Evil 3: Nemesis

Sur consoles, Resident Evil a instauré de nouvelles normes en matière d'horreur. Connue également sous le nom « Biohazard », la série n'a cessé d'évoluer sur une période de plus de 7 ans, avec ses hauts et ses bas. Le troisième est particulièrement effrayant, voici pourquoi : au beau milieu d'une ville infestée de zombies, Jill Valentine (vous) doit tenter de s'échapper vivante avant que l'armée américaine réduise en cendres Racoon City. Cette tâche n'en est pas une ordinaire puisqu'un colosse, le Nemesis, rôde dans les ruelles et les bâtiments dans le seul but de vous tuer sauvagement. Chaque portion de la ville devient une menace, avec de nombreux inattendus jumelés à des scènes de violence inouïe. Un must, tout comme les autres Resident Evil (à l'exception des mini-séries Outbreak et Dead Aim).


Phantasmagoria

Un jeu méconnu qui, cette fois, s'adresse aux possesseurs d'ordinateurs. Vieux de 10 ans déjà, Phantasmagoria comprend 7 disques, ce qui encore aujourd'hui est très surprenant. Adrienne Delaney, romancière, et son mari Don Gordon, photographe, viennent d'emménager dans un manoir. Des phénomènes paranormaux surviennent et Adrienne découvre au fur et à mesure les terribles secrets que cache le manoir. Avec des graphiques réalistes et une jouabilité très simple, sous forme de point & click, Phantasmagoria n'a pas vraiment le profil d'un jeu frissonnant. C'est pourtant tout le contraire. Non seulement il l'est, mais à sa propre façon : des vidéos rééls font partie du jeu, en plus de certaines scènes très controversées comme la fameuse attaque à l'acide ou encore la scène du miroir, dont certains fans se rappelleront. Avec une puissance extraordinaire pour ce qui est de la narration, Phantasmagoria demeure encore de nos jours un classique inébranlable qui vous donnera froid dans le dos.


Siren

Monolith a conçu un jeu d'horreur qui se démarque des autres grâce à une toute nouvelle fonctionnalité : regarder à l'aide des yeux de ses ennemis. Le résultat est surprenant et fait même place à de la stratégie. Siren vous fera trembler en incarnant un des dix personnages pendant une période de 3 jours durant lesquels vous devrez survivre et résoudre le mystère qui entoure le village Hanuda depuis qu'un sirène a retentit, transformant les villageois en de grotesques monstres assoiffés de mort, les « shibito ». Ces entités invincibles s'inspirent fortement de la culture asiatique en matière de cinéma, fait qui est marqué par les cinématiques du jeu. Une bonne petite frayeur.



Autres jeux dignes de mention :
  • Call of Cthulhu (PC)
  • Clock Tower (PSX)
  • Eternal Darkness (GC)
  • Manhunt (PS2)
  • System Shock II (PC)
  • The Dark Eye (PC)
  • The Suffering (multi)
  • The Thing (PS2)

  • Publié le 31/10/2005 à 11h46 par Michaël Bertiaux


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