Depuis l'instauration de la protection Windows Guenuine Advantage dans le système de mise à jour en ligne de Microsoft, une vague d'utilisateurs protestent contre cette pratique qu'ils jugent illégale. Ces personnes soutiennent que le géant américain brime leur droit à vie privée. Effectivement, Microsoft prend bel et bien des informations sur les ordinateurs lors de la validation de la clé d'enregistrement après l'installation du WGA. Or, jusqu'où la firme va-t-elle pour chercher des renseignements ?
Pour les utilisateurs de Windows ou de XP qui n'ont pas encore « essayé » le système Windows Guenuine Advantage afin d'activer leur copie lors de la mise à jour des logiciels Microsoft, il faut premièrement aller sur le site de Windows Update et ensuite installer un contrôle ActiveX. Ce contrôle permettra à Microsoft de vérifier si votre système d'exploitation Windows est légal. Ensuite, si votre Windows est activé avec succès, votre machine obtiendra une clé qui lui permettra de faire les mises à jours de vos logiciels et qui servira pour vos utilisations futures du site Windows Update.
Selon le directeur de la section canadienne des produits Windows, Elliot Katz, Microsoft ne prend que les informations suivantes lors de la procédure de validation du WGA en ligne : le nom du fabriquant de l'ordinateur, la clé d'enregistrement de Windows, la localisation géographique de l'ordinateur et enfin la langue utilisée par le système d'exploitation. Selon Katz, la localisation géographique ne sert qu'à faire des statistiques sur le nombre de Windows piratés sur la surface du globe. Nous pouvons prendre en exemple la Chine ou la Malaisie, où le nombre de copies illicites de produits Microsoft dépasse les 95%.
Ce porte-parole de Microsoft ne croit pas que les gens se plaignant du service et de la prise d'informations vont migrer vers un système d'exploitation Linux. Selon lui, Linux est trop complexe pour le grand public. Katz explique encore une fois que le but du système WGA est d'assurer la sécurité des utilisateurs Windows et de contrer le piratage.
36% des logiciels utilisés au Canada sont piratés. Cela fait perdre plus de 1,1 milliard de dollars à l'industrie du logiciel.