La Saint-Valentin, c’est la journée des amoureux. Les filles ont hâte de recevoir des fleurs et les gars ont hâte d’admirer leur magnifique sourire à la réception de leur cadeau. Mais il ne faut pas oublier ceux dans le chagrin qui viennent de rompre une relation de rêve.
Avoir le cœur brisé, ce n’est pas simplement poétique, mais véridique selon une étude à l’Université de Baltimore. On prétend qu’il existe un syndrome cardiaque lié à une émotion forte comme le stress émotionnel.
Cette étude s’est déroulée sur 19 individus en bonne santé et n’ayant aucune maladie du cœur. Parmi ceux-là, un seul homme y figure. Ces personnes se sont rendues à l’urgence souffrant de spasme dans la poitrine et d’un affaiblissement général. Les causes qui les ont envoyés à l’urgence sont : un décès dans la famille, un cambriolage, un accident de voiture, une biopsie, une fête d'anniversaire. Les femmes réagissent différemment des hommes au stress, ce qui expliquerait le fort pourcentage de femmes dans l’étude. Cette vulnérabilité féminine à ce «syndrome du cœur brisé» s’expliquerait par des hormones sécrétées et les liaisons nerveuses de leur cerveau et de leur cœur. Sans intervention médicale, ce syndrome pourrait causer la mort, mais très rarement.
Cette étude pourrait être très essentielle à certaines personnes qui ne peuvent pas obtenir d’assurance vie pour des problèmes de cœur. Les problèmes de cœur reliés à un stress émotionnel sont différents des attaques cardiaques traditionnelles. De plus, on peut éviter de soigner des gens pour des maladies cardiaques dont ils n’en souffriraient pas. Alors gare au mauvais diagnostic.