À l'heure où les maisons de disques tentent de diminuer chez les jeunes leur engouement pour le téléchargement de musique, un enseignant se voit condamné pour avoir montré le mauvais exemple.
C'est le 18 août dernier que le jeune enseignant de 28 ans, résidant à Pontoise en France, s'est fait prendre par les gendarmes de la brigade anticybercriminalité. Au moment de son arrestation, il était en train de télécharger massivement des morceaux de musique sur un site Internet où étaient connectés plus de 300 personnes. Il a téléchargé en tout plus de 10 000 pièces musicales, et bien qu'il ne les ait pas commercialisées, il est considéré comme un contrefacteur selon son avocate Me Murielle-Isabelle Cahen. Cette dernière a déclaré qu'elle trouvait un peu lourde la sentence attribuée par le tribunal correctionnel de Pontoise, soit une amende de 3000 euros. Mais c'est bien peu considérant que les diverses sociétés de l'industrie du disque impliquées dans le procès réclamaient quatre fois cette somme.
Outre une amende peu élevée, si l'on compare au montant maximal de 300 000 euros pouvant être réclamé habituellement lors de telles circonstances, le jeune enseignant n'aura pas de dossier judiciaire. Il pourra ainsi continuer à pratiquer sa profession sans problèmes.