Un nouveau terme informatique est en train de gagner du terrain : le "spit".
Le SPIT (SPam over Internet Telephony) désigne le pourriel vocal, c'est-à-dire les messages publicitaires qui sont en passe de devenir monnaie courante sur les réseaux de communication téléphoniques par Internet. Bien sûr, l'intérêt des systèmes de communication vocaux par Internet, c'est qu'ils ne coûtent pas grand chose au consommateur. Eh bien les polluposteurs ont le même type de raisonnement que le consommateur lambda, et se disent que ce support leur permet de tenter la pêche au gros sur un parc de millions de téléphones et d'ordinateurs.
10 messages commerciaux à chaque connexion
Les adresses de courriel ciblées par les pourriels classiques sont relativement volatiles. Mais les téléphones eux, devraient permettre de rendre plus efficaces les actions des pourriels, jusqu'à ce que le consommateur sature, tout comme pour le courriel. Bruce Schneier, de la compagnie Counterpane Internet Security : " Une fois que vous arrivez à la situation où vous avez 10 messages commerciaux à chaque fois que vous vous connectez, les gens vont arrêter d'utiliser le système, ou pour le moins accepter uniquement les appels provenant de leur liste blanche " (liste des personnes que l'on connaît et de qui on accepte les appels entrant).
Traces d'identification
Déjà, malgré la difficulté d'éviter les spit, les professionnels du secteur planchent sur des solutions techniques de lutte contre cette invasion de crachats. David Thomason, de Sourcefire, précise que les spit laissent probablement des traces d'identification, grâce auxquelles ils peuvent être bloqués, de la même manière que les pourriels de courriel sont aujourd'hui détectés.
Spit au Québec ?
Je suis sûr que nos amis québécois vont vite trouver un terme un peu plus français que "spit". Pour l'heure, rien n'existe à ma connaissance. Faites moi part de vos propositions pour devenir l'auteur propriétaire de ce nouveau mot !