Le Lézard

Robocup US Open 2005 Jour 2


En ce deuxième jour de l’évènement, les compétitions de toutes sortes se suivaient et se déroulaient en même temps. Il était difficile d’être à plusieurs endroits en même temps.



Du côté de la Simulation League, il y a deux types de compétitions : 2D et 3D. Il s’agit de contrôler et coacher des joueurs (représentés avec des cercles en 2D, et des sphères en 3D) par ordinateur. L’avantage en 3D, on peut botter par-dessus les joueurs et, je crois, on peut même faire des têtes! Les intelligences artificielles contrôlent les robots qui se font des passes. Lorsqu’il y a but, les spectateurs applaudissent comme si c’était un vrai match de soccer. C’est assez spécial. Plusieurs équipes d’Europe et d’Asie étaient présentes dans cette catégorie.



Il n’y a que deux équipes avec les Segway. On voit rapidement la domination de Neurosciences Institute contre Carnegie Mellon University. Les grosses différences sont que les humains peuvent communiquer avec l’autre robot de l’équipe pour lui donner des stratégies de base par commande vocale, et ils sont munis de botteur. L’autre équipe botte le ballon en accélérant rapidement contre la balle. Selon un des responsables de l’équipe de Neurosciences, le terrain adéquat serait un terrain à l’extérieur et beaucoup plus gros. Les robots ne sont pas encore assez performants pour battre deux humains en Segway.



Pour ce qui est de l’Urban Search and Rescue League, j’ai pu voir l’aréna de la compétition. Les robots doivent trouver les victimes parmi les débris. La plupart des robots n’étaient pas équipés pour se promener parmi les obstacles, ils se promenaient à côté. J’en ai aperçu un seul qui pouvait se déplacer dans les débris, c’est un robot-araignée.




Ce qui a attiré les plus grandes foules est bien sûr le robot Sony Aibo. Ce sont des équipes de quatre robots qui disputent un match de soccer. Chaque équipe doit programmer les mouvements du robot, son intelligence et sa vision numérique. Les petits chiens peuvent communiquer ensemble, mais pas avec un ordinateur à l’extérieur. C’est grâce à des balises de couleur qu’ils peuvent s’orienter et compter dans le bon but. Pour compter des buts et faire des passes, ils utilisent leur tête, leur bras et leur torse. À chaque équipe sa technique.



Finalement, notre équipe de la catégorie Small-Size League faisait tous les efforts possibles pour ne pas déclarer forfait. À notre premier match, nous avons perdu 5-0 avec des robots immobiles. Nos robots s’enfoncent trop dans le tapis, ils ont toutes les misères possibles à avancer. Notre tapis de pratique est un tapis de table de billard, très lisse et très mince. Même en modifiant les roues, ça aide un peu, mais les moteurs dépensent trop de puissance pour avancer, conséquences : après deux minutes, les très vieilles batteries sont mortes. Nous avons pris la décision de sacrifier la moitié des robots pour piquer leur batterie et les mettre dans les autres robots. Nous avons enlevé le système de rouleau pour tenter d’alléger le robot. Rien de très concluant. Nous travaillons fort pour tenter de compter un seul but.

La suite demain.


Publié le 09/05/2005 à 14h37 par Ludovic Goix



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